Le nomadisme était traditionnellement le style de vie de nos ancêtres chasseurs cueilleurs avant que des sociétés s’installent petit à petit de manière sédentaire notamment grâce à la maîtrise du feu, la fabrication d’outils efficaces et la découverte de l’agriculture ; la sédentarisation est devenue effective il y a environ 10 ou 12000 ans avant notre ère.
Un article qui m’a été inspiré à la suite d’une belle discussion avec mon amie Carole, Carole, je te dédie cet article !
Il existe encore certaines communautés qui fonctionnent sur ce style « itinérant » de plus en plus connoté comme étant un mode de vie archaïque tant la sédentarisation est devenue pérenne depuis plusieurs siècles dans le monde occidental, au point d’en être devenu tellement le critère de fonctionnement, qu’il est traditionnel de vouloir sédentariser d’autorité les individus qui ne rentrent pas dans ce moule de la normalité !
La révolution industrielle a amplifié et cristallisé ce phénomène de sédentarisation en concentrant l’urbanisation massive autour des usines et entreprises. L’avènement du taylorisme étant un clou supplémentaire dans le cercueil du statut de chasseur-cueilleur, substituant aux grappes de cerfs d’autrefois attachés au château de leur seigneur, les ouvriers (si bien dépeints par Zola au XIX°) qui vont devenir source de main d’œuvre agglutinée dans des couronnes sordides autour des usines qui produisent à la chaîne des biens de consommation pour ceux qui ont les moyens de se les procurer !
Cette tendance à la sédentarisation économique s’est profondément accrue à cette époque de la révolution industrielle et, par la suite, de la mondialisation du XXième siècle, toutes deux à l’origine des concentrations de population de plus en plus importantes avec tous les dommages collatéraux des mégalopoles que l’ont connaît. Tendance suivie d’une précarisation majeure dans notre modèle occidental due à la décrue économique généralisée au point que l’on assiste maintenant à un brutal retour de bâton.
Le capitalisme qui était érigé alors comme un modèle économique idéal qui allait définitivement sceller béatement le sort de l’humanité dans un bonheur existentiel montre non seulement ses limites, mais il engendre contre lui-même les instruments de la contestation de sa suprématie. Le cancer procède ainsi : il mine son propre organisme de l’intérieur.
En effet, le XXIième siècle enfante un phénomène que pratiqu
ement personne n’avait vu se profiler, je dois ici rendre hommage aux qualités d’un intellectuel qui a pourtant senti la tendance il y a une vingtaine d’années et qui y a consacré un livre.
Il s’agit de Jacques Attali et de son « Dictionnaire du XXième siècle. »
Il est curieux de constater que ses prévisions sont, 20 ans plus tard en 2019, devenues réalité.
Ci-dessous, un extrait de ce livre prophétique quant à l’éclosion de ce renouveau du nomadisme directement conséquent à une sédentarisation outrancière à certains niveaux.
Le profil du nomade est bel et bien devenu celui du nouvel individu en 2019 !
L’illustration parfaite de l’archétype humain du XXIème siècle. Ses valeurs, ses idées, ses désirs dominent les orientations stratégiques de la société. Le marché fera tout pour le satisfaire, lui permettre d’emporter sa maison avec lui et de rester connecté avec les principales oasis.
Depuis trente ans, cinq centièmes de l’humanité sont devenus nomades : travailleurs migrants, réfugiés politiques, paysans chassés de leur terre, mais aussi membres de l’hyperclasse.
Un habitant sur cinq aux États-Unis déménage tous les ans, un sur dix en Europe. Dans trente ans, le dixième de l’humanité au moins sera nomade – de luxe ou de misère !
De plus en plus urbain et déraciné, on le sera comme citoyen, consommateur, conjoint, travailleur.
Il y aura trois sortes de nomades :
de misère, qui devront se déplacer leur vie durant pour survivre
virtuels, l’immense majorité, qui vivront, sédentaires, dans le cocooning, à la fois dans l’espérance d’avoir un jour les moyens du nomadisme de luxe et dans la hantise de basculer dans celui de misère, hantise attisée d’autant plus par la paupérisation des sociétés occidentales qui s’installe de plus en plus inéluctablement. Tous devront redécouvrir les conditions de la navigation en tribu, les vérités vagabondes valables pour tous les nomades, quelle que soit leur classe.
de luxe (les membres de l’hyperclasse)
Tout nomade, pour survivre, devra être léger, libre, hospitalier, vigilant, connecté et fraternel.
Le nomade léger :
Léger : les richesses matérielles l’encombreraient dans ses déplacements ; il ne peut accumuler que des idées, des expériences, des savoirs et des relations.
Le nomade libre :
Libre : créatif, concentré sur les choses essentielles ; son identité n’est pas définie par un territoire à défendre, mais par une culture, une idéologie ou un dieu qu’il transporte avec lui, et par sa tribu qu’il doit défendre même si, pour ce faire, il lui faut lever le camp. En mer, il devra sans cesse changer de cap pour s’adapter au vent sans jamais oublier le prochain port.
Le nomade hospitalier
Hospitalier : courtois, ouvert aux autres, attentif aux cadeaux à faire. Il sait que de l’accueil qu’il reçoit en échange de son savoir-faire dépendra sa propre survie. S’il n’a pas laissé une image de douceur, s’il a tout détruit lors de son dernier passage, l’accès au puits lui sera interdit. Contrairement à la légende, il n’est pas d’Être plus pacifique que le nomade : il ne meurt pas pour garder une terre, mais pour conserver le droit de la quitter.
Le nomade vigilant
Vigilant : son camp est fragile, sans remparts ni pièges. Même s’il a choisi, pour planter sa tente, un endroit dégagé, même s’il s’est montré lui-même hospitalier, l’ennemi, peut surgir à l’improviste, de n’importe où, n’importe quand. Il est donc prêt à tout instant à lever le camp ou à affronter cet ennemi surgi du désert ou de la forêt . Navigateur, il reste à l’affût des écueils et des tempêtes.
Le nomade connecté
Connecté : pour survivre, il reste relié à toute la tribu, et si possible avec l’oasis prochaine. A cette fin, il emporte avec lui des moyens de transmettre.
Le nomade fraternel
Fraternel : nomade vient d’un mot grec qui signifie partager. Il ne peut survivre que s’il sait partager ses champs d’errance avec les autres tribus. L’exclusion, c’est la mort. Pas de vie nomade sans guet : pas de guet sans tours de garde, autrement dit sans organisation de la Fraternité.
Les civilisations, devenues toutes sédentaires il y a dix mille ans, se reconstruiront bientôt l’une après l’autre autour du nomadisme. Tout y deviendra mobile, par ce que précaire : les hommes, les objets, les institutions, les entreprises, les informations, bien sûr, mais aussi les distractions dans le tourisme et dans les masques, les labyrinthes et les drogues de l’hypermonde.
L’histoire du nomadisme montre que de ses tribus peuvent surgir d’exceptionnels artistes, spécialistes d’œuvres légères, portatives : musiques, bijoux, statuettes, tableaux, littérature orale, etc.
Les valeurs du nomadisme seront celles de sociétés sans cesse sur la brèche et à la jointure entre deux mondes, nécessairement respectueuses des valeurs des civilisations sédentaires qui les accueillent et les tolèrent. Plus tard, s’organisera la simultanéité de nomadismes pluriels, la promiscuité de tribus différentes, la fraternité des cousins.
Il faudra alors inventer un droit très particulier, différent du droit sédentaire : car sans Loi, il n’y a pas de nomadisme.
Le premier objet nomade a été d’ailleurs la Loi elle-même, parole reçue dans le désert sous forme de tables de pierre transportées sans le Tabernacle, objet sacré nomade par excellence. »
Extrait de : Dictionnaire du XXIème siècle, Jacques ATTALI, pages 232, 233 et 234 – Editions Fayard 1998
Il existe différents types de nomadisme, en fonction du contexte dans lequel ils se trouvent et, surtout, en fonction des circonstances qui les ont entraînés.
Le nomade traditionnel
Il est resté attaché à ce mode de fonctionnement tel que le pratiquent encore certaines tribus dites primitives que l’on trouve sur plusieurs continents dans des zones qui n’ont pas été totalement couvertes par les bienfaits de la société consumériste.
Il s’agit de communautés qui sont nomades par leurs codes, leurs traditions, leurs pratiques, leurs comportements et leur système de croyances. On peut dire que ce sont les « nomades classiques », qui se rapprochent de la manière de vivre qui prévalait il y a quelques millénaires. Dans ce groupe, nous pourrions inclure les nomades saisonniers, qui changent d’endroit en fonction des saisons, tels que les bergers ou les communautés roms ou tziganes connus en Europe…
Il faut savoir qu’il existe encore approximativement 40 millions de nomades de ce type. Nous les retrouvons dans des pays comme le Brésil, le Chili, la Colombie, le Venezuela, le Mexique, l’Espagne, les Philippines, la Chine, le Kenya, l’Australie et beaucoup d’îles bien évidemment, entre autres.
Ils possèdent des valeurs culturelles. Ils ont un art propre à leur culture, un type de musique, des traditions, des comportements particuliers… Par ailleurs, ils ont une relation spéciale avec la nature. Ils cherchent à la protéger car ils savent qu’ils pourront en avoir besoin dans le futur.
Ils se déplacent car ils sont en quête de ressources. Il peut s’agir d’aliments pour se nourrir, pour nourrir leurs animaux, ou bien de récoltes de ce qu’ils ont cultivé dans d’autres terres, etc
Le nomade par nécessité (par la force ou par la contrainte) de misère selon Attali
Un exemple clair est celui du déplacement forcé, que ce soit pour raisons de guerres, crises économiques ou sanitaires grave ou même climatiques (qui deviendront de plus en plus fréquentes !)
Selon la Banque Mondiale, le terme déplacement forcé fait référence au déplacement des personnes qui abandonnent leur foyer ou fuient à cause des facteurs suivants :
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Violation des droits de l’Homme
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Conflits
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Persécutions
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Violence
Plusieurs études ont été publiées sur ce thème. On y parle parfois du déplacement forcé comme des nouveaux nomades, qui sont nés de situations de violence, tel que, par exemple dans l’article « Les déplacés : de nouveaux nomades », Henao Delgado, anthropologue colombien, directeur de l’Institut d’Etudes Régionales INER en Espagne nous a livré des réflexions condensées sur cette situation.
Le nomadisme contraint induit souvent :
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Spontanéité d’effets à laquelle il n’est peut être pas préparé totalement, étant donné que ce problème ne se planifie pas, la pression oblige les personnes à abandonner leur foyer et à changer d’endroit en fonction de la situation.
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Dispersion, chaque personne choisit le chemin qui, selon elle, lui permettra de survivre.
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Semi-clandestinité, étant donné que les déplacés sont victimes d’une situation de terreur et de menace, ils ont tendance à occulter leur condition.
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Invisibilité ; au-delà du fait que les victimes essayent de cacher leur situation, il s’agit aussi d’un problème dont on ne parle pas de crainte d’être ostracisé.
Le nomade par intérêt personnel : le « Knomad » il peut être virtuel ou de luxe toujours selon Attali
Il s’agit de cette personne qui a envie de connaître le monde. Ce désir le pousse à beaucoup voyager. Il change constamment d’endroits pour découvrir et connaître de nouveaux horizons et n’a pas de lieu fixe où habiter.
Ce peut être une personne qui adore voyager, qui a soif de connaissance, qui veut apprendre… Il y a des milliers de raisons ! Dans tous les cas, elle veut se libérer des attaches d’un lieu fixe et part à l’aventure en changeant constamment d’endroit.
Il peut aussi s’agir d’un Knowmad ou « nomade de la connaissance ». C’est une personne qui a la faculté de développer de nouveaux concepts à partir des grandes connaissances qu’elle possède et peut travailler n’importe où, avec n’importe qui.
Les qualités évidentes du knomad – bien illustré par l’archétype du routard – seront l’adaptabilité exceptionnelle et même la résilience : des compétences d’intelligence communicationnelle hors normes pour pouvoir s’adapter à un environnement également hors normes pour elle.
Le nomade par intérêt personnel est généralement une personne qui considère chaque moment comme une opportunité d’apprentissage. elle se caractérise par :
Son dynamisme. C’est une personne active, qui agit à travers l’innovation et la transformation
Son adaptation. Le nouveau nomade par intérêt personnel est capable de se débrouiller dans n’importe quel environnement. Elle est flexible, ce qui lui permet d’agir de façon assertive à n’importe quel endroit
Sa créativité. C’est une personne qui a constamment des idées, que ce soit des idées de voyages ou de projets
Son empathie. Elle se met dans la peau de l’autre, ce qui lui permet d’avoir de meilleures relations
Dans le cas des Knowmads, il faut savoir qu’il s’agit de professionnels qui possèdent de nombreuses connaissances dans leur domaine. Ils sont disponibles et capables de travailler n’importe où, avec n’importe qui. Ces personnes se dévouent à un travail qui les passionne ; elles dominent les nouvelles technologies, et ceci inclut la gestion des réseaux sociaux.
Par ailleurs, les nomades par intérêt personnel peuvent se déplacer plus facilement grâce à ce monde extrêmement ouvert. Avec ces nouvelles technologies, ils peuvent développer de nouvelles formes d’emploi, s’adapter à différents endroits et y travailler. Ils peuvent aussi en profiter pour parcourir le monde sans dépendre d’un lieu spécifique.
S’ouvrent alors pour eux des horizons seulement limités par leur ingéniosité à profiter des systèmes ambiants, à la chance ou même à la synchronicité, rien ne les empêche alors de quitter la ville, changer de peau, larguer les amarres de façons réelle ou virtuelle…
Depuis les sound-systems techno qui parcourent les friches de la vieille Europe en réveillant les fantômes de Jack Kerouac et de la Beat Generation, jusqu’au club très fermé des « frequent miles flyers », ces businessmen en perpétuel déplacement pour leurs affaires, une nouvelle vague de nomades dopés aux nouvelles technologies sillonne la planète
En ce début de 21ème siècle, la société de l’information nourrit notre appétit d’exploration et nos envies d’inconnu. Nous parcourons quotidiennement les immensités virtuelles. Nous échangeons des idées sans plus nous soucier des distances géographiques et déjà la fin de nos ancrages sédentaires programmée par les tenants du libéralisme ramène sur l’avant-scène des concepts tels que la flexibilité, l’impermanence et la portabilité, comme l’ont intégré nombre de designers contemporains. Ce qui n’a, bien sûr, pas échappé à l’architecte Rem Koolhaas qui compare la ville contemporaine à un aéroport, espace de transition moderne par excellence, dans l’introduction de son essai critique sur la ville générique. Miniaturisation des outils informatiques, compression des données, dissémination du réseau et loi de Moore, il n’est plus nécessaire de transporter une valise d’équipements électroniques pour travailler et communiquer sur la route. Libéré des lourdeurs technologiques passées, l’Homo Numericus se prépare à une nouvelle existence migrante. Les ventes de téléphones cellulaires et d’ordinateurs portables explosent. On échange les adresses des zones d’accès aux réseaux sans fil et le succès de l’emblématique iPod fait la fortune d’Apple en permettant à chacun d’embarquer dans le creux de sa poche l’équivalent numérique d’une discothèque toute entière.
Le nomade moderne ressemble à son ancêtre dans sa grande capacité à voyager
léger, à s’affranchir des lourdeurs de l’existence, de tout ce qui pourrait l’enraciner physiquement à un espace délimité et entraver ainsi sa liberté d’aller et venir à sa guise, au gré de sa fantaisie et de ses désirs d’évasion.
À l’évidence, du nomadisme ludique d’une classe aisée aux errances de populations acculées par le chômage et les restructurations, le gouffre se creuse. Les motivations ne sont pas les mêmes. La fin de l’emploi à vie et l’explosion de la précarité imposent un regain de mobilité aux classes sociales les plus défavorisées, comme si l’histoire ne faisait que se répéter. Mongols, gitans, bédouins ou tribus amérindiennes, les nomades des siècles passés se sont toujours déplacés pour assurer leur survie. Bien que disparates et souvent séparées par des océans, ces cultures se sont confrontées aux mêmes challenges : recherche de nourriture, conditions climatiques difficiles et rejet de la part des populations sédentaires. Un cycle perpétuel dont la logique vaut toujours aujourd’hui. Au plus fort de la crise économique des années 80, l’Angleterre thatcherienne s’est ainsi vue confrontée aux travellers, des caravanes de néo-hippies motorisés qui parcouraient les campagnes anglaises au volant de leurs bus customisés dans une tentative désespérée d’échapper aux ruines d’un empire défunt. Une occasion pour les institutions britanniques de mettre en scène un nouvel acte de l’éternel conflit opposant les structures établies aux hordes migrantes, de tout temps stigmatisées puisque perçues comme un facteur de déstabilisation par les pouvoirs et les sédentaires en place.
Malgré la constante de cette opposition, le phénomène s’est perpétué durant les deux dernières décennies, trouvant un écho sur la planète toute entière et plus particulièrement en Californie où une nouvelle génération reprend le flambeau. Nomades par choix, plutôt que par nécessité, la nouvelle vague de bohémiens digitaux tire parti de mutations technologiques dont elle a su s’assurer la maîtrise. Lassés d’une existence passée entre quatre murs devant les écrans informatiques du secteur tertiaire, les zippies* (appellation dérivée de l’acronyme ZIPP, pour « Zen Inspired Professional Pagans » selon un article du magazine Wired daté de mai 1994) érigent le télé-travail et la reconquête des grands espaces en art de vivre. Une autre manière de concevoir le futur au-delà des canons post-modernes et un refus d’abdiquer devant un futur annoncé comme sombre et incertain en privilégiant la fluidité et la légèreté. Less is more ! Le slogan écologiste adopté par
Richard Buckminster Fuller (architecte comme Rem Koolhaas) se découvre une nouvelle jeunesse sur les traces de ces dissidents dont le mode de vie ouvre de nouvelles perspectives dans un monde souvent perçu comme cloisonné. « Vivre en état de déplacement, cela signifie appartenir à plusieurs mondes à la fois. Ce sont des manières complexes de séjourner dans un endroit et de rester lié à d’autres. Bref, non seulement nos identités changent, mais elles seront de plus en plus changeantes », analysait le philosophe Yves Michaud dans le journal Le Monde à la fin du siècle dernier. Encourager le changement et savoir s’adapter… En ce sens, il y a fort à parier que le nomadisme constitue un terreau des plus favorables pour la naissance de nouvelles utopies, un luxe dont l’époque actuelle ne saurait se passer.
Le nomadisme est sans doute une réponse alternative optimiste de par les perspectives d’avenir qu‘il ouvre aux futures générations en tant que solutions possibles, par rapport au constat pessimiste que l’on ne peut que tirer du bilan de fin de règne que représente l’échec flagrant dans plusieurs domaines que caractérise le modèle économique et social figé que nous ont légué nos ancêtres des derniers siècles.
Sources :
Un article du Site « Nos Pensées » :
https://nospensees.fr/les-nomades-du-xxieme-siecle/
Un article du site « La Spirale »
https://laspirale.org/texte-119–sur-les-traces-des-nouveaux-nomades.html
Un article du site « Cabinet Auria Richesses Humaines »
http://www.auria-rh.com/390-nomade-lhumain-xxieme-siecle.html
Présentation du livre de Jacques Attali sur le Site de « Fayard »
https://www.fayard.fr/documents-temoignages/dictionnaire-du-xxie-siecle-9782213600949
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