Impressions de la légendaire cérémonie des J.O. # 33

Impressions de la légendaire cérémonie des J.O. # 33

Mes impressions de la cérémonie des J.O.

Comme des millions de personnes j’ai assisté en fin de semaine au spectacle retransmis à la télévision publique de la cérémonie d’ouverture des trente-troisièmes Jeux olympique modernes de Paris 2024.

J.O. Paris 2024, cérémonie ouverture : quels souvenirs subsisteront de ces 33° olympiades ?

Je dois avouer que je suis passé par des émotions diverses au fil des tableaux qui nous ont été présentés au cours de cette soirée mémorable de la cérémonie des J.O. à plus d’un titre.
Je ne sais pas encore quels souvenirs sportifs nous retiendrons de cette dernière olympiade, nous le saurons en faisant le bilan final mais il semble que certaines compétitions se révèlent enthousiasmantes. Je tiens toutefois à m’exprimer sur l’impact de la cérémonie des J.O. en elle-même et des impressions durables que cet événement m’a laissé.
Cela fait maintenant une semaine que cette exhibition a eu lieu et un certain nombre de réflexions persistent dans mon esprit.

Présentation de l’article

Dans cet article j’évoquerai d’abord ma position par rapport à la gouvernance du Comité international olympique en général, globalement à son éthique, l’organisation des jeux, comment il gère ses relations avec les pays, ses dirigeants, les athlètes, les bénévoles et le public et avec ses détracteurs éventuellement et plus spécifiquement concernant l’organisation de cette cérémonie des J.O. de Paris 2024.
Dans un second plan, je mentionnerai mes impressions ressenties lors de cette cérémonie des J.O. concernant le contenu des prestations qui, comme dans toutes cérémonies d’ouverture a été riche de symbolismes, de représentations et de suggestions dont le but est de faire la promotion de la philosophie de la nation-hôte des Jeux et dont le but est de livrer un portrait avantageux et fidèle de la communauté nationale.

Certains tableaux m’ont particulièrement interpellé, d’entrée celui des trois enfants évoluant dans les égouts parisiens, menés par un personnage me rappellant Charon « le passeur d’âmes» aidant les morts à traverser le Styx dans sa barque, ce même personnage revenant en fil rouge tout au long de la cérémonie pour transmettre la Flamme jusqu’à la fin.

Je conclurai mon article par des considérations générales sur les valeurs traditionnellement véhiculées par les cérémonie des J.O, Paix, harmonie entre les peuples, inclusion le tout dans un environnement de neutralité ce qui ne veut pas non plus dire de non-implication politique, mais à condition que cette neutralité se rapproche le plus possible de notions universelles, non clivantes et c’est là, à mon avis où, cette cérémonie d’ouverture à péché à plusieurs niveaux.

L’idée de base de faire la promotion du sport et des valeurs olympiques est tout à fait louable, fantastique et indiscutable, malheureusement, d’avoir confié cette noble tâche de piloter la cérémonie des J.O. à un organisme qui cumule les critiques à de nombreux niveaux devient de plus en plus problématique ; il convient ici de relever un premier point :

« Les jeux payent les jeux » = c’est une légende totalement fausse sans aucune exception !

Cette maxime souvent avancée par le CIO et de multiples comités organisateurs n’a jamais été vraie, au contraire, chaque bilan financier des olympiades modernes a toujours été déficitaire et a donc été renfloué par les impôts des contribuables, sans exception aucune !
En effet, que ce soit le Japon, les USA, la Russie, la Chine, Corée du Sud, Angleterre, Brésil, Grèce, Italie, …, tous ont dû éponger les pertes ; en France pour les JO d’hiver d’Albertville, la ville de Grenoble a payé pendant 27 ans ce qui pourtant ne correspondait qu’à 20% du déficit de ces jeux et à donc augmenté les impôts locaux des résidents de 240 % !!!….

Je vois venir les questions : mais qui a donc payé la plus grosse part, les 80 % restants ?
Et bien c’est l’État, donc les Français par leurs impôts qui ont soldé le reliquat.

Organiser les J.O. n’a jamais constitué un bénéfice financier mais plutôt un gouffre comblé par nos impôts. Ceux de Paris 2024 ne feront pas exception à la tradition

Mais certains me rétorqueront que la promotion de la France par cette magnifique vitrine que représente un événement planétaire organisé sur le sol national au moyen d’une cérémonie des J.O. éclatante mérite un tel effort collectif, soit… Mais qu’on n’utilise pas l’argument de la rentabilité économique, c’est faux, ça l’a toujours été malgré les promesses faites à chaque nouvelle tentative d’olympiade, le résultat à toujours été un déficit colossal qui a dû être au final financé par les populations.

De plus, le ruissellement promis par l’organisation n’est jamais à la hauteur ou très difficilement quantifiable avec précision. L’investissement des J.O. Paris 2024 s’avère déjà abyssal avec une estimation provisoire officielle atteignant 9 milliards d’€ et qui va continuer d’augmenter comme à chaque événement.

Sur le site officiel des J.O. de Paris 2024, il nous est annoncé que cet événement se chiffrera à 4,38 milliards d’€ pour le budget du CIO et que cette somme sera assumée en  » quasi-intégralité – 96 % — par des recettes privées et que 4 % restants pour le financement de l’organisation des jeux paralympiques seront assumés par du financement public. » SOURCES = https://olympics.com/fr/paris-2024/comite/nos-responsabilites/financement-des-jeux

Le gros problème de cette estimation de 4,38 M€ c’est que ne sont pas inclus un grand nombre de dépenses, de coûts, par exemple les efforts colossaux qui ont été entrepris par la ville de Paris pour tenter de rendre la Seine potable ne sont pas comptabilisés, la facture s’élevant à 1,4 milliard d’€ pour le résultat que l’on connaît. Des estimations raisonnables avancent la somme de 16 ou 17 milliards d’euros comme bilan final de ces jeux, c’est à dire que les contribuables auront à financer une douzaine de milliards d’€, comme ce fut déjà le cas par le passé, on comprend mieux pourquoi les villes candidates à accueillir les JO deviennent de plus en plus rares : Paris n’a eu aucune concurrente pour cette organisation des Jeux de 2024, ce qui n’a pas empêché d’organiser des réunions somptueuses et des dépenses fastueuses pour ratifier cette attribution…

Être employé du CIO est très lucratif ! 

On ne peut cacher que le CIO et les Comités Organisateurs vivent grand-train : salaires faramineux, primes généreuses, avantages conséquents indécents, parallèlement les athlètes qui font le spectacle ne touchent rien du tout pour leur participation = ce sont les fédérations et les États qui assument les primes que se méritent les athlètes vainqueurs, par exemple les sportifs français gagnent 80.000€ pour une médaille d’or, 40.000 pour l’argent et 20.000 pour le bronze, mais l’essentiel c’est de participer n’est-ce pas ?

De la fierté d’être bénévole aux JO.

« On est fiers d’accueillir les 45 000 volontaires dans la grande équipe de Paris 2024 ! « 

Tony Estanguet, Président de Paris 2024.

https://presse.paris2024.org/actualites/paris-2024-mobilisera-45-000-volontaires-pour-les-jeux-olympiques-et-paralympiques-de-2024-tout-ce-quil-faut-savoir-pour-faire-partie-de-laventure-6df0-e0190.html


Le COJO de Paris a reçu plus de 300.000 demandes de bénévolat pour retenir 45.000 candidats qui se sont consacrés à toutes les tâches de soutien logistique en ne comptant pas leurs heures ni leur énergie pour que ces jeux gardent un souvenir impérissable, il faut leur lever respectueusement nos chapeaux…
La plupart des manifestations ne peuvent pas se passer de cette précieuse participation citoyenne que représentent les bénévoles, tous se sont engagés à signer et à respecter la « CHARTE DU VOLONTARIAT OLYMPIQUE ET PARALYMPIQUE »
(https://medias.paris2024.org/uploads/2021/09/Paris2024-210507-VOL-Projet-de-Charte-du-VOP-VF-4.pdf) qui a été décrété par la Loi du 29 mars 2018, certains bénévoles étant soumis à des horaires « athlétiques » les employant parfois 12 à 14 heures par jour, mais il faut dire que la durée est limitée, malgré tout on ne peut s’empêcher de comparer les traitements opposés de ces bénévoles et des athlètes aux traitements des employés CIO et des vedettes qui sont engagées pour animer les shows.

Pour preuve, il suffit de constater avec quelle désinvolture certains bénévoles ont été évincés abruptement, avec suppressions de leurs accréditations et des quelques privilèges qui leur avaient été promis pour la raison d’une « baisse d’activité » alors que la plupart avaient fait de grandes concessions pour vivre ces moments uniques !


Mes premières réserves concernent donc cette disparité que je constate entre ces dépenses colossales pour faire fonctionner un organisme pléthorique qui au fil des années s’est installé dans un confort douillet en bénéficiant de nombreux privilèges dans le but d’organiser des jeux qui vantent les bienfaits du sport, de la compétition dans le respect de ses adversaires, de la promotion des grandes et belles valeurs morales de l’olympisme, de l’inclusivité, de l’honneur et de la paix universelle entre les humains.
Il y a bien sûr une immensité entre ce qui est la théorie de ce que doit être la pratique, ces jeux de Paris 2024 se sont voulu également représenter l’égalité Homme-Femme, la tolérance entre les êtres et le non-jugement, j’avoue que la vision du discours du Président de Paris 2024 T
ony Estanguet et de cette bénévole qui tendait servilement un parapluie afin qu’il ne mouille pas son joli costard m’a laissé totalement perplexe…
Certains se sont félicités de cette image d’inclusion (?) j’aurais aimé que Monsieur Estanguet demande à la jeune femme de venir le rejoindre sous le parapluie afin qu’elle aussi soit protégée, il me semble que ça, ça serait de l’inclusion… 

Cérémonie des JO : impression-ceremonie-jo-mon-carre-de-sable

Le CIO défenseur de l’égalité sociétale en général et HOMME – FEMME en particulier ?

Cela dit, mon but n’est pas de dérouler inutilement tous les irritants qui sont légions concernant le Comité organisateur des JO, financement occulte, soupçons avérés de trafic d’influence, malversations, exploitation humaine, etc, pour s’en persuader je conseille le visionnage de cette excellente vidéo très édifiante :


Enquête sur le Côté Obscur des JO de Paris | Idriss Aberkane reçoit Romain Molina : 

cérémonie des J.O., des sentiments très partagés sur le message transmis

Certaines scènes de l’ouverture de cette cérémonie des JO de Paris 2024 m’ont particulièrement interpellées, une bonne partie m’ont semblé réussies, très esthétiques, il faut avouer que le cadre de la capitale française est magique et a été exploité de manière fabuleuse, bravo !

Évocations mythologiques, historiques, Assasins creed, apologie du wokisme…


D’autres par contre m’ont dérangé, certaines m’ont même choqué et laissé perplexe.
Tout a commencé par ce tableau des trois jeunes personnes qui évoluent dans les catacombes et égouts parisiens avec la flamme olympique, si je comprends la référence originelle telle n’a pas été ma surprise teintée d’effroi de voir ces jeunes qui, pour traverser le fleuve, sont pris en charge par un énigmatique personnage cagoulé et masqué qui va les prendre en charge sur sa barque.
Cette scène m’a fait immédiatement penser à Charon le « passeur d’âmes » dont le rôle dans la mythologie était de faire traverser le Styx aux morts dans sa barque en échange d’une obole. Visiblement, cette obole fut la flamme olympique puisque nous n’avons plus jamais revu ces enfants qui ont en définitive totalement disparu dans le néant, alors que la flamme a continué son chemin jusqu’au final par les soins de ce mystérieux relayeur masqué …
Tout le monde se pose des questions : que sont devenus ces enfants ?

Des questions lancinantes plombent cette cérémonie des J.O.

Quelle symbolique ce tableau voulait-il transmettre ? Que représentait ce personnage ? : certains y ont vu une référence à « Assassin’s Creed » (traduction française = le credo de l’assassin (!)), un jeu vidéo développé par Ubisoft en 2007 qui met en exergue une histoire passionnante, avec deux organisations secrètes qui se livrent une lutte sanguinaire pour imposer leur vision du bien commun.
Tout cela me laisse un sentiment de malaise persistant.

Viennent ensuite des images d’hommage à des femmes françaises qui se sont illustrées dans notre histoire, jusqu’à Marie Antoinette qui a poussé la chansonnette révolutionnaire avec sa tête sous le bras le tout se terminant dans une explosion rouge-sang sur la façade de la conciergerie, le lieu mythique où la reine a été emprisonnée jusqu’à sa décapitation.

D’ailleurs, la séquence du spectacle se déroulant à la Conciergerie est intitulée «Liberté». Sauf que Patrick Boucheron a inscrit ce mot, sans doute le plus beau de la langue française, en lettres de sang. La nuance est de taille et nous sommes en mesure de rappeler en écho la phrase que Manon Roland prononça au moment de monter, elle aussi, sur l’échafaud : «Liberté ! que de crimes on commet en ton nom !» Phrase célèbre, si profonde, que Patrick Boucheron et ses contempteurs ont travestie aux yeux de milliards de personnes à travers le monde, faisant accroire l’idée que la Révolution se résumait à la Terreur et s’incarnait dans elle.

Par Loris Chavanette

Publié le 29/07/2024 : https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/avec-l-image-de-marie-antoinette-decapitee-la-ceremonie-d-ouverture-des-jo-a-reduit-la-revolution-a-la-terreur-20240729

Exposition de l’idéologie woke dans de nombreux plans de cette cérémonie des J.O. tels que les scènes de défilés qui, certes, pour être avant-gardistes n’en ont pas moins déstabilisé beaucoup de personnes Cette surexposition du wokisme omniprésent ne reflète absolument pas une représentation fidèle de la conscience populaire ni même encore moins des valeurs de la population. Une telle dissonance n’a pas manqué de provoquer un profond émoi de la part des spectateurs et même un sentiment de désaccord parfois violent chez les plus « classiques » d’entre nous. Ceci a entraîné un sentiment de rejet vis-à-vis de ce spectacle par une part importante de la population, exhibition qui a plutôt été ressentie comme une caricature burlesque totalement non représentative de la société française, cette représentation nullement fidèle de nos valeurs reflète plutôt un fantasme irréaliste de certaines élites minoritaires que les concepteurs du spectacle ont souhaité mettre en lumière.

Ça n’a pas été mon cas, mais beaucoup ont été également choqué par la référence explicite au trouple et à la fantaisie de liberté sexuelle (débridée?) évoquée dans ce tableau avec un clin-d’oeil complice à la littérature, au cinéma et au libertinage dont la France n’a pas manqué d’être très souvent la représentation et la porte-parole de cet anti-conformisme en combattant l’hypocrisie un peu bourgeoise et réactionnaire.

Le pastiche de la « Cène », le cœur de la polémique et des critiques acerbes à l’égard de la cérémonie des J.O.

 Par contre, mon sang n’a fait qu’un tour en contemplant le spectacle monstrueux — je n’ai pas d’autre mot – de ce pastiche de la Cène, non seulement pour l’affront qu’ont pu ressentir de fervents croyants et de se sentir ainsi blessés profondément par ces images inutiles et offensantes, mais avant tout, mon sentiment d’horreur s’est exprimé par la présence inattendue de cette jeune fille au milieu de toute cette masse d’adultes et le summum, le geste très clair de cet homme qui a fait le geste très limpide d’égorgement à l’attention de cette enfant m’a totalement révulsé !

J’ai vu beaucoup de vulgarité s’exprimer dans ces spectacles, beaucoup de comportements qui m’ont semblé irrespectueux, blessants, méprisants inutilement…

Mais autant préoccupant, il me reste un profond sentiment de malaise quant aux objectifs poursuivis par ce spectacle qui a su pourtant nous offrir des moments féeriques autant que profondément navrant parfois bien pires.

Que dire également de cette chevauchée qui a duré si longtemps et m’a fait furieusement penser à un des cavaliers de l’Apocalypse, toujours le même énigmatique personnage que l’on a bien voulu nous mentionner qu’il s’agissait de Jeanne D’Arc ou autre, que la Cène n’était pas la Cène mais le festin des dieux grecs, le fait est qu’il y a eu tellement de volte-faces et de revirements dans les explications données concernant les justifications qui n’ont fait au final que s’enfoncer encore plus les communicants pourtant très compétents et fort bien payés. Tout cela a donné un fort relent d’amateurisme à cet événement.

Que penser de l’impact de cette cérémonie des J.O. ?

En conclusion, cette cérémonie des J.O. m’a laissé un profond sentiment de déception, doublé d’une colère sourde concernant les contenus des tableaux qui se sont avérés si déstabilisants pour la population moyenne, qu’ils ont été ressentis comme portant atteinte à leur sensibilité, certains portant même outrage à leur morale et leurs valeurs avec d’autant plus de violence que ces attaques ont été ressenties comme gratuites, jusqu’à Jean Luc Mélanchon, qu’on ne peut nullement taxer de « croyants – friendly » qui a mentionné que ces scènes étaient inutilement blessantes pour l’ensemble des Chrétiens…

La défense des opprimés d’avant-hier se ferait-elle en harcelant des innocents ?

Ce qui m’interpelle le plus, c’est que cette idéologie qui est portée comme un étendard de la défense des opprimés, des minorités visibles et ostracisées, nécessite de mettre un terme à ces injustices en combattant violemment une partie de la population, en l’occurrence les mâles blancs occidentaux de plus de 50 ans qui selon cette doctrine portent la quasi intégrale responsabilité de toute la misère du monde.

Le wokisme dont il est question a émergé à la suite d’événements survenus dans une université américaine qui ont fortement marqué les esprits : Evergreen State College, une université d’arts libéraux située à Olympia dans l’État de Washington. Depuis, cette doctrine a muté inégalement dans le monde, principalement dans les pays occidentaux au point que l’on y associe maintenant la « Cancel culture » ou « culture de l’annulation »
Tout nouvellement, il s’ensuit, dans la foulée de l’effacement un nouveau métier qui est celui de « sensitivity reader »

« Plusieurs appellations sont utilisées dans la presse: des expressions politiquement correctes comme «conseillers culturels», «correcteurs de sensibilité», mais aussi plus radicales comme «censeurs littéraires». Littéralement «lecteurs sensibles», c’est-à-dire qui ressentent vivement certains phénomènes et peuvent en être affectés – selon la définition que donne l’Académie française au terme «sensible» -, comment appeler ces personnes recrutées en fonction de leur appartenance à une communauté ou de leur connaissance des «minorités»? »

Source : https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/qu-est-ce-qu-un-sensitivity-reader-en-francais-20230328

Cérémonie des J.O., Last but not least

Enfin et surtout, je déplore que tout ce déballage de revendications jusqu’à la limite de l’outrance, de spectacles choquants et offensants dont certains malsains mettant en scène des enfants qui m’ont personnellement énormément révoltés se soient fait sous la férule du Comité International Olympique dont ce n’est absolument pas le mandat d’évoquer ces aspects, d’autant plus que cela se fasse avec pléthore d’argent public, donc payé avec les impôts de ces même personnes qu’on a décidé d’horrifier dans un spectacle qui aurait dû promouvoir l’esprit des jeux de la paix, de la tolérance et de la bienveillance entre tous les humains sans discrimination et surtout sans devenir un terreau de discorde ni de haine.

De l’inéluctabilité d’une révolution historique

De l’inéluctabilité d’une révolution historique

L’impact prépondérant de l’activité humaine sur son environnement

Nous vivons dans une société qui se trouve à un moment charnière de l’évolution, sans aucun doute à l’aube d’un épisode critique dans la progression d’une civilisation ; de son développement et de ses choix stratégiques multiples, la détermination du sort de toute l’humanité est intimement intriquée et dépendante et sa survie même est dorénavant engagée tant ces impacts décisionnels seront prégnants sur la destinée de non seulement l’ensemble des civilisations humaines, mais également de toutes les espèces, faune flore et même sur l’impact planétaire dans son ensemble.

Méconnaissance des impacts révolutionnaires dans la destinée humaine

Un grand nombre de personnes pensent que les révolutions n’ont conduit à rien dans le processus de notre évolution, à mon humble avis c’est loin d’être la réalité : il faudrait pour cela avoir une définition claire de ce qu’est une révolution est de quels sont ses résultats dans le temps – et dans l’Histoire – pour en déterminer les bienfaits et par extension affirmer qui sont des bénéfices ou des inconvénients ceux qui ont permis de décider si telle révolution a été un fiasco ou une victoire…
Bien évidemment, on peut se douter que le résultat de cette investigation est aléatoire et sujet à controverse.

Faire une exploration pragmatique et neutre des mouvement révolutionnaires

Il ne faut bien sûr pas faire l’erreur fréquente de figer un épisode précis dans le temps et dans l’histoire pour en émettre un jugement partiel (et surtout a posteriori), en plus que d’avoir une vision trop partielle du déroulement des événements, des forces en présence et de la chronologie de l’ensemble dans son contexte historique.

Des exemples concrets :

Sujet assimilé : La révolution néolithique

Sans doute une des première révolution des civilisations humaines documentée. C’est la période qui a entraîné le passage du nomadisme et de l’itinérance des tribus de chasseurs cueilleurs vers une organisation sédentaire notamment avec la découverte de l’agriculture et de la domestication: ce changement de paradigme a entraîné un bouleversement de la société en imposant des spécialisations tels que des cultivateurs, des soldats, des bâtisseurs, etc.
Ces bouleversements sont communément acceptés comme représentant un bond civilisationnel de l’humanité, ce qui fait que cette révolution n’a pratiquement aucun détracteur tellement ses effets font partie intégrante de notre façon de fonctionner et est encore la manière basique de vivre à notre époque.

sujet typique de discorde : la Révolution française

La révolution française est un exemple de ce relativisme qui permet autant aux défenseurs de ses acquis de mettre en valeur par exemple la disparition de la Royauté absolue au profit d’une monarchie « affaiblie » chapeautée par une Assemblée constitutionnelle, de la suppression des avantages indécents de la classe constituée par la noblesse. Les détracteurs avanceront par contre que ce bouleversement aura permis à terme d’instaurer une nouvelle société dans laquelle la bourgeoisie finira par prendre l’ascendant et remplacer les nobles ayant été écartés de force : la nature ayant horreur du vide.
Selon la période de référence choisie, on assiste à un jugement différent selon qu’il est choisi l’époque de la Terreur, de Napoléon, de la restauration, du Premier empire, de la Commune, …
À mon sens, un élément déclencheur important a été la confrontation entre les Girondins et les Jacobins, à notre époque encore (et sans doute plus que jamais) c’est la conception centralisée de l’organisation de l’État qui est le modèle incontournable de fonctionnement de nos institutions.
En résumé, on peut toutefois en conclure que cette révolution a permis d’édicter la fameuse Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen que beaucoup de démocraties nous ont emprunté par la suite, il est également important de mentionner que ce XVIII° siècle est un véritable creuset de révolutions, en tout cas d’un mouvement de réformes sociétales qui ont profondément bouleversé nos sociétés.
À ce titre, « l’atmosphère révolutionnaire » a constitué un ferment – un chélateur – prépondérant pour l’évolution des mentalités des sociétés humaines.

Il est évident que la révolution française reflète le noyau idéologique de ce qui constitue l’inconscient collectif de la citoyenneté française, mais il existe d’autres révolutions qui ont affecté d’autres franges de notre humanité.


Sujet assumé La révolution industrielle

C’est une révolution sociale qui a vu des bouleversements majeurs dans l’organisation du travail en instaurant l’automatisation des moyens de fabrication et de production, la généralisation du statut de salarié et à terme l’apparition de stratégies d’automatisation comme le taylorisme et le développement de théories sociologiques réactionnaires pilotées par Marx et Engels…

Un des élément déclencheur a été l’invention de l’imprimerie qui a « délivré » l’homme de l’artisanat : en automatisant un processus de fabrication, on permettait de reproduire un artefact en série.
Les conditions de vies souvent sordides des travailleurs à la fin du XIX° décrite en Angleterre ou dans les roman de Zola on fait douter un grand nombre de penseurs qu’encore une fois cette révolution n’a pas délivré les trésors qu’elle avait suggéré à son origine qui était de libérer les hommes du fardeau du travail harassant, l’ère des lendemains qui chantent étaient vantés partout dans les pays en voie d’industrialisation, avec les excès qu’on a connus.

 

Sujet vécu comme une épopée, ou une fatalité : La révolution technologique

Je fais partie d’une génération qui est née avant l’arrivée d’Internet, des téléphones intelligents, celle des disques vinyles et des cassettes audios…
J’ai vu naître les balbutiements de l’informatique avec les premiers jeux de ping-pong électronique, les premiers Pac Man, son envol hallucinant et toute l ‘émergence des technologies ces dernières années !

L’Intelligence artificielle arrive elle aussi à des frontières hallucinantes, les ordinateurs battent maintenant les maîtres aux échecs, au jeu de go ; dernièrement deux ordinateurs ont communiqué entre eux dans une langue que les ingénieurs n’ont pas pu décrypter …
Les progrès fulgurants réalisés dans tous ces domaines devraient nous faire jubiler si cela n’éveillait toutefois une certaine crainte diffuse dans l’esprit de certains, des réserves souvent avancées par des philosophes soutenant que les découvertes en médecine, informatique, technologie , …, devraient être supervisées par des penseurs, des conseils de sages, un peu sur le même mode de fonctionnement des civilisations primitives tels que les guerriers consultaient les anciens avant de prendre des décisions.
Je pense que les révolutions ont toutes apporté leurs lots d’évolutions qui répondaient toutes à un irritant au moment ou elles se sont exprimées. Une fois le problème réglé temporairement, les changements de paradigme ont entraîné de nouveaux changements jugés nécessaires. Les comportements humains et les divers intérêts individuels font toujours en sorte que des pressions immenses s’appliquent sur tous les paliers de fonctionnement des sociétés et ce avec plus de rapidité que nos sociétés se complexifient.
Nous en sommes arrivé à un point ou notre organisation et son administration est devenue si complexe que plus aucun citoyen n’est capable d’en maîtriser toutes les arcanes ; ce qui entraîne une vaste distanciation sociale qui s’illustre souvent par une implication totalement désintéressée, d’autant plus que l’individualisme est de plus en plus omniprésent chez les individus.
Dès lors, il est probable que la déliquescence des valeurs républicaines à laquelle nous assistons actuellement ne correspond qu’à un début et il est fort à parier que cela pourrait s’accentuer.
Les risques de révolution s’éloignent inexorablement à moins que des événements exceptionnels et se développant internationalement avec suffisamment de colère et d’indignation ne viennent créer un mouvement dont les conséquences risquent de s’avérer extrêmement graves

Les impacts des révolutions ne doivent pas – ne peuvent pas – être négligées, les différences de lecture de leurs impacts sont directement reliées à notre façon de considérer leurs réalisations et donc, d’une manière en grande partie subjective.
Les grandes révolutions bolivariennes (ou idéologiques telles que les russes et chinoises par exemple) sont interprétées parfois à l’opposé selon la sensibilité politique de celui qui les examine, nous sommes donc en présence d’une situation où l’objectivité, à un moment donné reste à la porte de toute narration.

Quelle sera la prochaine révolution de l’humanité ?

« Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas. »

André MALRAUX (1901-1976), La Légende du siècle (1972)

Il sera à nous de décider de ce que nous souhaitons pour nos enfants, mais il apparaît déjà que la tâche sera lourde.
Nous devons faire face à une démobilisation générale de la population, aggravé par un individualisme latent et également par une stratégie générale de communication qui se mondialise de plus en plus

 

Après Coronavirus, Cyrulnik : qu’est-ce qui  nous attend

Après Coronavirus, Cyrulnik : qu’est-ce qui nous attend

Après Coronavirus, Cyrulnik : qu’est-ce qui nous attend

Boris Cyrulnik « Le confinement est une agression psychique »

« Après le coronavirus, il y aura des changements profonds, c’est la règle »

Boris Cyrulnik :

Le neuro-psychiatre a répondu à Ali Rebeihi dans l’émission « Grand bien vous fasse » consacrée à l’épidémie. Il a expliqué comment nos sociétés peuvent résister à cette crise et devenir résilientes.

On doit s’adapter à une agression invisible. L’évolution humaine ne se fait que par crises. Après cette crise, la famille et le couple redeviendront des havres de paix.

BORIS CYRULNIK : « Les crises sont très fréquentes dans la condition humaine. Il y a eu des périodes de glaciation où il a fallu s’adapter en augmentant la chasse. Et pendant les périodes de réchauffement, il a fallu augmenter l’agriculture. On a déjà connu beaucoup d’épidémies qui ont contraint à des révolutions culturelles, à de l’adaptation. »

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Synchronicité : Tout arrive pour une raison

Synchronicité : Tout arrive pour une raison

Synchronicité : Tout arrive pour une raison

Synchronicité : Tout arrive pour une raison, Il n’y a pas d’accidents ni de coïncidences

La synchronicité est un thème universel. Appelé « destin » par les religions, ce concept spirituel traduit l’occurrence simultanée de deux événements n’ayant pas de corrélation. Troublant, cet événement arrive au moins une fois dans la vie de tout un chacun. Heures jumelles, recevoir un message d’une personne au moment où l’on songeait à elle, parler de quelque chose avant qu’elle survienne, autant de signes que nous apporte l’Univers pour nous rappeler son existence. Et pour cause, il n’y a jamais d’accidents ou de coïncidences, tout finit par arriver pour une raison précise.

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Retrouvailles avec Mischka ; NDE, EMI

Retrouvailles avec Mischka ; NDE, EMI

Un entretien avec Mishka : EMI, les états modifiés de conscience

Il y a 27 mois aujourd’hui j’ai « rencontré » un individu bien singulier, c’était le 11 août 2017, un être doté d’une sagesse immense, héritage d’un parcours de vie très particulier.

Cette rencontre allait déboucher sur la conviction d’avoir reçu des informations majeures (une initiation ?) qui me bouleversent encore aujourd’hui : je ressens encore inchangée la réaction que ces révélations avaient provoqué dans mon esprit.

Cette rencontre avec Mishka m’avait laissé un sentiment très intense que ce ne serait pas la dernière fois que je le rencontrerais, j’avais même l’intuition qu’il se manifesterait à nouveau et qu’il viendrait m’apporter d’autres pistes de réflexion…

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Le mythe d’Éros et Psyché

Le mythe d’Éros et Psyché

Le mythe d’Éros et Psyché évoque une histoire d’amour. Il nous dit que ce sentiment naît du hasard et se nourrit des sentiments qu’il inspire, au-delà de l’apparence physique. Qu’il se base aussi sur la confiance et que c’est peut-être la meilleure raison de pardonner.

Le mythe d’Éros et Psyché nous parle de l’une des trois filles d’un roi d’Anatolie. Elle était non seulement la plus belle de toutes, mais aussi la plus belle du monde. On dit que ceux qui l’ont vue ont été impressionnés par sa beauté. C’est pourquoi la déesse Vénus commença à être jalouse. Elle n’acceptait pas le fait qu’une mortelle soit plus belle qu’elle.

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