aprés la fin de Bernard Werber, j’enchaîne avec un collectif d’auteurs, Michel Onfray et ses amis de l’Université populaire de Caen :
» Le canari du nazi » Essais sur la monstruosité…
Titre intriguant ce titre, Le canari du nazi, mais Onfray dévoile le sens dès l’introduction du livre : c’est parce qu’Himmler, quand il rentrait tard le soir chez lui retirait ses chaussures et faisait doucement pour ne pas réveiller son canari endormi : Le canari du nazi
Je lis actuellement un article concernant Lilith, très intéressant …
Le canari du nazi, un essai sur la monstruosité de l’homme
« Afin de condamner le comportement antisocial des femmes insoumises, peut-on lire dans le canari du nazi, des figures féminines légendaires ont été altérées par les promoteurs d’une image tantôt insipide tantôt diabolique de la féminité. Tel fut le sort jeté à Lilith, figure originelle de l’insoumission, transformée en monstresse infernale, en démone nocturne, en épouse du Mal avant d’être revalorisée au cours du XXième par des écrivaines et des artistes qui s’en emparent pour dire l’émancipation de la femme moderne. »
Le canari du nazi, un livre de Michel Onfray et un collectif d’auteurs de l’Université populaire de Caen
Dans le livre Le canari du nazi, Lilith serait l’incarnation féminine du mal, du vice et de la tentation.
Cet ouvrage, Le canari du nazi, publié sous la direction de Michel Onfray dans la collection Universités populaires et Cie, se propose de questionner les concepts de monstre et de monstruosité à travers douze articles issus d’un cycle de conférences organisées par l’Université populaire de Caen. Pour parvenir à cerner au plus près cette notion complexe et généralement assez peu étudiée, les divers « essais sur la monstruosité » convoquent de multiples disciplines : littérature, art, histoire, psychanalyse, économie, sociologie… : « Nous ne manquons pas de voie d’accès à l’éternelle monstruosité des hommes », écrit à ce propos Michel Onfray dans son introduction du canari du nazi, (p. 6). Car il n’est pas uniquement question, dans cet ouvrage, de créatures mythologiques et fabuleuses. La notion de monstruosité est aussi appliquée à l’être humain, et même à la société toute entière, remettant ainsi en cause le préjugé selon lequel le monstre est inhumain par nature : « le pire n’est pas que le monstre soit, mais qu’il n’ait pas toujours la tête de l’emploi… Quand il ressemble à ce qu’il est, la chose devient facile. Mais la plupart du temps, le monstre arbore une figure humaine… » (p. 5 du canari du nazi). Les enjeux majeurs de cet ouvrage seront donc de parvenir à situer et à définir la monstruosité, qu’elle soit extérieure ou propre à l’être humain, d’en étudier les manifestations mais aussi, et peut-être surtout, d’en comprendre les causes.
Je viens de terminer le livre de Werber, Les micro humains
En introduction du livre Les micro humains, figure cet article concernant le processus de la métamorphose.
<<La métamorphose d’un être obéit à plusieurs étapes successives.
La première phase est la prise de conscience qui entraîne la volonté de changement.
Dans la seconde phase, la chenille doit se purger du passé. Elle est prise de violentes coliques, diarrhées, de vomissements. C’est une purification nécessaire mais douloureuse.
Enfin nettoyée et allégée, elle s’accroche la tête en bas à une branche et tisse un cocon de soie protecteur. Derrière ce rideau épais et opaque qui va la dissimuler à la lumière et aux regards, elle se prépare.
Le temps venu le voile de soie se déchire. La chenille se révèle sous sa nouvelle forme : une chrysalide.
Immobile, respirant au ralenti, elle ressemble à une momie laquée. Cependant, la chrysalide est très vulnérable. Pour ne pas attirer l’attention elle se fond dans le décor ambiant en prenant la couleur mais aussi l’apparence d’un fruit, d’une feuille ou d’un bourgeon. Durant cette période elle se retrouve complètement aveugle et dépendante d’événements extérieurs sur lesquels elle n’a aucune prise et contre lesquels elle ne peut pas se défendre.
C’est le hasard qui fera que la chrysalide survivra à cette phase indispensable mais très délicate de son évolution.>>
Encyclopédie du Savoir relatif et absolu Edmond Wells, tome VII
Je me suis plongé dans le livre de l’auteur des Fourmis, Les micro humains
L’audace est faite de génie, de pouvoir… Et de magie
Johannes Wolfgang Von Goethe
“Dès l’instant où vous aurez foi en vous-même, vous saurez comment vivre.” Johannes Wolfgang Von Goethe
Johannes Wolfgang Von Goethe
Son Faust – (ses !) est un classique bien évidemment, mais je suis beaucoup plus impressionné par ses travaux réalisés sur les couleurs et la lumière ou même les plantes et le rapprochement très troublant qu’il fait du concept de la métamorphose, un autre sujet qui me fascine pour la métaphore que cela implique !
J’y ai rajouté une référence à un « autre géant » de la culture, germanophone également, en la personne de Rudolph Steiner qui a exploré les travaux de son illustre successeur pendant des années.
Pour ceux qui ont l’opportunité de passer proche de Dornach, je vous conseille d’aller vous imprégner de l’atmosphère du Goetheanum, une prouesse architecturale !!!
J’ai passé moi aussi quelques années à étudier et Goethe et Steiner, mais le moins que je puisse dire est que le panier était percé quelque part ; n’est pas un génie qui veut, mais j’ai ramené quelques bribes de mon périple et surtout cette formidable satisfaction d’avoir eu la sensation que je parvenais à des sommets de jubilation !
Les êtres exceptionnels ont tous ce point commun de susciter en nous d’incroyables ressources – que nul n’osait imaginer posséder – et de nous faire sentir importants.
Pablo Neruda, l’auteur de ce magnifique poème « Il meurt lentement« , nom de plume de Ricardo Eliécer Neftalí Reyes Basoalto, est un poète, écrivain, diplomate, homme politique et penseur chilien, né le 12 juillet 1904 à Parral (province de Linares, Chili), mort le 23 septembre 1973 à Santiago du Chili. Il est considéré comme l’un des quatre grands de la poésie chilienne (avec Gabriela Mistral, Pablo de Rokha et Vicente Huidobro).
Il meurt lentement, Pablo Neruda
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux. Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider. Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
ou ne parle jamais à un inconnu. Il meurt lentement
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