Le sens de la sagesse, une des premières questions que la philosophie aborde et sur laquelle elle planche depuis 2500 ans !
Une vision ininterrompue du but de l’existence humaine par l’homme qui a révolutionné la science et inventé le mot «philosophe» : Pythagore
Sens de la sagesse par Pythagore
Sens de la sagesse, le poli-mathématicien grec Pythagore (vers 570-495 av. J.-C.) a enflammé l’âge d’or des mathématiques avec le développement de la logique numérique et la découverte de son théorème homonyme de géométrie, qui a fourni le premier pied du monde à la notion de preuve scientifique. été gravé dans l’esprit de chaque écolier dans les millénaires depuis. Ses idées ont ensuite influencé Platon, Copernic, Descartes, Kepler, Newton et Einstein, et l’école qu’il a fondée a pris la décision radicale d’accueillir des femmes parmi ses membres, dont Hypatia d’Alexandrie – la première astronome connue au monde. .
D’après un excellent article de Maria Popova, sur son excellent site « brainpickings.com »
Sens de la sagesse, naissance de la philosophie
Parallèlement à sa science révolutionnaire, Pythagore a inventé le
mot philosophe pour se décrire comme un «amoureux de la sagesse» – un amour dont il a encapsulé une courte méditation perspicace sur les usages de la philosophie dans la vie humaine. Selon l’anecdote racontée par Cicéron quatre siècles plus tard, Pythagore assista aux Jeux Olympiques de 518 av. J.-C. avec le prince Léon, souverain estimé de Phlius. Le prince, impressionné par l’étendue et la variété des connaissances de son invité, a demandé à Pythagore pourquoi il vivait en tant que «philosophe» plutôt que d’un expert dans l’un des arts classiques.
Pythagore, cité dans L’Énigme de Fermat de Simon Singh: La quête épique pour résoudre le plus grand problème mathématique du monde (bibliothèque publique), répond:
La vie … peut bien être comparée à ces Jeux publics car dans la vaste foule assemblée ici certains sont attirés par l’acquisition de gains, d’autres sont guidés par les espoirs et les ambitions de gloire et de gloire. Mais parmi eux il y en a quelques-uns qui sont venus observer et comprendre tout ce qui passe ici.
C’est la même chose avec la vie. Certains sont influencés par l’amour de la richesse tandis que d’autres sont aveuglément menés
par la fièvre folle du pouvoir et de la domination, mais le plus bel homme se livre à la découverte du sens et du but de la vie elle-même. Il cherche à découvrir les secrets de la nature. C’est l’homme que j’appelle un philosophe car bien qu’aucun homme ne soit complètement sage à tous égards, il peut aimer la sagesse comme la clé des secrets de la nature.
Complétez avec Alain de Botton comment la philosophie défait notre manque de sagesse, puis revisite d’autres méditations sur le sens et le but de la vie d’Epictète, Jordan Peterson, Fiodor Dostoïevski et Martha Nussbaum.
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