Ezio Bosso était ce qu’on pourrait qualifier de pianiste virtuose, de génie !
Il s’est éteint vendredi, le 15 mai à Bologne.
Né à Turin en Italie le 13 septembre 1971, à l’âge de quatre ans il était capable de lire la musique, mais ne savait pas encore lire les lettre, pour cette raison il a rapidement été appelé « le jeune génie », tout le monde lui prédisait un avenir brillant…
Depuis l’apparition d’une néoplasie en 2011, Ezio Bosso était handicapé par une dégénérescence neuropathique, initialement diagnostiquée par erreur comme une maladie de Charcot (SLA), ce qui ne l’empêcha cependant pas de diriger des orchestres de premier plan comme le London Symphony Orchestra.
Mais, alors que sa carrière était exceptionnelle, prometteuse et que son succès était éclatant, en 2011 le destin en a décidé autrement, la maladie est venue frapper à sa porte.
Un être frappé en pleine gloire.
Qu’est-ce qu’un homme ressent à entendre qu’il est gravement malade?
Le diagnostic est imparable, implacable et terrible : la sclérose latérale amyotrophique. Cette maladie conduit rapidement à une dégradation des muscles, de la coordination générale et à une mort lente et douloureuse … Dans la même année 2011, Ezio Bosso a été opéré au cerveau pour tenter de modérer les dommages de la maladie extrêmement agressive, mais sans beaucoup de résultats…
Comment parvient-il à trouver la force de vivre, de se battre, à écrire de la musique? Je ne sais pas. Mais il le fait …
Et de quelle façon !!! :
Écoutez le et appréciez (Le message qu’il délivre est totalement transposable à ce que nous sommes en train de vivre avec cette pandémie et en sortant tout juste de 2 mois de confinement, il faut espérer, croire en la vie, faire preuve d’un courage constant et savoir que nous vaincrons ensemble !) …
Voici donc sa prestation magnifique au festival de San Remo, les émotions sont à leur comble, son courage force le respect et nous tire des larmes !
Chapeau l’artiste et merci pour cette leçon.
Il était un ange sur terre semant dans nos cœurs des étoiles d’Amour…
Merci pour tant de Beauté, Maestro
Merci de votre commentaire Florence, il a laissé un souvenir fantastique chez beaucoup d’Italiens en particulier et chez beaucoup d’autres personnes en général…
Ce que je retiens de lui, à part sa virtuosité, reste le message immense de volonté de vivre, de la joie qui l’a empli et lui a donné ce courage magnifique jusqu’à la fin
Une grande leçon.
Je suis touchée par votre article
; Je ne savais pas que cet être si lumineux nous avait quittés.
Une splendeur et une force infinies.
Oui, chère Ida et Florence, cet être exceptionnel nous a quitté dernièrement…
Je pense qu’il est mieux maintenant, en tout cas, il semblait tellement souffrir à la fin que c’est sans doute une délivrance !
Cela n’enlève rien ni à son génie créatif, ni à sa joie de vivre et de jouer qu’il a exprimées jusqu’à la fin
J’en ai gardé la conviction qu’il nous faut apprécier la vie tant que nous avons une étincelle et une once d’espoir en cet investissement dans le bonheur
Son départ a été très émouvant pour moi : dans son corps se côtoyaient à la fois la lourdeur de la matière et de la douleur et la légèreté du génie et l’esprit
quand on aime la vie la liberte et la musique on ecoute ezio.
merci Ezio
Je rajouterais aussi le courage et la joie de vivre, il en fait preuve jusqu’à la fin
Merci pour le commentaire Samir