Après Covid-19

Après Covid-19

Après Covid-19

« Après le coronavirus, il y aura des changements profonds, c’est la règle »

Boris Cyrulnik

Cette pandémie me fait profondément réfléchir, bien sûr je pense aux risques de peine et de tragédies qu’elle suscite et qu’elle a déjà (trop) provoqué partout dans le monde.


Je n’arrive pas à déterminer s’il n’y a pas une surenchère morbide de la part des dirigeants dans un but quelconque, il est certain que ça ferait l’affaire de beaucoup d’entre eux que les citoyens soient dociles, craintifs et soumis à la hiérarchie dans une posture servile qui permettrait de les diriger et de les manipuler aisément au gré des intérêts des puissants de ce monde.

À plusieurs niveaux nous avons pris conscience que notre modèle de société tel qu’il a évolué ces dernières décennies n’est plus viable, tous les indices soulignaient des alertes qui allaient crescendo, l’environnement se dégradait dangereusement, l’économie et la finance mondiales étaient entrées dans une spirale incohérente et les marchés s’affolaient malgré les tentatives de rassurer les épargnants et les consommateurs ; le climat social s’en trouvait éminemment bouleversé avec tous les conflits sociaux violents qui ont émaillés l’actualité de plusieurs pays, sur tous les continents et ce, de plus en plus fréquemment.

Ce climat de morosité ambiante se répand inexorablement à travers toutes les couches de la société en provoquant une atmosphère de plus en plus tendue qui a pour effet d’attiser les rivalités inter-sociales et inter-ethnoculturelles, phénomènes qui tend à s’accentuer dans les milieux de vie les plus modestes, à fortiori si on se rapproche des classes démunies. Ce constat demeure bien évidemment très général et il comporte fort heureusement de bien belles exceptions qu’il faut souligner pour tout l’espoir que cela suscite…

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Après Coronavirus, Cyrulnik : qu’est-ce qui  nous attend

Après Coronavirus, Cyrulnik : qu’est-ce qui nous attend

Après Coronavirus, Cyrulnik : qu’est-ce qui nous attend

Boris Cyrulnik « Le confinement est une agression psychique »

« Après le coronavirus, il y aura des changements profonds, c’est la règle »

Boris Cyrulnik :

Le neuro-psychiatre a répondu à Ali Rebeihi dans l’émission « Grand bien vous fasse » consacrée à l’épidémie. Il a expliqué comment nos sociétés peuvent résister à cette crise et devenir résilientes.

On doit s’adapter à une agression invisible. L’évolution humaine ne se fait que par crises. Après cette crise, la famille et le couple redeviendront des havres de paix.

BORIS CYRULNIK : « Les crises sont très fréquentes dans la condition humaine. Il y a eu des périodes de glaciation où il a fallu s’adapter en augmentant la chasse. Et pendant les périodes de réchauffement, il a fallu augmenter l’agriculture. On a déjà connu beaucoup d’épidémies qui ont contraint à des révolutions culturelles, à de l’adaptation. »

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Jekyll et Hyde : le bien et le mal

Jekyll et Hyde : le bien et le mal

Jekyll et Hyde : le bien et le mal

Le roman de Robert Louis Stevenson « Dr Jekyll et M. Hyde » est une illustration, une allégorie du bien et du mal.

Dans l’esprit de Robert Louis Stevenson vivait l’idée que l’être humain possédait une nature double. Selon lui, nous avons tous une bonne et une mauvaise version. Toutes deux cohabitent en nous et la mauvaise serait réprimée par la société. Le résultat de ces pensées a débouché sur la célèbre oeuvre L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde (1886).

Il s’agit de l’une des premières œuvres à donner vie à un personnage avec un trouble complexe, un trouble de la personnalité et ses pires conséquences. Stevenson a défié la science de l’époque, ainsi que la religion, en inventant une histoire terrifiante et vivante. La popularité de ce roman a donc donné lieu à une infinité d’adaptations au théâtre, au cinéma, à la télévision, etc.

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Égoïsme extrême

Égoïsme extrême

Égoïsme extrême

Égoïsme extrême… ou la personnalité toxique ultime

Un homme, deux visages.

Les gens dont le noyau sombre est dominant justifient souvent leurs propres actions blessantes pour échapper aux sentiments de culpabilité.

Tous les traits de caractère malveillants humains, tels que le narcissisme, le machiavélisme et la méchanceté, partagent un noyau commun et seraient essentiellement des manifestations d’un seul grand ensemble comportemental : l’égoïsme extrême.

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Confinement, coronavirus et résilience

Confinement, coronavirus et résilience

Confinement, coronavirus et résilience

COVID-19

 

Bonjour à vous toutes et tous. En ces temps perturbés de repli et de confinement propices à amener colère, peurs et suspicions, nous tenons toutefois à vous envoyer beaucoup d’amour, de paix et d’harmonie et en espérant avec vous que dès qu’il sera possible de sortir à nouveau de nos tanières, ce sera avec une immense joie de recouvrer notre liberté qui prendra une saveur toute nouvelle pour la peine !
Une immense joie mais aussi une grande humilité sans aucun doute, tant cette pandémie nous aura révélé à quel point notre condition est fragile face à la complexité grandiose de la Vie et de notre environnement : fasse que cette crise qui a vu un petit virus menacer notre condition et provoquer une épidémie qui s’est propagé comme une traînée de poudre à l’échelle entière de la planète, qui a fait vaciller des pans entiers de notre société que nous croyions inébranlable, nous n’avons pu constater que les dégâts …

Nous sommes un colosse supposé, mais aux pieds d’argile et ces épreuves ont mis en surbrillance la perfidie de nos personnages politiques, leur incompétence pour la grande majorité, la vénalité des institutions internationales, la corruption de ceux qui avaient une position de pouvoir l’iniquité et le cynisme criminel de la plupart.

Des leçons sont d’ores et déjà à méditer, le temps est venu de bientôt songer à réformer, refonder totalement une humanité qui doit résolument adopter des valeurs que les événements de cette année 2020 ont suggéré ; pour ne citer que quelques pistes la fraternité qui va devoir éclore entre les hommes et aussi entre les nations et les peuples : J’ai encore en tête les images de ces Italiens que l’Europe a bafoués, les excuses de Madame la Présidente de l’UE sont pathétiques, rajoutant presque l’insulte à l’injure…

Le comportement abject des voisins qui ont traité des femmes et hommes qui se sont battus pour sauver des vies parfois au détriment de la leur qui se sont vu traiter comme des pestiférés parce qu’ils ont suscité de l’angoisse chez des ignares et des égoïstes alors qu’ils doivent être acclamés comme des héros de l’humanité !

je me rappelle qu’il n’y a que trois mois la République leur balançait des gaz lacrymogènes et des coups de godillots dans les côtes : leur bravoure et leur loyauté mérite un profond respect et surtout un devoir de mémoire !!!

J’ai vu des belles images d’animaux qui reprenaient possession des rues de la ville, incrédules alors que nous humains nous terrions chez nous, j’ai également admiré ces images spectaculaires des ciels qui s’éclaircissaient, des atmosphères qui redevenaient respirables et légères et des eaux qui redevenaient limpides et claires : ce virus nous a montré la voie et nous a donné une leçon de vie !
Suivons son conseil qui est une sommation !

Une opportunité de résilience ?

Ces moments de ralentissement social peuvent être une excellente opportunité de questionnement individuel et de réflexion à propos de solutions nouvelles à initier dans nos vies personnelles et également sur la manière de vivre en société car il semble maintenant évident que cette pandémie nous a révélé que nos priorités sont sans doute à revoir et que nous avons sans doute oublié que, bien sûr nous ne sommes pas immortels, mais qu’aussi nous sommes des animaux sociaux qui avons peut-être négligé notre véritable nature au point de nous perdre.

En attendant, portez-vous bien, respectez surtout les gestes barrières pour vous préserver vous, ceux que vous aimez ainsi que les personnes que vous croisez quand vous devez sortir de chez vous.

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Le radeau du sexe, une étrange expérience sur le sexe

Le radeau du sexe, une étrange expérience sur le sexe

L’expérience sur le sexe et la violence, appelée « le radeau de l’amour » ou « le radeau de la passion », ne s’est pas déroulée comme l’avait prévu son créateur. Il avait l’intention d’étudier les comportements violents et sexuels des êtres humains dans des conditions d’enfermement et a trouvé quelque chose de différent.

Santiago Genovés était un espagnol qui a dû émigrer au Mexique à l’âge de 15 ans, fuyant la guerre civile dans son pays. Il est devenu anthropologue et, avec son collègue norvégien Thor Heyerdahl, il a conçu un test célèbre que beaucoup considéraient comme une expérience sexuelle. Pour autant, si c’était bien le cas, l’expérience, « le radeau du sexe », n’avait pas la forme que beaucoup lui donnaient. (suite…)