Mes impressions de la cérémonie des J.O.
Comme des millions de personnes j’ai assisté en fin de semaine au spectacle retransmis à la télévision publique de la cérémonie d’ouverture des trente-troisièmes Jeux olympique modernes de Paris 2024.
J.O. Paris 2024, cérémonie ouverture : quels souvenirs subsisteront de ces 33° olympiades ?
Je dois avouer que je suis passé par des émotions diverses au fil des tableaux qui nous ont été présentés au cours de cette soirée mémorable de la cérémonie des J.O. à plus d’un titre.
Je ne sais pas encore quels souvenirs sportifs nous retiendrons de cette dernière olympiade, nous le saurons en faisant le bilan final mais il semble que certaines compétitions se révèlent enthousiasmantes. Je tiens toutefois à m’exprimer sur l’impact de la cérémonie des J.O. en elle-même et des impressions durables que cet événement m’a laissé.
Cela fait maintenant une semaine que cette exhibition a eu lieu et un certain nombre de réflexions persistent dans mon esprit.
Présentation de l’article
Dans cet article j’évoquerai d’abord ma position par rapport à la gouvernance du Comité international olympique en général, globalement à son éthique, l’organisation des jeux, comment il gère ses relations avec les pays, ses dirigeants, les athlètes, les bénévoles et le public et avec ses détracteurs éventuellement et plus spécifiquement concernant l’organisation de cette cérémonie des J.O. de Paris 2024.
Dans un second plan, je mentionnerai mes impressions ressenties lors de cette cérémonie des J.O. concernant le contenu des prestations qui, comme dans toutes cérémonies d’ouverture a été riche de symbolismes, de représentations et de suggestions dont le but est de faire la promotion de la philosophie de la nation-hôte des Jeux et dont le but est de livrer un portrait avantageux et fidèle de la communauté nationale.
Certains tableaux m’ont particulièrement interpellé, d’entrée celui des trois enfants évoluant dans les égouts parisiens, menés par un personnage me rappellant Charon « le passeur d’âmes» aidant les morts à traverser le Styx dans sa barque, ce même personnage revenant en fil rouge tout au long de la cérémonie pour transmettre la Flamme jusqu’à la fin.
L’idée de base de faire la promotion du sport et des valeurs olympiques est tout à fait louable, fantastique et indiscutable, malheureusement, d’avoir confié cette noble tâche de piloter la cérémonie des J.O. à un organisme qui cumule les critiques à de nombreux niveaux devient de plus en plus problématique ; il convient ici de relever un premier point :
« Les jeux payent les jeux » = c’est une légende totalement fausse sans aucune exception !
Cette maxime souvent avancée par le CIO et de multiples comités organisateurs n’a jamais été vraie, au contraire, chaque bilan financier des olympiades modernes a toujours été déficitaire et a donc été renfloué par les impôts des contribuables, sans exception aucune !
En effet, que ce soit le Japon, les USA, la Russie, la Chine, Corée du Sud, Angleterre, Brésil, Grèce, Italie, …, tous ont dû éponger les pertes ; en France pour les JO d’hiver d’Albertville, la ville de Grenoble a payé pendant 27 ans ce qui pourtant ne correspondait qu’à 20% du déficit de ces jeux et à donc augmenté les impôts locaux des résidents de 240 % !!!….
Je vois venir les questions : mais qui a donc payé la plus grosse part, les 80 % restants ?
Et bien c’est l’État, donc les Français par leurs impôts qui ont soldé le reliquat.
Organiser les J.O. n’a jamais constitué un bénéfice financier mais plutôt un gouffre comblé par nos impôts. Ceux de Paris 2024 ne feront pas exception à la tradition
Mais certains me rétorqueront que la promotion de la France par cette magnifique vitrine que représente un événement planétaire organisé sur le sol national au moyen d’une cérémonie des J.O. éclatante mérite un tel effort collectif, soit… Mais qu’on n’utilise pas l’argument de la rentabilité économique, c’est faux, ça l’a toujours été malgré les promesses faites à chaque nouvelle tentative d’olympiade, le résultat à toujours été un déficit colossal qui a dû être au final financé par les populations.
Sur le site officiel des J.O. de Paris 2024, il nous est annoncé que cet événement se chiffrera à 4,38 milliards d’€ pour le budget du CIO et que cette somme sera assumée en » quasi-intégralité – 96 % — par des recettes privées et que 4 % restants pour le financement de l’organisation des jeux paralympiques seront assumés par du financement public. » SOURCES = https://olympics.com/fr/paris-2024/comite/nos-responsabilites/financement-des-jeux
Le gros problème de cette estimation de 4,38 M€ c’est que ne sont pas inclus un grand nombre de dépenses, de coûts, par exemple les efforts colossaux qui ont été entrepris par la ville de Paris pour tenter de rendre la Seine potable ne sont pas comptabilisés, la facture s’élevant à 1,4 milliard d’€ pour le résultat que l’on connaît. Des estimations raisonnables avancent la somme de 16 ou 17 milliards d’euros comme bilan final de ces jeux, c’est à dire que les contribuables auront à financer une douzaine de milliards d’€, comme ce fut déjà le cas par le passé, on comprend mieux pourquoi les villes candidates à accueillir les JO deviennent de plus en plus rares : Paris n’a eu aucune concurrente pour cette organisation des Jeux de 2024, ce qui n’a pas empêché d’organiser des réunions somptueuses et des dépenses fastueuses pour ratifier cette attribution…
Être employé du CIO est très lucratif !
On ne peut cacher que le CIO et les Comités Organisateurs vivent grand-train : salaires faramineux, primes généreuses, avantages conséquents indécents, parallèlement les athlètes qui font le spectacle ne touchent rien du tout pour leur participation = ce sont les fédérations et les États qui assument les primes que se méritent les athlètes vainqueurs, par exemple les sportifs français gagnent 80.000€ pour une médaille d’or, 40.000 pour l’argent et 20.000 pour le bronze, mais l’essentiel c’est de participer n’est-ce pas ?
De la fierté d’être bénévole aux JO.
« On est fiers d’accueillir les 45 000 volontaires dans la grande équipe de Paris 2024 ! «
Tony Estanguet, Président de Paris 2024.
Le COJO de Paris a reçu plus de 300.000 demandes de bénévolat pour retenir 45.000 candidats qui se sont consacrés à toutes les tâches de soutien logistique en ne comptant pas leurs heures ni leur énergie pour que ces jeux gardent un souvenir impérissable, il faut leur lever respectueusement nos chapeaux…
La plupart des manifestations ne peuvent pas se passer de cette précieuse participation citoyenne que représentent les bénévoles, tous se sont engagés à signer et à respecter la « CHARTE DU VOLONTARIAT OLYMPIQUE ET PARALYMPIQUE » (https://medias.paris2024.org/uploads/2021/09/Paris2024-210507-VOL-Projet-de-Charte-du-VOP-VF-4.pdf) qui a été décrété par la Loi du 29 mars 2018, certains bénévoles étant soumis à des horaires « athlétiques » les employant parfois 12 à 14 heures par jour, mais il faut dire que la durée est limitée, malgré tout on ne peut s’empêcher de comparer les traitements opposés de ces bénévoles et des athlètes aux traitements des employés CIO et des vedettes qui sont engagées pour animer les shows.
Mes premières réserves concernent donc cette disparité que je constate entre ces dépenses colossales pour faire fonctionner un organisme pléthorique qui au fil des années s’est installé dans un confort douillet en bénéficiant de nombreux privilèges dans le but d’organiser des jeux qui vantent les bienfaits du sport, de la compétition dans le respect de ses adversaires, de la promotion des grandes et belles valeurs morales de l’olympisme, de l’inclusivité, de l’honneur et de la paix universelle entre les humains.
Il y a bien sûr une immensité entre ce qui est la théorie de ce que doit être la pratique, ces jeux de Paris 2024 se sont voulu également représenter l’égalité Homme-Femme, la tolérance entre les êtres et le non-jugement, j’avoue que la vision du discours du Président de Paris 2024 Tony Estanguet et de cette bénévole qui tendait servilement un parapluie afin qu’il ne mouille pas son joli costard m’a laissé totalement perplexe…
Certains se sont félicités de cette image d’inclusion (?) j’aurais aimé que Monsieur Estanguet demande à la jeune femme de venir le rejoindre sous le parapluie afin qu’elle aussi soit protégée, il me semble que ça, ça serait de l’inclusion…
Cela dit, mon but n’est pas de dérouler inutilement tous les irritants qui sont légions concernant le Comité organisateur des JO, financement occulte, soupçons avérés de trafic d’influence, malversations, exploitation humaine, etc, pour s’en persuader je conseille le visionnage de cette excellente vidéo très édifiante :
Enquête sur le Côté Obscur des JO de Paris | Idriss Aberkane reçoit Romain Molina :
cérémonie des J.O., des sentiments très partagés sur le message transmis
Certaines scènes de l’ouverture de cette cérémonie des JO de Paris 2024 m’ont particulièrement interpellées, une bonne partie m’ont semblé réussies, très esthétiques, il faut avouer que le cadre de la capitale française est magique et a été exploité de manière fabuleuse, bravo !
Évocations mythologiques, historiques, Assasins creed, apologie du wokisme…
D’autres par contre m’ont dérangé, certaines m’ont même choqué et laissé perplexe.
Tout a commencé par ce tableau des trois jeunes personnes qui évoluent dans les catacombes et égouts parisiens avec la flamme olympique, si je comprends la référence originelle telle n’a pas été ma surprise teintée d’effroi de voir ces jeunes qui, pour traverser le fleuve, sont pris en charge par un énigmatique personnage cagoulé et masqué qui va les prendre en charge sur sa barque.
Cette scène m’a fait immédiatement penser à Charon le « passeur d’âmes » dont le rôle dans la mythologie était de faire traverser le Styx aux morts dans sa barque en échange d’une obole. Visiblement, cette obole fut la flamme olympique puisque nous n’avons plus jamais revu ces enfants qui ont en définitive totalement disparu dans le néant, alors que la flamme a continué son chemin jusqu’au final par les soins de ce mystérieux relayeur masqué …
Tout le monde se pose des questions : que sont devenus ces enfants ?
Des questions lancinantes plombent cette cérémonie des J.O.
Quelle symbolique ce tableau voulait-il transmettre ? Que représentait ce personnage ? : certains y ont vu une référence à « Assassin’s Creed » (traduction française = le credo de l’assassin (!)), un jeu vidéo développé par Ubisoft en 2007 qui met en exergue une histoire passionnante, avec deux organisations secrètes qui se livrent une lutte sanguinaire pour imposer leur vision du bien commun.
Tout cela me laisse un sentiment de malaise persistant.
Viennent ensuite des images d’hommage à des femmes françaises qui se sont illustrées dans notre histoire, jusqu’à Marie Antoinette qui a poussé la chansonnette révolutionnaire avec sa tête sous le bras le tout se terminant dans une explosion rouge-sang sur la façade de la conciergerie, le lieu mythique où la reine a été emprisonnée jusqu’à sa décapitation.
D’ailleurs, la séquence du spectacle se déroulant à la Conciergerie est intitulée «Liberté». Sauf que Patrick Boucheron a inscrit ce mot, sans doute le plus beau de la langue française, en lettres de sang. La nuance est de taille et nous sommes en mesure de rappeler en écho la phrase que Manon Roland prononça au moment de monter, elle aussi, sur l’échafaud : «Liberté ! que de crimes on commet en ton nom !» Phrase célèbre, si profonde, que Patrick Boucheron et ses contempteurs ont travestie aux yeux de milliards de personnes à travers le monde, faisant accroire l’idée que la Révolution se résumait à la Terreur et s’incarnait dans elle.
Par Loris Chavanette
Publié le 29/07/2024 : https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/avec-l-image-de-marie-antoinette-decapitee-la-ceremonie-d-ouverture-des-jo-a-reduit-la-revolution-a-la-terreur-20240729
Exposition de l’idéologie woke dans de nombreux plans de cette cérémonie des J.O. tels que les scènes de défilés qui, certes, pour être avant-gardistes n’en ont pas moins déstabilisé beaucoup de personnes Cette surexposition du wokisme omniprésent ne reflète absolument pas une représentation fidèle de la conscience populaire ni même encore moins des valeurs de la population. Une telle dissonance n’a pas manqué de provoquer un profond émoi de la part des spectateurs et même un sentiment de désaccord parfois violent chez les plus « classiques » d’entre nous. Ceci a entraîné un sentiment de rejet vis-à-vis de ce spectacle par une part importante de la population, exhibition qui a plutôt été ressentie comme une caricature burlesque totalement non représentative de la société française, cette représentation nullement fidèle de nos valeurs reflète plutôt un fantasme irréaliste de certaines élites minoritaires que les concepteurs du spectacle ont souhaité mettre en lumière.
Le pastiche de la « Cène », le cœur de la polémique et des critiques acerbes à l’égard de la cérémonie des J.O.
Par contre, mon sang n’a fait qu’un tour en contemplant le spectacle monstrueux — je n’ai pas d’autre mot – de ce pastiche de la Cène, non seulement pour l’affront qu’ont pu ressentir de fervents croyants et de se sentir ainsi blessés profondément par ces images inutiles et offensantes, mais avant tout, mon sentiment d’horreur s’est exprimé par la présence inattendue de cette jeune fille au milieu de toute cette masse d’adultes et le summum, le geste très clair de cet homme qui a fait le geste très limpide d’égorgement à l’attention de cette enfant m’a totalement révulsé !
J’ai vu beaucoup de vulgarité s’exprimer dans ces spectacles, beaucoup de comportements qui m’ont semblé irrespectueux, blessants, méprisants inutilement…
Mais autant préoccupant, il me reste un profond sentiment de malaise quant aux objectifs poursuivis par ce spectacle qui a su pourtant nous offrir des moments féeriques autant que profondément navrant parfois bien pires.
Que dire également de cette chevauchée qui a duré si longtemps et m’a fait furieusement penser à un des cavaliers de l’Apocalypse, toujours le même énigmatique personnage que l’on a bien voulu nous mentionner qu’il s’agissait de Jeanne D’Arc ou autre, que la Cène n’était pas la Cène mais le festin des dieux grecs, le fait est qu’il y a eu tellement de volte-faces et de revirements dans les explications données concernant les justifications qui n’ont fait au final que s’enfoncer encore plus les communicants pourtant très compétents et fort bien payés. Tout cela a donné un fort relent d’amateurisme à cet événement.
Que penser de l’impact de cette cérémonie des J.O. ?
En conclusion, cette cérémonie des J.O. m’a laissé un profond sentiment de déception, doublé d’une colère sourde concernant les contenus des tableaux qui se sont avérés si déstabilisants pour la population moyenne, qu’ils ont été ressentis comme portant atteinte à leur sensibilité, certains portant même outrage à leur morale et leurs valeurs avec d’autant plus de violence que ces attaques ont été ressenties comme gratuites, jusqu’à Jean Luc Mélanchon, qu’on ne peut nullement taxer de « croyants – friendly » qui a mentionné que ces scènes étaient inutilement blessantes pour l’ensemble des Chrétiens…
La défense des opprimés d’avant-hier se ferait-elle en harcelant des innocents ?
Ce qui m’interpelle le plus, c’est que cette idéologie qui est portée comme un étendard de la défense des opprimés, des minorités visibles et ostracisées, nécessite de mettre un terme à ces injustices en combattant violemment une partie de la population, en l’occurrence les mâles blancs occidentaux de plus de 50 ans qui selon cette doctrine portent la quasi intégrale responsabilité de toute la misère du monde.
Le wokisme dont il est question a émergé à la suite d’événements survenus dans une université américaine qui ont fortement marqué les esprits : Evergreen State College, une université d’arts libéraux située à Olympia dans l’État de Washington. Depuis, cette doctrine a muté inégalement dans le monde, principalement dans les pays occidentaux au point que l’on y associe maintenant la « Cancel culture » ou « culture de l’annulation »
Tout nouvellement, il s’ensuit, dans la foulée de l’effacement un nouveau métier qui est celui de « sensitivity reader »
Source : https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/qu-est-ce-qu-un-sensitivity-reader-en-francais-20230328
Cérémonie des J.O., Last but not least
Enfin et surtout, je déplore que tout ce déballage de revendications jusqu’à la limite de l’outrance, de spectacles choquants et offensants dont certains malsains mettant en scène des enfants qui m’ont personnellement énormément révoltés se soient fait sous la férule du Comité International Olympique dont ce n’est absolument pas le mandat d’évoquer ces aspects, d’autant plus que cela se fasse avec pléthore d’argent public, donc payé avec les impôts de ces même personnes qu’on a décidé d’horrifier dans un spectacle qui aurait dû promouvoir l’esprit des jeux de la paix, de la tolérance et de la bienveillance entre tous les humains sans discrimination et surtout sans devenir un terreau de discorde ni de haine.
Le dernier article de Mon Carré de Sable, il concerne mes impressions ressenties suite à la fameuse cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024.
J’ai pris un temps de réflexion pour ne pas réagir « à chaud » le temps que tout se repose un peu.
Il n’est pas écarté que je récidive avec mes impressions suite à la cérémonie de clôture cette fois-ci, tant il resterait des chose à ajouter à cette épisode des JO 2024
Bonne lecture
En réponse à de nombreux messages que j’ai reçu suite à cet article sur la cérémonie d’ouverture des JO parisiens, j’ai pris la décision d’en écrire la suite concernant cette fois la clôture, qui n’est pas exempte de matière à réagir. En effet, malgré le fait que les organisateurs avaient affirmé qu’à la suite des nombreuses réactions hostiles à cette ouverture, ce dont ils ont fini par s’excuser auprès des personnes qui ont été choquées, ils avaient pris la décision de retoquer la cérémonie de clôture — selon leurs dires au moins 40 % ont été retirés ! — mais malgré cela, il y a eu encore des passages qui fortement interpellés une grande partie du public….
Donc, la suite au prochain numéro !
Felicitation pour cet excellent retour sur les JO .
Je partage votre analyse et nous devrions alllre bien audelà! Une commission veritablement neutre ne pourrait-elle pas etre constituée pour ce pencher sur les différents sujets de ces jeux ?
Merci beaucoup pour votre commentaire André !
L’idée d’une commission neutre pour étudier les impacts des sujets tendancieux de ces jeux est séduisante effectivement.
Reste à déterminer qui pourrait avoir autorité morale pour le faire et quel serait l’étendue de son mandat…
L’idée d’écrire une suite à cet article sur la cérémonie d’ouverture m’apparaît encore plus fondée à la suite de ce qu’a été la cérémonie de clôture, surtout en sachant qu’ils ont retiré 40 % du spectacle qui leur est apparu trop clivant suite aux nombreuses plaintes adressées de par le monde entier pour cette ouverture…
Faut-il tenter de rassembler une commission politique, d’instance sportive, de la communauté civile, …, ?
Il faudrait ramener l’éthique et la déontologie au cœur de nos sociétés !
J’ai lu récemment que le niveau de l’instruction qui était donnée dans l’éducation publique se dégradait de plus en plus et qu’une solution serait d’apprendre à nos enfants à acquérir un libre arbitre qui leur fait cruellement défaut maintenant.
Apprendre à penser par soi-même, plutôt que de faire de nous des bons consommateurs qui ne se posent plus aucune question existentielle, ça serait tellement un beau programme mais encore faudrait-il que cet objectif soit celui de nos dirigeants, ce qui n’est bien sûr pas du tout le cas.
Des assemblées de philosophes et d’autres « penseurs » pour nous apprendre et adopter la pratique de l’esprit critique et de la libre pensée au lieu de procéder à un nivellement par le bas de la culture serait la réponse tellement plus bénéfique, mais il ne faut pas compter sur les pouvoirs pour mettre ce projet en place tant cela est totalement opposé à leurs intérêts…
J’ai suivi avec un grand intérêt des projets tels que des mouvements d’instruction issus des individus, sociétés civiles comme l’Université populaire mise en place avec beaucoup de succès par Michel Onfray, ceux-ci n’ont souvent pas la promotion qu’ils mériteraient au vu de leur immense utilité. Le fait qu’ils soient hors contrôle du Régime en place (politiques, médias, institutionnel,..) explique sans doute cela.