MOURIR DE DIRE LA HONTE – BORIS CYRULNIK

MOURIR DE DIRE LA HONTE – BORIS CYRULNIK

DES LIVRES QUE J’AI AIMÉS : MOURIR DE DIRE LA HONTE

de Boris Cyrulnik ; aux Éditions Odile Jacob, Paris, 2010, 260 pages

D’aprés une analyse de Catherine RÉAULT-CROSNIER

Le sentiment de honte est un des sentiments les plus déroutants dans la panoplies des afflictions émotives humaines. Boris Cyrulnik est un auteur que j’apprécie énormément, il a abordé beaucoup de sujets passionnants ; dans cet ouvrage, j’ai trouvé des réflexions très sensibles qui m’ont à plusieurs reprises interpellées…
Par exemple, le fait de ne pas parler de ses émotions qui sont à l’origine d’une honte, ou plus précisément de la crainte du regard de l’autre, ce regard perçu comme inquisiteur et qui m’a longtemps fait penser que le fait de parler de ce qui me troublait ou me dérangeait, non seulement ne me procure aucun soulagement mais bien au contraire, il me semble revivre une deuxième fois mon « traumatisme ». Le fait de chercher dans le don de soi à se construire ou se reconstruire m’interpelle beaucoup également, surtout qu’il mentionne que ce sentiment de malaise peux durer quelques minutes ou 20 ans.
Connaître l’autre est si complexe, deviner ce qu’il peut vivre ou ressentir prend toute une vie d’attention soutenue et surtout d’écoute attentive et aimante : un travail à temps complet où on peut très facilement se perdre soi-même, s’oublier…
J’ai adoré  cet ouvrage, un classique de Cyrulnyk, avec celui traitant de la résilience que je vais également traiter très prochainement !
Boris Cyrulnik, travailla sur la honte; Né le 26 juillet 1937 à Bordeaux, est un psychiatre et psychanalyste français. Ancien animateur d'un groupe de recherche en éthologie clinique au centre hospitalier intercommunal de Toulon-La Seyne-sur-Mer et directeur d'enseignement du diplôme universitaire (DU) "Clinique de l'attachement et des systèmes familiaux" à l'université du Sud-Toulon-Var, Boris Cyrulnik est surtout connu pour avoir vulgarisé le concept de résilience qu'il a tiré des écrits de John Bowlby.
Après de très nombreux livres qui ont connu un grand succès comme Les Vilains Petits canards, Parler d’amour au bord du gouffre, De chair et d’âme, le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, directeur d’enseignement à l’université de Toulon, vient de publier en 2010, « Mourir de dire la honte » pour nous aider à dépasser un sentiment de culpabilité qui peut gâcher notre vie et à mieux nous comprendre en vue de nous reconstruire.

B. C. Un nouveau visage de la honte, inédit, émouvant et profond, nourri par les acquis les plus récents des neurosciences et de la psychologie. Un livre qui aide à dépasser la culpabilité et à retrouver force, fierté et liberté.

Mourir de dire la honte ; excellent livre de Boris Cyrulnik !

« Tant qu’il souffre, un blessé ne parle pas il a honte ! »
HILDE LYSIAK, 9 ANS, JOURNALISTE, IMPERTINENTE, CHASSEUSE DE SCOOPS !!!

HILDE LYSIAK, 9 ANS, JOURNALISTE, IMPERTINENTE, CHASSEUSE DE SCOOPS !!!

Je l’adore cette petite impertinente !

Elle incarne la métaphore de la lutte contre la bêtise humaine qui peut s’emparer des adultes quand ils s’aperçoivent qu’une gamine IMPERTINENTE de 9 ans est investie de cent fois plus de vivacité, de capacités de débrouillardise et de bien plus d’esprit d’initiative que 80 % de la population adulte moyenne, et je pense être conservateur !

(Pas au sens politique, s’entend bien!).
Encore plus fort, elle serait même le bouc émissaire d’une société prête à s’indigner devant tant de compétences et d’efficacité concentrées dans cette ravissante petite tête blonde qui en devient du coup horrifiante de trop de maturité indécente !

Samedi 2 avril, la jeune reporter impertinente est même arrivée sur les lieux d'un crime avant ses confrères adultes. Elle a donc publié son scoop sur le meurtre à coups de marteau d'une femme par son mari, ce qui a suscité une levée de boucliers. 
Hilde me fait penser à Tippi, la petite sauvage, vous vous rappelez d’elle ? Si non, cliquez sur la photo ci-dessus  

Une journaliste de neuf ans sort des scoops et mouche ses détracteurs de manière vraiment impertinente

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LE PETIT PRINCE DE SAINT-EX : JOYEUX ANNIVERSAIRE

LE PETIT PRINCE DE SAINT-EX : JOYEUX ANNIVERSAIRE

Le livre « Le Petit Prince » est le plus vendu au monde, le plus traduit ; il fête ses 75 ans !!! 

J’adore ce passage, mais il y en a plein d’autres !
En fait, tout le texte est un bijoux de simplicité, de tendresse et de sagesse !
Éloge de l’Amitié et de la fidélité dans cette amitié …
LE PETIT PRINCE : GRAND CLASSIQUE ! J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement... Le Petit Prince (1943)
J’ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement… Le Petit Prince (1943)
…/…
C’est alors qu’apparut le renard.
– Bonjour, dit le renard.
– Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
JOSEF SCHOVANEC : PHILOSOPHE AUTISTE

JOSEF SCHOVANEC : PHILOSOPHE AUTISTE

Josef Schovanec est philosophe, autiste, écrivain et militant pour la dignité des personnes avec autisme. Il est né le 2 décembre 1981, de parents tchèques, à Charenton-le-Pont dans le Val-de-Marne, en France.

 
Il est souvent appelé pour témoigner sur l’autisme avec lequel il vit.
Le philosophe autiste :"Parfois des gens qui ne connaissent pas l'autisme et qui peuvent commencer à se moquer de moi. Subitement ils ont un moment :"c'est le monsieur de la radio." Et là leur attitude change complètement", regrette le philosophe.
Autre défaillance soulignée par le philosophe autiste, la scolarisation souvent chaotique des autistes.

L’autisme est un état de normalité différent

Josef Schovanec assimile l’autisme à « une manière différente d’être », et non à « une pathologie qui se guérit avec des comprimés ». Partisan des bienfaits thérapeutiques du voyage, selon lui, les personnes autistes peuvent, ailleurs, se sentir enfin comme les autres : « Le voyage, mieux que nulle autre thérapie, rend obsolètes les traumatismes passés. Vous vous sentez moche ? Peut-être faites vous-même partie avec moi des gens peu favorisés par Dame Nature ? Peu importe. Ce qui passe ici pour un défaut pourra devenir une qualité ailleurs ».
LA LANGUE QUE NOUS UTILISONS POUR NOUS EXPRIMER INFLUENCE NOTRE FAÇON DE PERCEVOIR LE MONDE QUI NOUS ENTOURE

LA LANGUE QUE NOUS UTILISONS POUR NOUS EXPRIMER INFLUENCE NOTRE FAÇON DE PERCEVOIR LE MONDE QUI NOUS ENTOURE

Nous savions déjà que très tôt dans notre vie nous sommes sensibles à notre langue maternelle, dès les 3-4 premières semaines de sa vie un nourrisson est capable de faire la différence entre la langue maternelle et une langue qui lui est étrangère !

La langue, c’est la grande question de l’identité, en général, et de l’identité culturelle en particulier qui est posée et que je voudrais développer ici, devant vous, sous votre regard, en présence de vos oreilles. D’autant que quand on enseigne une langue étrangère, on sait, même si c’est difficile, que son enseignement est inséparable de l’enseignement de la culture du pays qui s’y attache.

L’apprentissage de cette langue initiale détermine notre vision du monde qui nous entoure tout au long de notre vie de manière spécifique selon un nombre infini de facteurs !

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