Un entretien avec Mishka : EMI, les états modifiés de conscience
Il y a 27 mois aujourd’hui j’ai « rencontré » un individu bien singulier, c’était le 11 août 2017, un être doté d’une sagesse immense, héritage d’un parcours de vie très particulier.
Cette rencontre allait déboucher sur la conviction d’avoir reçu des informations majeures (une initiation ?) qui me bouleversent encore aujourd’hui : je ressens encore inchangée la réaction que ces révélations avaient provoqué dans mon esprit.
Cette rencontre avec Mishka m’avait laissé un sentiment très intense que ce ne serait pas la dernière fois que je le rencontrerais, j’avais même l’intuition qu’il se manifesterait à nouveau et qu’il viendrait m’apporter d’autres pistes de réflexion…
Le mythe d’Éros et Psyché évoque une histoire d’amour. Il nous dit que ce sentiment naît du hasard et se nourrit des sentiments qu’il inspire, au-delà de l’apparence physique. Qu’il se base aussi sur la confiance et que c’est peut-être la meilleure raison de pardonner.
Le mythe d’Éros et Psyché nous parle de l’une des trois filles d’un roi d’Anatolie. Elle était non seulement la plus belle de toutes, mais aussi la plus belle du monde. On dit que ceux qui l’ont vue ont été impressionnés par sa beauté. C’est pourquoi la déesse Vénus commença à être jalouse. Elle n’acceptait pas le fait qu’une mortelle soit plus belle qu’elle.
Le mythe de Méduse et Persée met en scène une série de symboles intéressants. Méduse est la représentation du pouvoir féminin exacerbé et Persée est le symbole de celui qui parvient à surmonter la peur en la reflétant dans un miroir.
Le mythe de Persée et Méduse est pour beaucoup une métaphore de la peur et de la façon dont il est possible de l’affronter à travers l’art. Pour d’autres, Méduse est le mythe féminin de la femme outragée qui devient un monstre. Une image dangereuse qui terrifie et pétrifie celui qui la regarde.
L’expérience sur le sexe et la violence, appelée “le radeau de l’amour” ou “le radeau de la passion”, ne s’est pas déroulée comme l’avait prévu son créateur. Il avait l’intention d’étudier les comportements violents et sexuels des êtres humains dans des conditions d’enfermement et a trouvé quelque chose de différent.
Santiago Genovés était un espagnol qui a dû émigrer au Mexique à l’âge de 15 ans, fuyant la guerre civile dans son pays. Il est devenu anthropologue et, avec son collègue norvégien Thor Heyerdahl, il a conçu un test célèbre que beaucoup considéraient comme une expérience sexuelle. Pour autant, si c’était bien le cas, l’expérience, « le radeau du sexe », n’avait pas la forme que beaucoup lui donnaient.Continuer la lecture de « Le radeau du sexe, une étrange expérience sur le sexe »
Selon Carl Jung, le bonheur exige que nous puissions d’abord regarder en notre for intérieur. Ce n’est que lorsque nous nous réveillons, que nous rendons conscient l’inconscient et que nous laissons derrière nous l’ombre, que nous nous sentons libres d’atteindre ce qui nous rend heureux.
Les clés du bonheur de Carl Jung sont toujours d’actualité. Le célèbre psychiatre suisse et fondateur de la psychologie analytique était bien plus que cette figure incarnant des savoirs multiples et variés qui nous a légué des concepts comme l’inconscient collectif ou les archétypes. Jung était un expert dans cette alchimie complexe d’émotions, d’images et de besoins qui sous-tendent l’être humain.
L’épanouissement personnel est une des bases du développement spirituel
« Nous ne savons rien de l’homme, ou si peu. Sa psyché devrait être étudiée car nous sommes à l’origine de tout le mal à venir »,
a-t-il dit un jour dans une interview alors que le monde était sous le voile de la guerre froide.
« Nous sommes faits de peur et seules la psychologie et la compréhension de ce que nous sommes peuvent nous sauver » ,
précisa-t-il. Jung savait que, en tant qu’espèce, nous étions capables du pire, mais aussi du meilleur. Cette réalisation de soi vers l’espoir et le bien-être ne peut se faire, selon lui, que par l’individuation.
Ce concept intéressant est également lié au concept de bonheur de Carl Jung. Il faisait référence à ce processus par lequel nous parvenons à devenir des individus psychologiques libres, mais unis dans toutes nos parties. Sans peur, sans angoisse, formant une totalité où rien ne reste dans l’ombre. Des êtres dont l’inconscient devient conscient et qui ont des buts clairs.
C.G. Jung Speaking by C. G. Jung
Cette idée était, sans aucun doute, la pierre angulaire de la pensée du père de la psychologie spirituelle. Dans le même temps, il a été capable de nous donner une simple liste de ces dimensions qui, selon lui, pourraient nous conduire au bonheur. Il l’a fait au cours d’une série d’entrevues qui ont été recueillies dans le livre « C.G. Jung Speaking (1987) ». Découvrons ensemble en quoi consistent ces points.
« L’homme mérite qu’il se soucie de lui-même car il porte dans son âme les germes de son devenir. »
-Carl Gustav Jung-
Les clés du bonheur de Carl Jung
Les listes classiques sur la façon d’être heureux abondent. Nous savons également qu’un bon nombre d’entre elles tombent dans un certain positivisme dépassé. Elles sont seulement les étendards vides d’une pensée elle aussi creuse. Ces outils ne sont pas réalistes et ne nous fournissent pas une aide objective. De la même manière, les clés du bonheur de Carl Jung peuvent aussi nous sembler un peu basiques. Pour autant, elles ont un important point de différenciation.
Le fondateur de la psychologie analytique a souligné un détail : si
Métamorphoses de l’âme et ses symboles de Carl-Gustav Jung
nous sommes aveuglément obsédés par la recherche de ces dimensions, ce que nous obtiendrons, c’est le contraire. Nous serons donc malheureux. Il s’agirait plutôt d’avoir des objectifs clairs, mais de pouvoir aussi se laisser aller. Dès lors, il nous faut être réceptifs, intuitifs et, comme le dirait Jung lui-même, d’entrevoir ces synchronicités qui nous apportent parfois des choses aussi inattendues que magnifiques.
Voyons quelles sont les clés du bonheur de Carl Jung.
Cependant, il a également souligné que la psychologie n’est pas seulement destinée à traiter les troubles psychologiques qui favorisent l’inconfort et la souffrance. Se réaliser en tant que personnes, clarifier nos objectifs et savoir qui nous sommes est aussi l’une des clés du bonheur, tout comme peut l’être le bien-être physique.
déconnectés de nos semblables, nous avons besoin d’affection, d’amitié, de sécurité, d’amour, de communication, de partage, de découverte de nouvelles perspectives, d’apprendre à prendre soin des autre et à être soignés par eux, de créer des liens solides et gratifiants…
3. Avoir la faculté de percevoir la beauté de l’art et de la nature
Savoir apprécier tout cela nous élève, nous gratifie et nous rend heureux. Tout comme le fait de pouvoir admirer la nature. C’est là que se trouvent nos racines. Chaque être et chaque coin de notre planète peut nous donner d’excellentes leçons de sagesse.
4. Croire en quelque chose, une religion ou une philosophie
Carl Jung a expliqué dans plus d’une interview que son but et son désir dans son enfance étaient d’être archéologue. Plus tard, les circonstances ont voulu qu’il finisse par étudier la médecine, puis qu’il se spécialise en psychiatrie. Pour autant, d’une certaine manière, il a été capable d’articuler sa passion pour l’histoire, l’anthropologie et son besoin de « creuser » dans les profondeurs de l’être humain, à travers la psychologie analytique.
Pour conclure, Socrate disait que pour trouver le bonheur, il faut descendre au plus profond de soi. D’une certaine manière, cette idée est assez similaire à ce que Jung défendait. Nous devons faire prendre conscience de cette voix intérieure qu’il y a en chacun de nous. Quand nous le ferons, nous nous sentirons libres et prêts à façonner la vie que nous désirons.
L’eudémonisme, ou « eudaimonia » en grec, signifie avoir bonne fortune, richesse ou bonheur. Il s’agit d’une floraison interne que, selon Carl Jung, nous devrions tous promouvoir tout d’abord au contact de notre propre daimon. Il s’agit d’un génie interne, d’un archétype qui guide nos passions et nos motivations inconscientes, celui qui définit nos essences et que nous devrions écouter plus souvent.
Le besoin d’être heureux abonde à l’excès un peu partout (librairies, réseaux sociaux, messages imprimés sur nos vêtements). Toute publicité télévisée suggère qu’en buvant telle boisson gazeuse ou en possédant tel téléphone portable, nous connaîtrons des sensations nouvelles et merveilleuses. La vision actuelle du bonheur prend un ton presque impératif.