Ezio Bosso, artiste, génie au courage exemplaire vient de mourir !

Ezio Bosso, artiste, génie au courage exemplaire vient de mourir !

Ezio Bosso était ce qu’on pourrait qualifier de pianiste virtuose, de génie !

Il s’est éteint vendredi, le 15 mai à Bologne.

Né à Turin en Italie le 13 septembre 1971, à l’âge de quatre ans il était capable de lire la musique, mais ne savait pas encore lire les lettre, pour cette raison il a rapidement été appelé « le jeune génie », tout le monde lui prédisait un avenir brillant…
Depuis l’apparition d’une néoplasie en 2011, Ezio Bosso était handicapé par une dégénérescence neuropathique, initialement diagnostiquée par erreur comme une maladie de Charcot (SLA), ce qui ne l’empêcha cependant pas de diriger des orchestres de premier plan comme le London Symphony Orchestra. 

 

"Rouge comme le ciel", un film italien traitant du handicap et dont Ezio Bosso avait composé le thème musical

Mais, alors que sa carrière était exceptionnelle, prometteuse et que son succès était éclatant, en 2011 le destin en a décidé autrement, la maladie est venue frapper à sa porte.

Un être frappé en pleine gloire.

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Artiste, génie, Anna a accompli des miracles

Artiste, génie, Anna a accompli des miracles

L’ARTISTE ANNA COLEMAN LADD :

GRANDE GUERRE DE 14 – 18 : ANNA COLEMAN LADD, UNE ARTISTE : ELLE TRANSFORMAIT LES « MONSTRES » QUI REVENAIENT DÉFIGURÉS ET LEUR RENDAIT UNE CERTAINE DIGNITÉ, UNE VISIBILITÉ ET LA JOIE DE NE PAS ÊTRE MORT…

La Première Guerre mondiale fut inédite pour différentes raisons. Son ampleur et sa violence lui ont valu le surnom de Grande Guerre. Dans les tranchées du nord de la France, les combats étaient d’une intensité inouïe. Des millions de soldats ont perdu la vie, et des millions ont été blessés. (pas tellement un temps pour sortir une artiste comme Anna ? Détrompez-vous et découvrez son action) parmi eux, ces hommes totalement défigurés qui n’osaient pas se montrer en public : les gueules cassées. Mais certains ont pu retrouver un nouveau visage grâce à une sculptrice américaine, une véritable artiste esthétique : Anna Coleman Ladd.

Travail d' artiste ! Anna Coleman Watts Ladd était un sculpteur américain, responsable de l'atelier de fabrication de masques du Croix-Rouge à Paris pendant la Première Guerre mondiale. Elle a travaillé avec les mutilés de la face, les hommes qui avaient pris des éclats d'obus, des balles et des lance-flammes au le visage.

Une des « œuvres » de l’artiste

Anna Coleman Ladd a aidé beaucoup d’hommes défigurés et qui avaient honte de leur condition à pouvoir simplement revenir vers les leurs et pouvoir aussi sortir sans déclencher des réactions de dégoût vis-à-vis de leur visage horrifiants, un vrai travail d’artiste !
L' artiste en plein travail, Anna Coleman Ladd a aidé beaucoup d'hommes défigurés et qui avaient honte de leur condition à pouvoir simplement revenir vers les leurs et pouvoir aussi sortir sans déclencher des réactions de dégoût vis-à-vis de leur visage horrifiants
Ses services lui ont valu la Légion d’honneur avec Croix du Chevalier et l’Ordre serbe de Saint Sava.

Grande Guerre, guerre totale, boucherie…

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A L’USAGE DU DISTRAIT : COMMENT FAIRE POUR

A L’USAGE DU DISTRAIT : COMMENT FAIRE POUR

Google vous rend gogole : cette étude prouve que 25 % des internautes oublient immédiatement ce qu’ils recherchent, vraiment distrait !

Et bien… ça promet ! Espérons que l’année 2015 sera meilleure que celle-là !!!  

D’après un article paru sur le site « So Curious » et reproduit dans son intégralité

une blonde blonde ; exemple de ce que peut être quelqu'un de distrait !

distrait

La blonde dans toute sa splendeur !
 
L’utilisation d’Internet, et notamment de Google, a des conséquences néfastes sur notre mémoire.D’après une étude, nous avons tendance à utiliser le moteur de recherche plutôt que de réfléchir pour répondre à nos questions. Pire, près de 25 % des personnes qui consultent Google oublient ce qu’ils y lisent.Pire, près de 25 % des personnes qui consultent Google oublient ce qu’ils y lisent.Pire, près de 25 % des personnes qui consultent Google oublient ce qu’ils y lisent.
Une étude menée par la firme spécialisée dans la sécurité des systèmes d’information Kaspersky Lab suggère que notre impatience résulte en amnésie digitale. Cette étude a été réalisée sur plus de 6 000 personnes dans le monde entier âgées de plus de 16 ans. 36 % des internautes ont admis s’orienter directement vers Google lorsqu’ils sont face à une question, et ce avant même d’y réfléchir.Ce chiffre atteint les 40 % pour les personnes qui ont plus de 45 ans, ce qui suppose qu’ils mettent en doute la capacité de leur mémoire.
LEONARD COHEN, SA VISION DE LA CRÉATIVITÉ ET DU TRAVAIL DE CRÉATION

LEONARD COHEN, SA VISION DE LA CRÉATIVITÉ ET DU TRAVAIL DE CRÉATION

Pour Léonard Cohen exprimer sa créativité est un travail intense, patient est une énorme constance. D’après lui on ne devrait jamais quitter un projet avant de savoir exactement son potentiel.

« La taille d’un diamant doit être totalement terminée avant de pouvoir en évaluer sa pureté et sa perfection. » Leonard Cohen

La poésie et les chansons de Leonard Cohen ont influencé de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes et on compte plus de 1 500 reprises de ses chansons2. Cohen est introduit au Panthéon de la musique canadienne en 1991, au Panthéon des Auteurs et Compositeurs canadiens en 2006, au Rock and Roll Hall of Fame en 2008. Il est un Compagnon de l'Ordre du Canada (CC) depuis 2003 et Grand Officier de l'Ordre national du Québec (GOQ) depuis 2008, les plus hautes distinctions décernées respectivement par le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec
Dans tous ses travaux, Leonard Cohen reprend souvent les mêmes thèmes : l’amour-passion, la religion, la solitude, la sexualité et la complexité des relations interpersonnelles.

LEONARD COHEN 

Le réputé chanteur-compositeur canadien, poète, romancier Léonard Cohen (21 septembre 1934) fait partie des esprits les plus créatifs et les plus exaltants du siècle passé.
MOURIR DE DIRE LA HONTE – BORIS CYRULNIK

MOURIR DE DIRE LA HONTE – BORIS CYRULNIK

DES LIVRES QUE J’AI AIMÉS : MOURIR DE DIRE LA HONTE

de Boris Cyrulnik ; aux Éditions Odile Jacob, Paris, 2010, 260 pages

D’aprés une analyse de Catherine RÉAULT-CROSNIER

Le sentiment de honte est un des sentiments les plus déroutants dans la panoplies des afflictions émotives humaines. Boris Cyrulnik est un auteur que j’apprécie énormément, il a abordé beaucoup de sujets passionnants ; dans cet ouvrage, j’ai trouvé des réflexions très sensibles qui m’ont à plusieurs reprises interpellées…
Par exemple, le fait de ne pas parler de ses émotions qui sont à l’origine d’une honte, ou plus précisément de la crainte du regard de l’autre, ce regard perçu comme inquisiteur et qui m’a longtemps fait penser que le fait de parler de ce qui me troublait ou me dérangeait, non seulement ne me procure aucun soulagement mais bien au contraire, il me semble revivre une deuxième fois mon « traumatisme ». Le fait de chercher dans le don de soi à se construire ou se reconstruire m’interpelle beaucoup également, surtout qu’il mentionne que ce sentiment de malaise peux durer quelques minutes ou 20 ans.
Connaître l’autre est si complexe, deviner ce qu’il peut vivre ou ressentir prend toute une vie d’attention soutenue et surtout d’écoute attentive et aimante : un travail à temps complet où on peut très facilement se perdre soi-même, s’oublier…
J’ai adoré  cet ouvrage, un classique de Cyrulnyk, avec celui traitant de la résilience que je vais également traiter très prochainement !
Boris Cyrulnik, travailla sur la honte; Né le 26 juillet 1937 à Bordeaux, est un psychiatre et psychanalyste français. Ancien animateur d'un groupe de recherche en éthologie clinique au centre hospitalier intercommunal de Toulon-La Seyne-sur-Mer et directeur d'enseignement du diplôme universitaire (DU) "Clinique de l'attachement et des systèmes familiaux" à l'université du Sud-Toulon-Var, Boris Cyrulnik est surtout connu pour avoir vulgarisé le concept de résilience qu'il a tiré des écrits de John Bowlby.
Après de très nombreux livres qui ont connu un grand succès comme Les Vilains Petits canards, Parler d’amour au bord du gouffre, De chair et d’âme, le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, directeur d’enseignement à l’université de Toulon, vient de publier en 2010, « Mourir de dire la honte » pour nous aider à dépasser un sentiment de culpabilité qui peut gâcher notre vie et à mieux nous comprendre en vue de nous reconstruire.

B. C. Un nouveau visage de la honte, inédit, émouvant et profond, nourri par les acquis les plus récents des neurosciences et de la psychologie. Un livre qui aide à dépasser la culpabilité et à retrouver force, fierté et liberté.

Mourir de dire la honte ; excellent livre de Boris Cyrulnik !

« Tant qu’il souffre, un blessé ne parle pas il a honte ! »