Les mœurs particulières des MOSO, une incroyable ethnie chinoise

Les mœurs particulières des MOSO, une incroyable ethnie chinoise

Les mœurs passionnantes MOSO, cette ethnie chinoise matriarcale très surprenante !

Les Moso – qui forment une des plus petites minorités ethniques de Chine et sont parfois qualifiés de peuple fossile en tant que derniers représentants d’un matriarcat originel – constituent une ethnie du sud-ouest de la Chine dans la province du Yunnan dans un royaume perché sur les contreforts de l’Himalaya. Il y a d’autres exemples d’organisation sociale centrée sur les femmes (tels les Hunzas vivant dans le nord du Pakistan, Juchitán ciudad au Mexique, connue comme « la ville des femmes », la société Khasi en Inde, sans parler des expéditions scientifiques de Malinowski et ses célèbres études sur les Îles Trobriand ; mais celui des Moso est très caractéristiques.

Il y a exactement 100 ans – en 1924 –, l’explorateur américain Joseph Rock, découvrit cette tribu tibétaine, il décrivit ce royaume caché comme étant « le dernier endroit paisible de la planète, le dernier endroit où la guerre n’a jamais existé, où les habitants vivent en harmonie ». Les ethnologues actuels confirment cette affirmation, décrivant une société sans rapport de domination entre les hommes et les femmes, sans querelle de propriété.

Aucun mot n’existe pour désigner la guerre ou le meurtre !

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Qu’est-ce qui rend les Moso si particuliers ?

Cette communauté encore peu connue, estimée entre 30 000 et 60 000 habitants selon les études, préserve à travers les âges des traditions et des rites particuliers. C’est une des rares sociétés basée sur un fonctionnement totalement matriarcal encore en usage dans le monde.

Chez les Moso ; les mères sont les piliers de la société, les hommes sont des individus de second rang. Seule l’ascendance féminine compte, la transmission du nom et des biens ne se fait qu’entre femmes, ce mode de société est répertorié comme étant le mode matrilinéaire.

Nous évoquerons sommairement les différents aspects de la vie sociale moso, familial, l’organisation collective du travail, la spiritualité et pour finir la sexualité originale de cette communauté qui a vu beaucoup de sociologues s’intéresser à leurs comportements amoureux qui sortent des standards que nous connaissons, des études scientifiques leurs ont été consacrées et même des travaux de doctorat…

C’est dire toute l’originalité de la sexualité de ce peuple hors-normes !

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La vie sociale des Moso

La vie familiale la gestion du foyer

Les familles sont constituées de fratries, frères et sœurs de plusieurs générations vivent ensemble et forment une famille. Les amoureux ne vivent pas en couple mais chacun dans sa fratrie d’origine. Les enfants sont rattachés à la fratrie de la mère pour y être élevés par les hommes et les femmes qui la composent (la mère et ses frères et sœurs : oncles et tantes ; la grand-mère et ses frères et sœurs : grands-oncles et grand-tantes).

L’homme élève donc les enfants de sa sœur, avec qui il partage foyer, nom, héritage et ancêtres communs, mais n’élève pas ses enfants biologiques. L’organisation familiale fait qu’un enfant sera proche de son oncle maternel et éprouvera à son égard le même type d’affection qu’il aurait envers son père dans d’autres types de sociétés.

La naissance d’une fille est cruciale car elle permet la continuité de la lignée. Si une famille n’a que des descendants de sexe masculin, les enfants de ces derniers habiteront la maison de leur mère et la lignée s’éteindra. La naissance d’un garçon est aussi importante car il exercera plus tard la paternité des enfants de sa sœur. Le bon fonctionnement d’une famille passe donc par la présence des deux sexes. Le statut de minorité ethnique des Moso permet à chaque femme d’avoir autant d’enfants qu’elle souhaite, indépendamment de la politique de contrôle de la population du gouvernement chinois.

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La vie collective l’organisation commune

Chez les Moso, les hommes et femmes sont considérés comme différents et doivent donc avoir un rôle spécifique dans la société. Le partage des tâches est sexué et réglé avec précision. Les femmes s’occupent des travaux domestiques (cuisine, ménage), de la collecte de bois pour les feux et du tissage. Les hommes sont chargés des travaux plus physiques (labour, charpente, pêche, soins du bétail) et de la politique. Seuls les travaux d’agriculture (principale source d’alimentation des Moso) sont effectués conjointement.

Au sein d’une famille, l’ensemble du travail est planifié par deux chefs, un homme et une femme choisis en fonction de leurs compétences. La dabou (chef féminin) administre les affaires internes et l’économie domestique : gestion des récoltes, des finances, accueil des hôtes. Un de ses frères, choisi pour être le chef masculin, administre les affaires extérieures, ce qui implique les communications avec les familles et peuples voisins, ainsi que la planification du travail des hommes.

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La vie religieuse, la spiritualité

Les Moso vénèrent une pluralité de divinités associées à la nature et à ses forces, mais placent l’amour et la fertilité au-dessus de tout. La divinité la plus importante est Hlidi Gemu, Déesse mère qu’ils associent à la montagne éponyme, qui donne sur le Lac Lugu. Sur la montagne se trouve le ventre de la déesse, une grotte sacrée où une stalagmite géante est vénérée en tant qu’idole. Il y coule une source où viennent boire les femmes qui désirent un enfant. Gemu est également la seule divinité anthropomorphique des Moso, représentée sous les traits d’une femme vêtue de blanc et de rouge, chevauchant un cheval blanc.

Le bouddhisme tibétain est devenu un élément important de la religion Moso, issue d’un apport de populations extérieure, principalement mongole

La sphère religieuse est gérée par trois types de personnes : les « Ammas », les « Dabas » et les lamas. L’Amma est la grand-mère d’une famille, la femme la plus âgée, qui jouit d’un titre honorifique important. Ancienne Dabou, elle est la gardienne de la maison et du culte des ancêtres. Le Daba est un homme, prêtre gardien de l’histoire et des traditions Moso. Il participe surtout aux cérémonies qui marquent la vie de la société : rites de passage à l’âge adulte, cérémonies funéraires. Les lamas, enseignants religieux du bouddhisme tibétain, participent également aux célébrations et aux processions. Selon les croyances Moso, si l’esprit d’un défunt n’est pas guidé par un Daba, il finira par se perdre, et sans les prières d’un lama, il ne pourra pas se réincarner.

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La vie « amoureuse » des Moso peut nous sembler excentrique…

C’est le thème le plus étudié et le plus disséqué par maints spécialistes tant le comportement amoureux des individus nous fascine par l’originalité et les immenses différences avec nos propres comportements dans la société occidentale.

Selon Cai Hua (voir référence du livre en fin d’article), la vie sexuelle des Moso peut prendre quatre formes différentes : la visite furtive, la visite ostensible, la cohabitation et le mariage, la modalité.

Les deux premières formes sont de loin les plus répandues . Une évaluation de 1963 indique que 84 % vivent sous ces modalités, le mariage n’étant pratiqué que par 8,5 % de la population.

Le mariage et la vie conjugale ne sont pas de mise. La sexualité est totalement libre. C’est-à-dire que les relations sexuelles se font selon le désir de chacun. Le nombre d’amants et le changement de partenaires restent libres sans que cela soit ressenti comme de la légèreté sexuelle et tout en observant strictement le tabou de l’inceste, en particulier entre frère et sœur, les liaisons se nouent et se dénouent sans aucune contrainte sociale. Sans mariage ni infidélité, cette société exclut si radicalement la possession que la jalousie en devient honteuse !

Le nourrisson qui naît ne connaît que sa mère et les frères de celle-ci lui servent de pères. Autrefois, les enfants ne connaissaient même pas l’identité de leur père, cela a changé partiellement avec l’arrivée de l’administration chinoise dans les années 50, mettant à mal les spécificités de cette ethnie pendant la révolution culturelle communiste (1966-1976) par une propagande active en faveur du mariage et de la monogamie. Le succès de cette politique fut tout de même limité, de nombreux Moso étant restés fidèles à leur modèle traditionnel ou y retournant par la suite.

Les visites furtives : L’activité basique de tout Moso adulte !

Les activités amoureuses pour les garçons et les filles débutent vers 13 ans, l’âge de leur majorité. La fille est dotée d’un nouveau nom et reçoit la clef de sa « chambre des fleurs » (une chambre individuelle avec accès direct appelée « babahuago ») où elle accueillera ses amoureux en toute liberté. Par discrétion, ceux-ci entrent souvent par la fenêtre, à la tombée de la nuit et repartent avant l’aube. C’est la « visite furtive » ou « le mariage à pied ». Une femme peut recevoir plusieurs visites au cours de la même nuit. Ni l’âge ni le statut social n’entrent en ligne de compte dans le choix des amants.

Les relations demeurent généralement secrètes, à tel point qu’il est parfois difficile de savoir qui fréquente qui. Sans vie de couple, en toute liberté et discrétion, ce système exclut si radicalement la possession que la jalousie en devient honteuse. Malgré les efforts du gouvernement chinois pour diffuser le modèle familial conjugal, de nombreux Moso restent attachés à leurs traditions. Certaines femmes estiment ne vivre avec leur compagnon que des moments d’amour et de sentiments partagés sans que les questions pratiques s’immiscent dans cette relation. Les aspects matériels, les questions de propriété, de l’éducation des enfants, tous les sujets dont débattent nécessairement les couples qui vivent ensemble, n’ont qu’une importance secondaire dans la relation entre amants du peuple Moso. Il n’y a pas de relations arrangées ou forcées, ils se sont choisis et lorsque l’homme se languit d’une compagne, il va la voir.

Les Visites ostensibles, là, ça devient plus sérieux …

Par contre, lors des visites ostensibles, l’amant devient officiel. Il est reçu et accepté par la famille. Néanmoins, le matin, il regagne sa maisonnée où il retrouve sa mère, ses frères et ses sœurs, éventuellement ses oncles et les enfants de ses sœurs. En effet, de ces différentes rencontres naissent des enfants dont les géniteurs (ou du moins, les hommes que nous désignerions ainsi) sont le plus souvent inconnus.

Le seul prérequis de ces institutions relationnelles sexuelles furtives ou ostensibles, aussi appelées « Tisese », est l’agrément mutuel des deux partenaires, chacun pouvant, quand il le veut, mettre fin à la relation. Le « Tisese » n’implique aucune obligation pour l’homme de participer aux travaux des champs de son « amante », aucune exclusivité non plus, ni pour lui, ni pour elle d’ailleurs. Comme je viens de le dire, ni la visite ostensible, ni la cohabitation, ni le mariage ne suppriment radicalement la pratique de la visite furtive. D’après Cai Hua, le possessif n’est d’ailleurs pas de mise puisque la volonté de prendre possession de l’autre (amant ou amante) est très mal considérée. Les humains n’ont pas à se conduire comme des chats ! Quant aux enfants éventuellement nés de ces relations, sauf exception, ils appartiennent à la maisonnée de la mère.

Le mariage chez les Moso

Dans les années 1960, les maoïstes ont tenté d’imposer le mariage à l’ensemble de la population, usant à cet effet de multiples voies de coercition, y compris le non-accès à la nourriture pour les enfants nés hors mariage. Néanmoins, ces campagnes sont restées sans grands effets. Et les liens des mariages réalisés sous cette contrainte se sont défaits, au départ des délégués du gouvernement central. Dans d’autres maisonnées, les enfants nés dans de telles familles ont repris la coutume du « Tisese ». Cela prouve pour Cai Hua que le mariage est une institution venue de l’extérieur, marginale par rapport à la culture des Moso. Ce qui justifie le titre de son livre Une société sans père ni mari. (voir référence du livre en fin d’article).

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Tristement Les Moso doivent faire face à l’érosion culturelle inéluctable depuis la révolution communiste portée par l’Armée rouge en 1979. Ces 20 dernières années, la stabilité de la communauté s’écroule graduellement.

La fin de la culture matriarcale Moso ?

Comme pour beaucoup de communautés isolées de par le monde, l’appât du gain touristique a un coût. En ouvrant leurs portes aux visiteurs, leur culture s’est peu à peu érodée et les membres de la communauté sont attristés de constater la perte de leur culture. selon la photographe Karolin Klüppel, qui a réalisé un reportage sur la culture Moso. Les plus jeunes d’entre eux ont mieux intégré les codes culturels chinois. Beaucoup se marient en dehors de leur communauté, choisissent d’aller vivre en ville pour y travailler. Et avec le peu d’aides du gouvernement, il incombe désormais aux anciennes matriarches d’être les gardiennes seules de la culture moso.

Si la prédominance des femmes dans les environnements de travail reste rare partout dans le monde, le « mariage libre » moso est certainement la caractéristique la plus singulière de leur culture. Résultat d’un féminisme progressif ou d’une forme appuyée de misandrie, selon les points de vues, la tradition exige que les femmes moso ne rendent visitent à leurs partenaires que la nuit. Les partenaires en question sont peu impliqués dans l’éducation des enfants qui restent avec la famille de leur mère jusqu’à leur mort.

« Pour les Moso, seuls l’amour et la passion doivent motiver le choix d’un partenaire. Et si elles ne ressentent plus cette passion elles peuvent mettre fin à la relation. Le frisson des premiers instants est pour elle plus important que le fait de rester ensemble. »

explique Klüppel.

À une époque ou l’indépendance des femmes est un sujet majeur, le fait qu’une des rares cultures matrilinéaires encore existantes soit sur le déclin est d’une ironie douloureuse.

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En guise de conclusion

En résumé, le plus stupéfiant de cet aspect réside selon moi sur quelques faits implacables : comme écrit en introduction, cette société millénaire fonctionne sans rapport de domination entre les hommes et les femmes, sans querelle de propriété, aucun mot n’existe pour désigner la guerre ou le meurtre, le rapport des Moso à la possession et leur tolérance par rapport à l’infidélité de l’autre est pour nous, Européens, aussi assez extraordinaire sans parler de leur rejet de la jalousie conjugale !

Fait crucial à mentionner en point d’orgue ; la violence, l’agression et le viol sont inconnus dans ces sociétés matriarcales ou du moins tout à fait exceptionnelles, ce qui doit nous interpeler sur la violence omniprésente dans nos cultures.

Nous recherchons un modèle social pour la plupart d’entre nous depuis des siècles, au prix de multiples tentatives qui ont toutes été vouées à l’échec quand elles n’étaient pas de véritables catastrophes, alors qu’un exemple tout simple se trouve là sous nos yeux, trop simple peut-être ….

Tout cela nous indique combien notre culture influence non seulement nos comportements mais aussi notre vécu et l’expression de ce vécu. Ces diverses observations nous donnent à penser que la culture modèle aussi certains de nos processus intimes comme la répression, le refoulement et donc aussi les pensées et les sentiments inconscients. Cela étaierait la formule lacanienne surprenante et un peu énigmatique, « l’inconscient, c’est le social ».

la force de l’âme russe : Сильные духом

la force de l’âme russe : Сильные духом

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Сильные духом, la force de l’âme russe

Heureux sont les hommes libres et libres sont les hommes courageux

D’après un article publié sur le site ZAPOÏ le 17 novembre 2024

Savez-vous ce que signifie Сильные духом ? Ce n’est pas une simple tournure de phrase. Cela évoque la force de caractère, une résilience spirituelle et morale typiquement russes. Ce n’est pas un concept. C’est une réalité inscrite dans chaque coup de cloche d’église orthodoxe, chaque murmure d’encens, chaque regard de sainte icône sur la corruption du monde.


Bien sûr, dans notre Wokistan européen, une telle attitude devant la vie vaut un ticket pour la lapidation sociale.
L’Occident a oublié ce que résister signifie et la France, autrefois un phare de civilisation, incarne la vacuité de l’âme aux niveaux les mieux accrédités : la preuve par Jean-Noël Barrot au Mont des Oliviers…

En Russie, front spirituel et front militaire, c’est tout un art de vivre et c’est d’abord affaire d’âme collective.


Voyons.

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L’ouest, symbole de l’obscurité spirituelle

Dans chaque église orthodoxe, les cloches jouent une symphonie de fer et de foi.
L’occident y a droit à une attention particulière :
Ce n’est pas par déférence que les cloches sont orientées vers l’ouest, mais pour proclamer la victoire du Christ sur les ténèbres. L’ouest, symbole de l’obscurité spirituelle, lieu où le soleil se couche, où l’ombre s’étend. Les cloches appellent les âmes damnées et sonnent pour leur dire : « Repentez-vous. Revenez à l’est, à la lumière, à la résurrection. »
Dans chaque église orthodoxe, les autels sont, en conséquence, orientés vers l’est, la lumière, la résurrection, le Christ. C’est bien cette lumière que l’Occident a troquée contre des néons colorés et des slogans creux.

Сильные дух ou le refus de plier

Les stratèges de Washington feraient bien d’oublier la « solution » d’un gel du conflit ukrainien.
Ce piège à ours inspiré du 38e parallèle coréen, cette cage de barbelés qui achèvera l’Europe, ne parviendra pas à broyer l’âme russe.

Vladimir Poutine n’a pas défié l’Occident pour se satisfaire d’un champ de patates ukrainien. Encore moins d’un champ de bataille figé, d’un permafrost stratégique qui entraînerait une saignée économique et militaire lente et certaine, mais, avant tout, une déroute spirituelle.


À ce propos, lire cet excellent article de Michel Onfray en cliquant le lien ci-contre 

Invasions mongoles, guerres napoléoniennes, révolution bolchévique, Adolf Hitler, effondrement soviétique : la résilience russe ne vient pas de la géographie ou de l’Histoire, mais de cette foi profonde que Staline lui-même a dû reconnaître. Elle ne pliera ni sous le poids de l’histoire, ni sous la pression d’un monde obsédé par le confort.

Les vives tensions qui ont opposé la Russie devenue bolchevique et le monde occidental dit « libre » se sont cristallisées pendant la période de la guerre froide qui a suivi la fin de la WWII. Cet épisode a été particulièrement caractérisé aux USA par le rejet de la doctrine communiste, des valeurs slaves et par la chasse aux sorcières idéologique pendant la tristement célèbre politique américaine de délation et de persécution du maccarthysme. La peur du communisme totalitaire a littéralement terrorisé les États démocratiques au point de nier tous les points positifs de ce que pouvait comporter ce régime de l’URSS et même de les dissimuler aux yeux de leur population = pour être efficace, la propagande a besoin de n’exposer que des horreurs sous peine de ne pas provoquer suffisamment de rejet, voire même de risquer de créer intérêt ou sympathie a son égard.

La Sainte Russie peut accueillir, aimer, compatir ou sauver, mais elle ne sait pas plier. La guerre qu’elle mène aux tempêtes idéologiques de l’Occident est d’abord la défense de ses fondations spirituelles.

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La Russie ne gèle jamais vraiment. Dans le froid, elle s’adapte. Dans l’obscurité, elle prie. Et quand le moment arrive, elle avance à nouveau, portée par cette flamme intérieure que rien, ni le gel, ni les pièges de l’Occident, ne peuvent éteindre.

La guerre teste sa foi en même temps qu’elle la purifie.


Сильные духом. Souvenez-vous de ces mots. L’Occident pourrait un jour avoir besoin de les apprendre.

Impressions de la légendaire cérémonie des J.O. # 33

Impressions de la légendaire cérémonie des J.O. # 33

Mes impressions de la cérémonie des J.O.

Comme des millions de personnes j’ai assisté en fin de semaine au spectacle retransmis à la télévision publique de la cérémonie d’ouverture des trente-troisièmes Jeux olympique modernes de Paris 2024.

J.O. Paris 2024, cérémonie ouverture : quels souvenirs subsisteront de ces 33° olympiades ?

Je dois avouer que je suis passé par des émotions diverses au fil des tableaux qui nous ont été présentés au cours de cette soirée mémorable de la cérémonie des J.O. à plus d’un titre.
Je ne sais pas encore quels souvenirs sportifs nous retiendrons de cette dernière olympiade, nous le saurons en faisant le bilan final mais il semble que certaines compétitions se révèlent enthousiasmantes. Je tiens toutefois à m’exprimer sur l’impact de la cérémonie des J.O. en elle-même et des impressions durables que cet événement m’a laissé.
Cela fait maintenant une semaine que cette exhibition a eu lieu et un certain nombre de réflexions persistent dans mon esprit.

Présentation de l’article

Dans cet article j’évoquerai d’abord ma position par rapport à la gouvernance du Comité international olympique en général, globalement à son éthique, l’organisation des jeux, comment il gère ses relations avec les pays, ses dirigeants, les athlètes, les bénévoles et le public et avec ses détracteurs éventuellement et plus spécifiquement concernant l’organisation de cette cérémonie des J.O. de Paris 2024.
Dans un second plan, je mentionnerai mes impressions ressenties lors de cette cérémonie des J.O. concernant le contenu des prestations qui, comme dans toutes cérémonies d’ouverture a été riche de symbolismes, de représentations et de suggestions dont le but est de faire la promotion de la philosophie de la nation-hôte des Jeux et dont le but est de livrer un portrait avantageux et fidèle de la communauté nationale.

Certains tableaux m’ont particulièrement interpellé, d’entrée celui des trois enfants évoluant dans les égouts parisiens, menés par un personnage me rappellant Charon « le passeur d’âmes» aidant les morts à traverser le Styx dans sa barque, ce même personnage revenant en fil rouge tout au long de la cérémonie pour transmettre la Flamme jusqu’à la fin.

Je conclurai mon article par des considérations générales sur les valeurs traditionnellement véhiculées par les cérémonie des J.O, Paix, harmonie entre les peuples, inclusion le tout dans un environnement de neutralité ce qui ne veut pas non plus dire de non-implication politique, mais à condition que cette neutralité se rapproche le plus possible de notions universelles, non clivantes et c’est là, à mon avis où, cette cérémonie d’ouverture à péché à plusieurs niveaux.

L’idée de base de faire la promotion du sport et des valeurs olympiques est tout à fait louable, fantastique et indiscutable, malheureusement, d’avoir confié cette noble tâche de piloter la cérémonie des J.O. à un organisme qui cumule les critiques à de nombreux niveaux devient de plus en plus problématique ; il convient ici de relever un premier point :

« Les jeux payent les jeux » = c’est une légende totalement fausse sans aucune exception !

Cette maxime souvent avancée par le CIO et de multiples comités organisateurs n’a jamais été vraie, au contraire, chaque bilan financier des olympiades modernes a toujours été déficitaire et a donc été renfloué par les impôts des contribuables, sans exception aucune !
En effet, que ce soit le Japon, les USA, la Russie, la Chine, Corée du Sud, Angleterre, Brésil, Grèce, Italie, …, tous ont dû éponger les pertes ; en France pour les JO d’hiver d’Albertville, la ville de Grenoble a payé pendant 27 ans ce qui pourtant ne correspondait qu’à 20% du déficit de ces jeux et à donc augmenté les impôts locaux des résidents de 240 % !!!….

Je vois venir les questions : mais qui a donc payé la plus grosse part, les 80 % restants ?
Et bien c’est l’État, donc les Français par leurs impôts qui ont soldé le reliquat.

Organiser les J.O. n’a jamais constitué un bénéfice financier mais plutôt un gouffre comblé par nos impôts. Ceux de Paris 2024 ne feront pas exception à la tradition

Mais certains me rétorqueront que la promotion de la France par cette magnifique vitrine que représente un événement planétaire organisé sur le sol national au moyen d’une cérémonie des J.O. éclatante mérite un tel effort collectif, soit… Mais qu’on n’utilise pas l’argument de la rentabilité économique, c’est faux, ça l’a toujours été malgré les promesses faites à chaque nouvelle tentative d’olympiade, le résultat à toujours été un déficit colossal qui a dû être au final financé par les populations.

De plus, le ruissellement promis par l’organisation n’est jamais à la hauteur ou très difficilement quantifiable avec précision. L’investissement des J.O. Paris 2024 s’avère déjà abyssal avec une estimation provisoire officielle atteignant 9 milliards d’€ et qui va continuer d’augmenter comme à chaque événement.

Sur le site officiel des J.O. de Paris 2024, il nous est annoncé que cet événement se chiffrera à 4,38 milliards d’€ pour le budget du CIO et que cette somme sera assumée en  » quasi-intégralité – 96 % — par des recettes privées et que 4 % restants pour le financement de l’organisation des jeux paralympiques seront assumés par du financement public. » SOURCES = https://olympics.com/fr/paris-2024/comite/nos-responsabilites/financement-des-jeux

Le gros problème de cette estimation de 4,38 M€ c’est que ne sont pas inclus un grand nombre de dépenses, de coûts, par exemple les efforts colossaux qui ont été entrepris par la ville de Paris pour tenter de rendre la Seine potable ne sont pas comptabilisés, la facture s’élevant à 1,4 milliard d’€ pour le résultat que l’on connaît. Des estimations raisonnables avancent la somme de 16 ou 17 milliards d’euros comme bilan final de ces jeux, c’est à dire que les contribuables auront à financer une douzaine de milliards d’€, comme ce fut déjà le cas par le passé, on comprend mieux pourquoi les villes candidates à accueillir les JO deviennent de plus en plus rares : Paris n’a eu aucune concurrente pour cette organisation des Jeux de 2024, ce qui n’a pas empêché d’organiser des réunions somptueuses et des dépenses fastueuses pour ratifier cette attribution…

Être employé du CIO est très lucratif ! 

On ne peut cacher que le CIO et les Comités Organisateurs vivent grand-train : salaires faramineux, primes généreuses, avantages conséquents indécents, parallèlement les athlètes qui font le spectacle ne touchent rien du tout pour leur participation = ce sont les fédérations et les États qui assument les primes que se méritent les athlètes vainqueurs, par exemple les sportifs français gagnent 80.000€ pour une médaille d’or, 40.000 pour l’argent et 20.000 pour le bronze, mais l’essentiel c’est de participer n’est-ce pas ?

De la fierté d’être bénévole aux JO.

« On est fiers d’accueillir les 45 000 volontaires dans la grande équipe de Paris 2024 ! « 

Tony Estanguet, Président de Paris 2024.

https://presse.paris2024.org/actualites/paris-2024-mobilisera-45-000-volontaires-pour-les-jeux-olympiques-et-paralympiques-de-2024-tout-ce-quil-faut-savoir-pour-faire-partie-de-laventure-6df0-e0190.html


Le COJO de Paris a reçu plus de 300.000 demandes de bénévolat pour retenir 45.000 candidats qui se sont consacrés à toutes les tâches de soutien logistique en ne comptant pas leurs heures ni leur énergie pour que ces jeux gardent un souvenir impérissable, il faut leur lever respectueusement nos chapeaux…
La plupart des manifestations ne peuvent pas se passer de cette précieuse participation citoyenne que représentent les bénévoles, tous se sont engagés à signer et à respecter la « CHARTE DU VOLONTARIAT OLYMPIQUE ET PARALYMPIQUE »
(https://medias.paris2024.org/uploads/2021/09/Paris2024-210507-VOL-Projet-de-Charte-du-VOP-VF-4.pdf) qui a été décrété par la Loi du 29 mars 2018, certains bénévoles étant soumis à des horaires « athlétiques » les employant parfois 12 à 14 heures par jour, mais il faut dire que la durée est limitée, malgré tout on ne peut s’empêcher de comparer les traitements opposés de ces bénévoles et des athlètes aux traitements des employés CIO et des vedettes qui sont engagées pour animer les shows.

Pour preuve, il suffit de constater avec quelle désinvolture certains bénévoles ont été évincés abruptement, avec suppressions de leurs accréditations et des quelques privilèges qui leur avaient été promis pour la raison d’une « baisse d’activité » alors que la plupart avaient fait de grandes concessions pour vivre ces moments uniques !


Mes premières réserves concernent donc cette disparité que je constate entre ces dépenses colossales pour faire fonctionner un organisme pléthorique qui au fil des années s’est installé dans un confort douillet en bénéficiant de nombreux privilèges dans le but d’organiser des jeux qui vantent les bienfaits du sport, de la compétition dans le respect de ses adversaires, de la promotion des grandes et belles valeurs morales de l’olympisme, de l’inclusivité, de l’honneur et de la paix universelle entre les humains.
Il y a bien sûr une immensité entre ce qui est la théorie de ce que doit être la pratique, ces jeux de Paris 2024 se sont voulu également représenter l’égalité Homme-Femme, la tolérance entre les êtres et le non-jugement, j’avoue que la vision du discours du Président de Paris 2024 T
ony Estanguet et de cette bénévole qui tendait servilement un parapluie afin qu’il ne mouille pas son joli costard m’a laissé totalement perplexe…
Certains se sont félicités de cette image d’inclusion (?) j’aurais aimé que Monsieur Estanguet demande à la jeune femme de venir le rejoindre sous le parapluie afin qu’elle aussi soit protégée, il me semble que ça, ça serait de l’inclusion… 

Cérémonie des JO : impression-ceremonie-jo-mon-carre-de-sable

Le CIO défenseur de l’égalité sociétale en général et HOMME – FEMME en particulier ?

Cela dit, mon but n’est pas de dérouler inutilement tous les irritants qui sont légions concernant le Comité organisateur des JO, financement occulte, soupçons avérés de trafic d’influence, malversations, exploitation humaine, etc, pour s’en persuader je conseille le visionnage de cette excellente vidéo très édifiante :


Enquête sur le Côté Obscur des JO de Paris | Idriss Aberkane reçoit Romain Molina : 

cérémonie des J.O., des sentiments très partagés sur le message transmis

Certaines scènes de l’ouverture de cette cérémonie des JO de Paris 2024 m’ont particulièrement interpellées, une bonne partie m’ont semblé réussies, très esthétiques, il faut avouer que le cadre de la capitale française est magique et a été exploité de manière fabuleuse, bravo !

Évocations mythologiques, historiques, Assasins creed, apologie du wokisme…


D’autres par contre m’ont dérangé, certaines m’ont même choqué et laissé perplexe.
Tout a commencé par ce tableau des trois jeunes personnes qui évoluent dans les catacombes et égouts parisiens avec la flamme olympique, si je comprends la référence originelle telle n’a pas été ma surprise teintée d’effroi de voir ces jeunes qui, pour traverser le fleuve, sont pris en charge par un énigmatique personnage cagoulé et masqué qui va les prendre en charge sur sa barque.
Cette scène m’a fait immédiatement penser à Charon le « passeur d’âmes » dont le rôle dans la mythologie était de faire traverser le Styx aux morts dans sa barque en échange d’une obole. Visiblement, cette obole fut la flamme olympique puisque nous n’avons plus jamais revu ces enfants qui ont en définitive totalement disparu dans le néant, alors que la flamme a continué son chemin jusqu’au final par les soins de ce mystérieux relayeur masqué …
Tout le monde se pose des questions : que sont devenus ces enfants ?

Des questions lancinantes plombent cette cérémonie des J.O.

Quelle symbolique ce tableau voulait-il transmettre ? Que représentait ce personnage ? : certains y ont vu une référence à « Assassin’s Creed » (traduction française = le credo de l’assassin (!)), un jeu vidéo développé par Ubisoft en 2007 qui met en exergue une histoire passionnante, avec deux organisations secrètes qui se livrent une lutte sanguinaire pour imposer leur vision du bien commun.
Tout cela me laisse un sentiment de malaise persistant.

Viennent ensuite des images d’hommage à des femmes françaises qui se sont illustrées dans notre histoire, jusqu’à Marie Antoinette qui a poussé la chansonnette révolutionnaire avec sa tête sous le bras le tout se terminant dans une explosion rouge-sang sur la façade de la conciergerie, le lieu mythique où la reine a été emprisonnée jusqu’à sa décapitation.

D’ailleurs, la séquence du spectacle se déroulant à la Conciergerie est intitulée «Liberté». Sauf que Patrick Boucheron a inscrit ce mot, sans doute le plus beau de la langue française, en lettres de sang. La nuance est de taille et nous sommes en mesure de rappeler en écho la phrase que Manon Roland prononça au moment de monter, elle aussi, sur l’échafaud : «Liberté ! que de crimes on commet en ton nom !» Phrase célèbre, si profonde, que Patrick Boucheron et ses contempteurs ont travestie aux yeux de milliards de personnes à travers le monde, faisant accroire l’idée que la Révolution se résumait à la Terreur et s’incarnait dans elle.

Par Loris Chavanette

Publié le 29/07/2024 : https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/avec-l-image-de-marie-antoinette-decapitee-la-ceremonie-d-ouverture-des-jo-a-reduit-la-revolution-a-la-terreur-20240729

Exposition de l’idéologie woke dans de nombreux plans de cette cérémonie des J.O. tels que les scènes de défilés qui, certes, pour être avant-gardistes n’en ont pas moins déstabilisé beaucoup de personnes Cette surexposition du wokisme omniprésent ne reflète absolument pas une représentation fidèle de la conscience populaire ni même encore moins des valeurs de la population. Une telle dissonance n’a pas manqué de provoquer un profond émoi de la part des spectateurs et même un sentiment de désaccord parfois violent chez les plus « classiques » d’entre nous. Ceci a entraîné un sentiment de rejet vis-à-vis de ce spectacle par une part importante de la population, exhibition qui a plutôt été ressentie comme une caricature burlesque totalement non représentative de la société française, cette représentation nullement fidèle de nos valeurs reflète plutôt un fantasme irréaliste de certaines élites minoritaires que les concepteurs du spectacle ont souhaité mettre en lumière.

Ça n’a pas été mon cas, mais beaucoup ont été également choqué par la référence explicite au trouple et à la fantaisie de liberté sexuelle (débridée?) évoquée dans ce tableau avec un clin-d’oeil complice à la littérature, au cinéma et au libertinage dont la France n’a pas manqué d’être très souvent la représentation et la porte-parole de cet anti-conformisme en combattant l’hypocrisie un peu bourgeoise et réactionnaire.

Le pastiche de la « Cène », le cœur de la polémique et des critiques acerbes à l’égard de la cérémonie des J.O.

 Par contre, mon sang n’a fait qu’un tour en contemplant le spectacle monstrueux — je n’ai pas d’autre mot – de ce pastiche de la Cène, non seulement pour l’affront qu’ont pu ressentir de fervents croyants et de se sentir ainsi blessés profondément par ces images inutiles et offensantes, mais avant tout, mon sentiment d’horreur s’est exprimé par la présence inattendue de cette jeune fille au milieu de toute cette masse d’adultes et le summum, le geste très clair de cet homme qui a fait le geste très limpide d’égorgement à l’attention de cette enfant m’a totalement révulsé !

J’ai vu beaucoup de vulgarité s’exprimer dans ces spectacles, beaucoup de comportements qui m’ont semblé irrespectueux, blessants, méprisants inutilement…

Mais autant préoccupant, il me reste un profond sentiment de malaise quant aux objectifs poursuivis par ce spectacle qui a su pourtant nous offrir des moments féeriques autant que profondément navrant parfois bien pires.

Que dire également de cette chevauchée qui a duré si longtemps et m’a fait furieusement penser à un des cavaliers de l’Apocalypse, toujours le même énigmatique personnage que l’on a bien voulu nous mentionner qu’il s’agissait de Jeanne D’Arc ou autre, que la Cène n’était pas la Cène mais le festin des dieux grecs, le fait est qu’il y a eu tellement de volte-faces et de revirements dans les explications données concernant les justifications qui n’ont fait au final que s’enfoncer encore plus les communicants pourtant très compétents et fort bien payés. Tout cela a donné un fort relent d’amateurisme à cet événement.

Que penser de l’impact de cette cérémonie des J.O. ?

En conclusion, cette cérémonie des J.O. m’a laissé un profond sentiment de déception, doublé d’une colère sourde concernant les contenus des tableaux qui se sont avérés si déstabilisants pour la population moyenne, qu’ils ont été ressentis comme portant atteinte à leur sensibilité, certains portant même outrage à leur morale et leurs valeurs avec d’autant plus de violence que ces attaques ont été ressenties comme gratuites, jusqu’à Jean Luc Mélanchon, qu’on ne peut nullement taxer de « croyants – friendly » qui a mentionné que ces scènes étaient inutilement blessantes pour l’ensemble des Chrétiens…

La défense des opprimés d’avant-hier se ferait-elle en harcelant des innocents ?

Ce qui m’interpelle le plus, c’est que cette idéologie qui est portée comme un étendard de la défense des opprimés, des minorités visibles et ostracisées, nécessite de mettre un terme à ces injustices en combattant violemment une partie de la population, en l’occurrence les mâles blancs occidentaux de plus de 50 ans qui selon cette doctrine portent la quasi intégrale responsabilité de toute la misère du monde.

Le wokisme dont il est question a émergé à la suite d’événements survenus dans une université américaine qui ont fortement marqué les esprits : Evergreen State College, une université d’arts libéraux située à Olympia dans l’État de Washington. Depuis, cette doctrine a muté inégalement dans le monde, principalement dans les pays occidentaux au point que l’on y associe maintenant la « Cancel culture » ou « culture de l’annulation »
Tout nouvellement, il s’ensuit, dans la foulée de l’effacement un nouveau métier qui est celui de « sensitivity reader »

« Plusieurs appellations sont utilisées dans la presse: des expressions politiquement correctes comme «conseillers culturels», «correcteurs de sensibilité», mais aussi plus radicales comme «censeurs littéraires». Littéralement «lecteurs sensibles», c’est-à-dire qui ressentent vivement certains phénomènes et peuvent en être affectés – selon la définition que donne l’Académie française au terme «sensible» -, comment appeler ces personnes recrutées en fonction de leur appartenance à une communauté ou de leur connaissance des «minorités»? »

Source : https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/qu-est-ce-qu-un-sensitivity-reader-en-francais-20230328

Cérémonie des J.O., Last but not least

Enfin et surtout, je déplore que tout ce déballage de revendications jusqu’à la limite de l’outrance, de spectacles choquants et offensants dont certains malsains mettant en scène des enfants qui m’ont personnellement énormément révoltés se soient fait sous la férule du Comité International Olympique dont ce n’est absolument pas le mandat d’évoquer ces aspects, d’autant plus que cela se fasse avec pléthore d’argent public, donc payé avec les impôts de ces même personnes qu’on a décidé d’horrifier dans un spectacle qui aurait dû promouvoir l’esprit des jeux de la paix, de la tolérance et de la bienveillance entre tous les humains sans discrimination et surtout sans devenir un terreau de discorde ni de haine.

À Findhorn en Écosse, l’utopie écolo est devenue réalité

À Findhorn en Écosse, l’utopie écolo est devenue réalité

Depuis plus de soixante ans, un village écossais de cinq cents habitants fait figure de modèle : autosuffisant en alimentation, sans pesticides, avec éoliennes peintes et panneaux solaires… Prochaine étape : la neutralité carbone.

Findhorn (Écosse), reportage

Lorsqu’en 1962, le couple d’Anglais Eileen et Peter Caddy, leurs trois enfants, ainsi que leur amie canadienne Dorothy Maclean, s’installèrent dans une caravane située sur un terrain vague de la côte nord-est de l’Écosse, ils n’avaient pas en tête de fonder une communauté. À l’époque, les trois comparses, tout juste licenciés de l’hôtel de Cluny Hill tout proche, se retrouvaient sans logement. Vivant de maigres allocations sociales, le trio décida de démarrer un potager pour subvenir à ses besoins. Sans rien connaître du jardinage mais connectée avec les esprits de la nature, assure-t-elle, la petite troupe réussit à faire pousser quantité de légumes sur cette terre réputée infertile. La légende du projet Findhorn était née.

Le

Soixante ans plus tard, l’hôtel de Cluny Hill, immense bâtisse victorienne, a été racheté par la communauté et accueille désormais les touristes. Le terrain vague originel est devenu un écovillage New-Age, sorte d’écrin vert hors du temps, où de charmantes allées serpentent autour de maisons en bois et de sanctuaires de méditation ressemblant à des logis pour Hobbits. À quelques centaines de mètres au Nord se trouve le village originel de Findhorn, où l’on peut venir déguster son poisson frais en terrasse. Malgré ce cadre idyllique, le changement climatique menace, comme partout. La communauté, qui a toujours associé spiritualité et respect de l’environnement, s’est donné comme objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2030. Un pari ambitieux mais que l’écovillage, surnommé « Le Parc », pourrait bien remporter. De nombreux projets portés depuis quarante ans par la Fondation Findhorn permettent déjà aux 450 habitants du lieu de réduire drastiquement leur consommation d’énergie.

Un excellent article paru sur le site « Reporter.net » sur l’écovillage de Findhorn

Le "Findhorn Ecovillage", situé dans la baie de Findhorn, au nord de l’Écosse est le lieu où les idées de l'association sont mises en applicatio par une communauté spirituelle internationale

Ainsi, à l’ouest de l’écovillage, les jardins maraîchers de la Fondation, composés de trois immenses serres, abritent une trentaine de variétés de légumes cultivés tout au long de l’année selon les principes de la permaculture. C’est Jewels Kinnair, une quinquagénaire aux yeux rieurs, qui est en charge de leur supervision. Originaire de Liverpool (Angleterre), cette professeure de yoga a rejoint la communauté de Findhorn il y a neuf ans, après des années passées au sein du mouvement antinucléaire. Aujourd’hui, son militantisme s’incarne dans le soin qu’elle apporte à ses potagers : « En ce moment, nous plantons des tomates et nous allons y ajouter du basilic et des œillets d’Inde. Quand tout est mûr, c’est absolument magnifique. En ouvrant la porte le matin, on a envie de tout mettre en bouteille ! »

Jewels explique avec fierté qu’aucun pesticide n’est utilisé et que le compost récupéré chez les habitants sert d’engrais. Les récoltes servent principalement à nourrir les résidents et les quelques milliers de visiteurs, principalement végétariens, qui viennent chaque année pour méditer, apprendre à cuisiner avec des produits locaux et s’occuper d’un potager. En raison de la pandémie de Covid, les touristes ont disparu et les repas de groupes ont été interdits. Les membres de la communauté se sont contentés de venir deux fois par semaine chercher leur panier de légumes.

Le "Findhorn Ecovillage", situé dans la baie de Findhorn, au nord de l’Écosse est le lieu où les idées de l'association sont mises en applicatio par une communauté spirituelle internationale

« Les gens étaient dans des états de détresse mentale, parfois ils venaient juste pour discuter un peu », raconte Jewels. En avril dernier, alors que la vie de l’écovillage s’apprêtait à reprendre son cours normal, un homme a d’ailleurs mis le feu à deux bâtiments symboliques, le sanctuaire principal et le centre communautaire, où se prenaient les repas. « C’est encore très dur d’y penser », soupire Jewels. Depuis la fin du confinement en Écosse, les lieux de sociabilité de l’écovillage ont rouvert, comme le Phoenix Café et ses tables en bois arrondies. Les clients peuvent y payer leurs consommations avec des billets à l’effigie des trois fondateurs. Depuis 2002, la communauté dispose en effet de sa propre monnaie locale, l’Eko (un eko = une livre sterling). De nombreux projets communautaires ont pu voir le jour grâce aux prêts à faible taux d’intérêt de la « banque » de la communauté, Ekopia.

Le "Findhorn Ecovillage", situé dans la baie de Findhorn, au nord de l’Écosse est le lieu où les idées de l'association sont mises en applicatio par une communauté spirituelle internationale

Outre l’autonomie alimentaire, la communauté est aussi autonome pour ce qui concerne le traitement des eaux usés : elle a construit, en 1995, ce qu’elle appelle la « machine vivante ». À l’intérieur d’une serre, deux longues rangées de bassins hébergent des plantes vertes flottantes. Leurs longues racines permettent le développement de micro-organismes qui, à leur tour, se nourrissent des agents polluants et purifient l’eau. Le tout sans produits chimiques. Des économies d’énergie importantes sont par ailleurs réalisées puisque l’ensemble est construit de façon à ce que l’eau transite naturellement d’un bassin à l’autre, sans pompage. Les ventilateurs, qui envoient de l’oxygène dans les bassins pour accélérer le processus, fonctionnent quant à eux avec l’électricité produite localement. La « machine vivante » peut traiter 72 mètres cubes d’eau par jour, soit l’équivalent du volume produit par environ 400 personnes. Lorsque les touristes arrivent, l’écovillage peut accueillir jusqu’à 150 personnes supplémentaires, ce qui occasionne un surplus de travail pour les plantes. « Les systèmes naturels, de par leur conception, sont robustes. Ils peuvent supporter des surcharges à court terme », dit à Reporterre Michael Shaw, membre de la communauté depuis presque cinquante ans et ingénieur créateur de la « machine vivante ». Une fois traitée, l’eau peut retourner dans la nappe phréatique locale… ou alimenter les pompes à chaleur du Parc.

Le "Findhorn Ecovillage", situé dans la baie de Findhorn, au nord de l’Écosse est le lieu où les idées de l'association sont mises en applicatio par une communauté spirituelle internationale

Les constructions les plus récentes sont en effet équipées de cette technologie. Le reste des bâtiments est chauffé par une chaudière à bois centrale ainsi que par des chaudières à gaz et à bois individuelles. Les maisons les plus modernes disposent également d’un double voire d’un triple vitrage. Et sont souvent orientées plein Sud, de façon à faire le plein de lumière et de chaleur naturelle. Par ailleurs, bon nombre de toits sont aujourd’hui recouverts de panneaux solaires. Les habitants de l’écovillage ont également à cœur de construire des maisons avec des matériaux locaux et ce depuis toujours. Roger Doudna, 78 ans, en sait quelque chose. Cet Américain venu du Kansas, séduit par la communauté de Findhorn au milieu des années 1970, a construit la première maison permanente du Parc en 1986 en… fûts de whisky. « Il y avait des chutes dans la tonnellerie à côté et les gens qui travaillaient là-bas m’ont proposé de les acheter, ils ne savaient pas quoi en faire. Après un temps de réflexion, j’ai fini par accepter et j’ai construit ma maison en un an avec l’aide des gens de la communauté, visiteurs compris. »

« J’ai construit ma maison en fûts de whisky. »

Certes, tout n’est pas parfait : les habitants des caravanes de la première heure se chauffent toujours avec des bouteilles de propane. L’objectif est de les équiper de pompes à chaleur dans un avenir proche, explique Roger Doudna, qui est aujourd’hui chargé de la réduction de l’empreinte carbone. Ce qui devrait cependant conduire à d’autres problèmes logistiques : le village devra alors se doter de nouveaux câbles souterrains et produire plus d’électricité.

Le "Findhorn Ecovillage", situé dans la baie de Findhorn, au nord de l’Écosse est le lieu où les idées de l'association sont mises en applicatio par une communauté spirituelle internationale

Pour le moment, la Fondation Findhorn dispose de trois éoliennes plantées en bordure de l’écovillage. Leur puissance totale est de 625 kilowatts. Ces dernières, avec l’équipement photovoltaïque présent sur le site, assurent 100 % des besoins en électricité de la communauté. Lorsque le vent ne souffle pas assez fort, l’écovillage achète l’électricité au réseau national et la revend lorsque trop d’énergie est produite et ne peut être consommée sur place.

Achetées en 2006, les éoliennes richement décorées par les habitants devraient se maintenir jusqu’en 2035. Le village ne prévoit pas d’en installer de nouvelles. « À l’époque, nous voulions de l’électricité verte mais c’était compliqué d’en trouver, le mieux était donc de la produire nous-même. Aujourd’hui, il est beaucoup plus simple d’avoir de l’énergie renouvelable depuis le réseau national donc ce n’est plus vraiment justifié », explique Duncan Easter, manager au Findhorn Wind Park. Le démantèlement de ces moulins à vent modernes risque cependant de signer la fin d’une époque pour la communauté. « J’espère qu’elles vont nous tenir encore quelques années. Avec un peu de chance, je prendrai ma retraite en même temps qu’elles », sourit Duncan. Ces éoliennes servent également à alimenter les cinq voitures électriques des habitants de la communauté. « Nous essayons toujours de remplir les voitures afin de maximiser les trajets », souligne María Ancochea, qui gère le Sunflower, un Bed & Breakfast cossu situé au cœur de l’écovillage.

Le "Findhorn Ecovillage", situé dans la baie de Findhorn, au nord de l’Écosse est le lieu où les idées de l'association sont mises en applicatio par une communauté spirituelle internationale

Juste avant que le Covid frappe en mars 2020, l’empreinte carbone de la communauté s’élevait à environ 7,4 tonnes équivalent CO2 par an par habitant, peut-on lire dans le rapport annuel 2019 du Park Ecovillage Trust. L’Accord de Paris recommande deux tonnes d’équivalent CO2 par personne d’ici 2050. Comment expliquer un niveau aussi élevé avec autant d’initiatives écolos ? « 60 % de notre empreinte carbone tient aux trajets en avion effectués par les touristes et les membres de la communauté », explique Roger Doudna. L’écovillage est en effet un lieu spirituel très populaire dans le monde entier.

Près de 4 000 visiteurs de cinquante nationalités différentes s’y rendent chaque année pour vivre au rythme de la communauté. Les stages représentent d’ailleurs la principale source de revenus du village, raison pour laquelle la Fondation peut difficilement y renoncer. « Nous voulons proposer plus d’activités en ligne et nous financer davantage via des levées de fonds. Par ailleurs, de plus en plus de gens viennent en train ou en bus », plaide Roger Doudna. Pas sûr, cependant, que les hordes de touristes renoncent à prendre l’avion d’ici à la fin de la décennie.

Allaitement : de nouvelles découvertes

Allaitement : de nouvelles découvertes

Allaitements excellentes nouvelles !

Il a toujours été évident que lait maternel était l’aliment naturel par excellence pour un bébé jusqu’à ce qu’il puisse progressivement se nourrir d’aliments solides. Il a fallu attendre l’arrivée du lobby des produits laitiers pour que, par l’intermédiaire des médecins, apparaisse l’idée que le lait maternel n’était pas l’aliment idéal pour les bébés. Rappelons-nous tout de même qu’à une époque, les médecins expliquaient aux femmes qui venaient d’accoucher que le lait de vache maternisé était supérieur en qualité au lait maternel !

Aujourd’hui, cela paraît inconcevable.

 

Les bienfaits déjà connus des avantages de l’allaitement maternel :

D’innombrables études montrent désormais les bienfaits incontestables de l’allaitement maternel à la fois pour la santé du bébé, et donc de l’adulte en devenir, mais également pour la maman.

(suite…)

La méthode Phil Stutz, un documentaire émouvant

La méthode Phil Stutz, un documentaire émouvant

La méthode Phil Stutz, un documentaire émouvant

Le documentaire Netflix « Stutz » de Jonah Hill sur son thérapeute est une ode à l’amitié et à la bonté, c’est également un exemple d’innovation psychologique dans laquelle le psychiatre devient soudainement le patient qui révèle ses vulnérabilités…

Un article de l’excellent site « Nos Pensées »

Rédigé et vérifié par la Psychologue Valeria Sabater.

Qui est Phil Stutz ?

Quiconque n’a pas vu le documentaire Netflix « Stuzt » manquera l’un des contenus les plus extraordinaires et les plus émouvants de cette plateforme. L’acteur et réalisateur Jonah Hill créa cette production en hommage à son thérapeute, la personne qui lui offrit les outils nécessaires pour gérer son insécurité. C’est un cadeau audiovisuel aussi inspirant que révolutionnaire.

Tout au long de l’histoire, de nombreuses personnalités honorèrent leurs professionnels de la santé mentale, ceux qui changèrent leur vie. Un exemple était la poète américaine moderniste, avec les initiales HD, qui publia Hommage à Freud pour montrer comment le père de la psychanalyse l’aida quand elle était le plus perdue.

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Qui est Jonah Hill ?

Jonah Hill, comédien de renom et double nominé aux Oscars fait plus que rendre hommage à son psychiatre. Les deux nous invitent à une conversation courageuse et honnête sur la santé mentale, la vulnérabilité et les défauts humains. Ce sont deux hommes unis par un lien très chaleureux et émotionnel, dans lequel c’est le thérapeute lui-même qui devient patient, révélant ses labyrinthes intérieurs…

N’importe qui peut prendre une expérience désagréable et la transformer en opportunité.

Phil Stutz n’est pas un psychiatre commun, il jure, il est directif avec ses patients, il plaisante librement et il n’hésite pas à s’ouvrir émotionnellement.

 

En savoir plus sur Phil Stutz

Phil Stutz est le psychiatre américain qui développa l’une des techniques les plus innovantes pour optimiser le potentiel humain. Au cours de sa longue carrière professionnelle, il fut psychologue pénitentiaire pour différentes prisons, telles que Rikers Island. Il fut également l’un des psychologues privés les plus prestigieux de la grande pomme.

Dans les années 80, il s’installe à Los Angeles, devenant pour certains médias le “psychiatre le plus recherché d’Hollywood”. Il aida des milliers d’écrivains, d’artistes, de producteurs et de PDG à faire face à leurs insécurités, leurs traumatismes et leurs problèmes, éveillant leur approche créative et curative.

Nous connaissons par ailleurs Phil Stutz pour son livre La Méthode : les outils qui activeront votre force intérieure pour changer votre vie (2012), écrit en collaboration avec le thérapeute Barry Michels. Dans cet ouvrage, ils proposent une approche thérapeutique innovante reposant sur les outils, les mécanismes et les ressources que nous pouvons tous développer en activant nos “forces supérieures” pour résoudre les problèmes.

Les ‘outils’ transforment les problèmes en possibilités et donnent aux gens un élan et l’idée qu’ils peuvent apporter de grands changements.”

Le documentaire, un hommage qui met les âmes à nu

Dans le documentaire, Jonah Hill nous invite à assister à un voyage perspicace dans l’esprit de son thérapeute Phil Stutz. Au début, on pensait que celui qui mettrait sa vie à nu serait l’acteur lui-même. Nous prenons néanmoins rapidement conscience de sa véritable finalité. “Je fais un film sur toi, pas sur moi.” Jonah ne se concentrera pas seulement sur ses problèmes. Presque toute l’attention se concentre sur son psychiatre, Phil Stutz.

 

Hill utilise des astuces de cinéma pour développer ce qui ressemble à une séance de thérapie. Il utilise le noir et blanc pour créer de l’intimité et même produire de la tendresse, qui surgit presque dès le premier instant des deux protagonistes. C’est lui qui pose le plus de questions pour que son psychiatre nous présente sa méthode, une technique reposant sur les solutions qui utilise la visualisation de cartes.

Pouls faible et esprit prodigieux

Phil Stutz a la maladie de Parkinson. On s’en aperçoit immédiatement lorsqu’il prend une de ses fameuses cartes pour illustrer ses outils. Son geste est fragile et il peut à peine exécuter cette technique qui l’accompagna tout au long de sa vie professionnelle. Cependant, cela ne l’empêche pas de nous transmettre ses techniques et enseigner à chacun d’entre nous.

Selon Stutz, nous pouvons tous changer notre état émotionnel presque immédiatement en prenant des expériences et des pensées désagréables et en les transformant en opportunités. Mais quelque chose comme ça nécessite des stratégies, les mêmes qui améliorèrent la vie de Jonah Hill et de centaines de ses patients.

Les outils de Phil Stutz

Dans le livre La Méthode on apprend que toute crise psychologique ou existentielle est, en effet, une opportunité de croissance personnelle et d’évolution. Pour ce faire, vous devez utiliser les “outils”, qui activent ces forces internes que nous avons tous et que nous devons développer. Stutz les illustre de manière pédagogique dans le documentaire. Ce sont les suivants :

  • La réalité. Nous devons prendre conscience que notre vie sera dominée par trois aspects: la douleur, l’incertitude et le travail constant. Le dernier élément nous permettra de gérer les deux premiers.
  • La force vitale. Il y a trois forces qui définissent qui vous êtes et comment vous pouvez améliorer votre existence. La première est la relation avec votre corps. La seconde est la relation avec les autres, la dernière étant la relation avec vous-même.
  • Partie X. Nous avons tous une zone sombre qui empêche le changement. C’est cette résistance qui, comme un méchant, entrave tout.
  • Le collier de perles. La vie peut se voir comme un collier avec différentes pierres serties. Chaque pierre est une action. Ce sont toutes les tâches, efforts et activités que nous réalisons au quotidien. Certains auront leur point sombre et imparfait, mais nous pouvons toujours rendre la prochaine perle plus parfaite et plus belle.
  • Le royaume de l’illusion. Selon Stutz, nous nous concentrons tous sur l’atteinte de la perfection. Un travail parfait, un partenaire parfait… Cependant, tout cela nous fait souffrir.

Les enseignements de Phil Stutz doivent s’observer dans ses dessins pour être mieux compris. Ensuite, on peut fermer les yeux et s’y plonger pour en saisir le sens.

Un exercice de merveilleuse vulnérabilité

Le documentaire propose une réflexion émouvante sur Jonah Hill, la star, et sur son thérapeute, Stutz, le psychiatre qui lutte contre l’avancée irrésistible de sa maladie. La première laisse entrevoir ses problèmes d’anxiété, d’insécurité, de vide, de honte, son passé en surpoids et la mort de son frère.

Stutz dévoile son âme devant la caméra. Il évoque également la mort de son jeune frère et cette relation complexe avec sa mère qui limita, d’une certaine manière, sa capacité à créer des liens émotionnels. Il n’hésite pas à parler de sa maladie, de la façon dont elle va au-delà de ce tremblement de mains, de ce corps rigide contre lequel il se bat chaque jour.

Jonah et Stutz parlent de santé mentale à travers l’honnêteté, la vulnérabilité et l’amour. Ce ne sont pas seulement des patients et des thérapeutes, ce sont deux amis qui partagent des histoires similaires et qui n’hésitent pas à se dire “je t’aime” en plaisantant.

Pourquoi ces types de productions sont-ils nécessaires ?

Le documentaire de Stutz résonne en nous émotionnellement. Il est innovant, chaleureux, réfléchi et drôle. Ce n’est pas un produit de remplissage sur Netflix. C’est une production nécessaire et courageuse que nous devrions tous découvrir. Il est vrai que nous vivons à une époque où de plus en plus de célébrités parlent de leur santé mentale et que beaucoup voient cela comme quelque chose qui est simplement « à la mode ». Mais ce n’est pas comme ça…

S’il faut parler davantage des problèmes psychologiques, c’est pour éliminer la stigmatisation. Nous avons en effet besoin de témoignages collectifs pour comprendre que tout le monde, à un moment donné, va vivre ces expériences.

Cependant, cette fois, et grâce à Jonah Hill, nous ne voyons pas simplement une autre star nous révéler ses problèmes. De plus, il nous amène un psychiatre capable de partager des outils, tout en révélant ses propres problèmes, tristesses et vulnérabilités. Car même ceux qui ont les connaissances pour nous sortir de nos trous noirs ne sont pas à l’abri de la souffrance de la vie.