par Michel Mougenot | 29 Avr 2016 | Mon Carré De Sable, Les Arts et Cultures
Ezio Bosso était ce qu’on pourrait qualifier de pianiste virtuose, de génie !
Il s’est éteint vendredi, le 15 mai à Bologne.
Né à Turin en Italie le 13 septembre 1971, à l’âge de quatre ans il était capable de lire la musique, mais ne savait pas encore lire les lettre, pour cette raison il a rapidement été appelé « le jeune génie », tout le monde lui prédisait un avenir brillant…
Depuis l’apparition d’une néoplasie en 2011, Ezio Bosso était handicapé par une dégénérescence neuropathique, initialement diagnostiquée par erreur comme une maladie de Charcot (SLA), ce qui ne l’empêcha cependant pas de diriger des orchestres de premier plan comme le London Symphony Orchestra.
Mais, alors que sa carrière était exceptionnelle, prometteuse et que son succès était éclatant, en 2011 le destin en a décidé autrement, la maladie est venue frapper à sa porte.
Un être frappé en pleine gloire.
(suite…)
par Michel Mougenot | 18 Avr 2016 | INDIVIDU, Les Arts et Cultures, Mon Carré De Sable
L’ARTISTE ANNA COLEMAN LADD :
GRANDE GUERRE DE 14 – 18 : ANNA COLEMAN LADD, UNE ARTISTE : ELLE TRANSFORMAIT LES « MONSTRES » QUI REVENAIENT DÉFIGURÉS ET LEUR RENDAIT UNE CERTAINE DIGNITÉ, UNE VISIBILITÉ ET LA JOIE DE NE PAS ÊTRE MORT…
La Première Guerre mondiale fut inédite pour différentes raisons. Son ampleur et sa violence lui ont valu le surnom de Grande Guerre. Dans les tranchées du nord de la France, les combats étaient d’une intensité inouïe. Des millions de soldats ont perdu la vie, et des millions ont été blessés. (pas tellement un temps pour sortir une artiste comme Anna ? Détrompez-vous et découvrez son action) parmi eux, ces hommes totalement défigurés qui n’osaient pas se montrer en public : les gueules cassées. Mais certains ont pu retrouver un nouveau visage grâce à une sculptrice américaine, une véritable artiste esthétique : Anna Coleman Ladd.
Une des « œuvres » de l’artiste |
Anna Coleman Ladd a aidé beaucoup d’hommes défigurés et qui avaient honte de leur condition à pouvoir simplement revenir vers les leurs et pouvoir aussi sortir sans déclencher des réactions de dégoût vis-à-vis de leur visage horrifiants, un vrai travail d’artiste ! |
Grande Guerre, guerre totale, boucherie…
(suite…)
par Michel Mougenot | 13 Avr 2016 | Mon Carré De Sable
Google vous rend gogole : cette étude prouve que 25 % des internautes oublient immédiatement ce qu’ils recherchent, vraiment distrait !
Et bien… ça promet ! Espérons que l’année 2015 sera meilleure que celle-là !!!
L’utilisation d’Internet, et notamment de Google, a des conséquences néfastes sur notre mémoire.D’après une étude, nous avons tendance à utiliser le moteur de recherche plutôt que de réfléchir pour répondre à nos questions. Pire, près de 25 % des personnes qui consultent Google oublient ce qu’ils y lisent.Pire, près de 25 % des personnes qui consultent Google oublient ce qu’ils y lisent.Pire, près de 25 % des personnes qui consultent Google oublient ce qu’ils y lisent.
Une étude menée par la firme spécialisée dans la sécurité des systèmes d’information Kaspersky Lab suggère que notre impatience résulte en amnésie digitale. Cette étude a été réalisée sur plus de 6 000 personnes dans le monde entier âgées de plus de 16 ans. 36 % des internautes ont admis s’orienter directement vers Google lorsqu’ils sont face à une question, et ce avant même d’y réfléchir.Ce chiffre atteint les 40 % pour les personnes qui ont plus de 45 ans, ce qui suppose qu’ils mettent en doute la capacité de leur mémoire.
par Michel Mougenot | 12 Avr 2016 | INDIVIDU, Les Arts et Cultures, Mon Carré De Sable
Pour Léonard Cohen exprimer sa créativité est un travail intense, patient est une énorme constance. D’après lui on ne devrait jamais quitter un projet avant de savoir exactement son potentiel.
« La taille d’un diamant doit être totalement terminée avant de pouvoir en évaluer sa pureté et sa perfection. » Leonard Cohen
LEONARD COHEN
Le réputé chanteur-compositeur canadien, poète, romancier Léonard Cohen (21 septembre 1934) fait partie des esprits les plus créatifs et les plus exaltants du siècle passé.
par Michel Mougenot | 7 Avr 2016 | Mon Carré De Sable, Psychologie - sociologie - philosophie
DES LIVRES QUE J’AI AIMÉS : MOURIR DE DIRE LA HONTE
de Boris Cyrulnik ; aux Éditions Odile Jacob, Paris, 2010, 260 pages
D’aprés une analyse de Catherine RÉAULT-CROSNIER
Le sentiment de honte est un des sentiments les plus déroutants dans la panoplies des afflictions émotives humaines. Boris Cyrulnik est un auteur que j’apprécie énormément, il a abordé beaucoup de sujets passionnants ; dans cet ouvrage, j’ai trouvé des réflexions très sensibles qui m’ont à plusieurs reprises interpellées…
Par exemple, le fait de ne pas parler de ses émotions qui sont à l’origine d’une honte, ou plus précisément de la crainte du regard de l’autre, ce regard perçu comme inquisiteur et qui m’a longtemps fait penser que le fait de parler de ce qui me troublait ou me dérangeait, non seulement ne me procure aucun soulagement mais bien au contraire, il me semble revivre une deuxième fois mon « traumatisme ». Le fait de chercher dans le don de soi à se construire ou se reconstruire m’interpelle beaucoup également, surtout qu’il mentionne que ce sentiment de malaise peux durer quelques minutes ou 20 ans.
Connaître l’autre est si complexe, deviner ce qu’il peut vivre ou ressentir prend toute une vie d’attention soutenue et surtout d’écoute attentive et aimante : un travail à temps complet où on peut très facilement se perdre soi-même, s’oublier…
J’ai adoré cet ouvrage, un classique de Cyrulnyk, avec celui traitant de la résilience que je vais également traiter très prochainement !
Après de très nombreux livres qui ont connu un grand succès comme Les Vilains Petits canards, Parler d’amour au bord du gouffre, De chair et d’âme, le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, directeur d’enseignement à l’université de Toulon, vient de publier en 2010, « Mourir de dire la honte » pour nous aider à dépasser un sentiment de culpabilité qui peut gâcher notre vie et à mieux nous comprendre en vue de nous reconstruire.
Mourir de dire la honte ; excellent livre de Boris Cyrulnik ! |
« Tant qu’il souffre, un blessé ne parle pas il a honte ! » |