Le désert d’Atacama est un texte que j’ai écrit pour une magnifique exposition de 53 œuvres uniques et originales spécialement crées par l’artiste Marjolein Dallinga pour une exposition en 2015 au Chili :
Lien vers le site de Marjolein Dallinga : BLOOMFELT
Site Bloomfelt – Marjolein Dallinga
Le désert d’Atacama représente un univers extrême d’où la vie semble éternellement bannie.
Le soleil, intense disque doré, darde sa despotique brûlure et ne tolère que le monde minéral dans ce domaine où il règne en maître incontesté.
Pour cette raison, le désert à toujours fasciné les hommes, il représente la métaphore, l’épreuve initiatique ultime, terre de contrastes absolus pour tous les chercheurs de vérités en quête de sens, il est le Creuset alchimique symbolique qui abrite jalousement la Pierre philosophale.
Mais, la vie n’a pas dit son dernier mot. Surgissant quand on ne l’espère plus et là où on l’attend le moins, elle exploite une petite goutte d’eau née du contraste entre les nuits glaciales et le retour du soleil voyageur.
Et, soudain, la magie opère!
Comme par miracle, il se produit une explosion de magnifiques fleurs multicolores, éclats étourdissants au milieu des ocres ternes. En l’espace de quelques heures, se créé, croît et explose une métamorphose d’embryons que l’urgence de vivre transforme en une source abondante, généreuse et joyeuse
dans ce panorama grandiose.
L’artiste aimée a saisi ce contraste rare et plein de sagesse. Ces 53 œuvres nées de son introspection, chrysalide intérieure, exprime l’exubérance presque impudique de cette vie dans un environnement aussi hostile à son expression…
Ces créations sont chacune le témoin que l’espoir, la persévérance et l’amour sont invincibles !
Même dans les cas les plus désespérés, il y a toujours une infime petite source de vie primordiale…
….
Même dans le désert d’Atacama