J’ai un lien tout particulier avec la psychanalyse en général, Carl Gustav Jung, Wilhelm Reich et Sigmund Freud en particulier.
Ma rencontre avec Sigmund freud.
Je devais avoir entre 8 et 11 ans pas plus quand j’ai « étudié »‘ Sigmund Freud ; L’explication est fort simple, dès mon plus jeune âge j’ai éprouvé un amour irraisonné pour la lecture et je dévorais tout ce qui avait une couverture et des pages, qu’il y en eut beaucoup ne me dérangeait pas, c’est ainsi que j’ai lu l’encyclopédie intitulée l’homme du XX° siècle et son esprit. Une collection de 6 volumes grands formats qui fait le tour des connaissances de l’époque concernant l’esprit de l’homme, au niveau individuel et social. Sigmund Freud y est cité abondamment il faut dire qu’à cette époque ses préceptes régnaient sans partage sur tout le domaine de la médecine neuropsychologique et son surnom de « père de la psychanalyse » n’est nullement usurpé.
Dès cette époque (fin des soixante, début des soixante-dix) j’ai été tout de
suite émerveillé par ses hypothèses « avant gardistes » et ses affirmation à l’emporte pièce telles que toutes les petites filles, et les femmes ensuite, ont une frustration terrible d’être privées de pénis, pire, la plupart d’entre elles éprouvent un sentiment de castration puisqu’elles n’ont pas de sexe, je me rappelle que cela me laissait bouche bée ….
Evidemment, à huit ou neuf ans je n’avais pas le recul nécessaire ni l’expérience suffisante pour modérer ces affirmations que j’acceptais en bloc – l’emprise du pouvoir qu’exerce le titre de « Spécialiste » – mais qui étaient fortement empreintes des préjugés personnels de Sigmund Freud et de ses propres démons dans le placard. La relation conflictuelle que Sigmund Freud a eue avec sa mère est notoirement connue de même que sa jalousie maladive à l’égard de sa femme Martha Bernays, qui a occupé une place importante dans sa vie. Martha venait d’une famille d’intellectuels juifs, Sigmund Freud, juif également était issu d’une famille modeste son père était un commerçant de tissus. leur judaïté va d’ailleurs gravement menacer leurs familles aux moments de l’émergence du régime nazi.
À suivre, un fragment d’article ddu site nospensees.fr, merci à eux pour la contribution
Sigmund Freud, biographie d’un esprit brillant
Cet auteur captivant aux idées controversées nous a permis d’en savoir plus sur l’être humain, ses instincts et ses désirs charnels.
Sigmund Freud a été l’un des hommes les plus ouverts et lucides de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème.
Il n’a pas eu peur de choquer la société bien-pensante de son temps. Il est une référence pour les psychologues d’aujourd’hui, et a laissé à la postérité sa célèbre étude de l’esprit centrée sur la psychanalyse.
L’enfance de Sigmund Freud
Sigmund Freud est né le 6 mai 1856 dans la ville de Freiburg en Moravie, son enfance a été assez rude, son père a souffert de la crise, mais c’était un jeune brillant et intuitif et à l’âge de 17 ans en 1873, il finit ses études secondaires. Bien que la famille de Sigmund Freud était fidèle à ses coutumes, ils n’étaient pas particulièrement religieux, le père était libre-penseur et le fils a renoncé à ses croyances dès l’adolescence.
Les études de Sigmund Freud
Plutôt pour plaire à ses parents, Sigmund Freud décida de poursuivre ses études en médecine, renonçant ainsi au droit qu’il aurait préféré. Cependant, l’intention de Freud n’était pas d’exercer la médecine mais d’étudier la condition humaine par le biais des canons de la science. L’étincelle de la curiosité fit alors déjà son apparition dans l’esprit de l’étudiant, il a décidé de concentrer sa carrière sur la recherche biologique.
La carrière de Sigmund Freud
Encore universitaire il est devenu collaborateur dans un laboratoire de
Enrst Von Brücke, réalisant alors ses premiers rapprochements avec le cerveau humain. A la fin des années 1870, il s’est lié d’amitié avec Josef Breuer, qui l’a aidé matériellement et moralement dans ses recherches, devenant ainsi un de ses plus fidèles collaborateurs. Quelques temps plus tard, il a fait la connaissance de Martha Bernays, qui est rapidement devenue son épouse.
Même s’il n’avait pas l’intention de devenir médecin, Freud a commencé à travailler pour pouvoir profiter d’une situation financière plus confortable.
Cependant, après avoir exercé dans divers départements hospitaliers de Vienne, il s’est spécialisé en neuropathie, et a dans ce cadre commencé à étudier l’usage thérapeutique de la cocaïne.
Freud était le cobaye de ses propres expériences ; avec son ami Von Felischl, ils ont frôlé la toxicomanie, ce qui lui a valu les critiques de la communauté médicale et qui a entaché sa réputation.
Après avoir obtenu une bourse, il est parti à Paris, où il a continué à étudier sous la direction de Jean Martin Charcot, grand neurologue de l’époque. C’est à ce moment-là qu’il s’est mis à étudier l’hystérie.
Sigmund Freud et la neuropathologie
Pendant son mariage, duquel sont nés six enfants, Sigmund Freud ouvre son propre cabinet en tant que neuropathologue, ayant recours à des méthodes telles que l’hypnose ou l’électrothérapie.
Suite à cela, aux côté de Breuer, il crée la psychanalyse, même si ses premières études sont axées sur l’hystérie et basée sur ses premières publications.
C’est à ce moment-là que Freud a commencé à observer le rôle joué par la sexualité dans les troubles psychiques.
A partir de là, Sigmund Freud rompt son amitié avec Breuer, et transforme toute sa méthodologie clinique et thérapeutique en se basant sur des concepts de la psychanalyse tels que la répression, l’inconscience ou le transfert. Ce tournant lui a valu le mépris de la communauté médicale.
Au début du 20ème siècle, il a publié certains de ses plus célèbres ouvrages, toujours étudiés aujourd’hui, comme par exemple L’interprétation des rêves, Introduction à la psychanalyse ou Trois essais sur la théorie sexuelle.
Toutes ces oeuvres furent rééditées, et agrémentées de nouvelles notes du psychanalyste.
La notoriété de Sigmund Freud
A cette époque, Sigmund Freud est de plus en plus populaire au sein de la communauté médicale, son domaine de recherche psychanalytique attirant d’autres spécialistes et patients de la haute société de l’époque.
Au milieu des années 1900, d’autres spécialistes s’intéressent à l’oeuvre de Freud, étant invité au Premier Congrès Psychanalytique de Karl Gustav Jung.
Tous deux se sont liés d’amitié, ce qui les a menés jusqu’aux Etats-Unis, où la pensée freudienne a levé un grand intérêt et un certain enthousiasme.
La carrière de Sigmund Freud était alors au sommet, ce qui en 1910 lui a permis de fonder la Société Internationale de la Psychanalyse, qui des années plus tard l’a mené à rompre son amitié avec Jung.
La longue maladie de Sigmund Freud
En 1923, Sigmund Freud est touché par le cancer de la mandibule, et ses problèmes médicaux s’intensifient jusqu’à sa mort, en 1939. Cependant, son activité professionnelle a toujours été très énergique.
«La science moderne n’a jamais produit un médicament calmant aussi efficace que les mots gentils et réconfortants.»
-Sigmund Freud-
Le psychanalyste freudien
Heureusement, Sigmund Freud a laissé une grande quantité d’oeuvres pour la postérité.
Même si nombreux de ses postulats ont été réfutés, il est évident que de son esprit brillant est né le germe qui nous a aujourd’hui permis de mieux connaître notre cerveau et nos désirs les plus enfouis.
L’égo humain, le sur-moi et le moi sont reflétés dans sa grande et brillante oeuvre, qui est devenue un incroyable et passionnant voyage dans l’esprit humain.
Ses études sur la sexualité, la psychanalyse, la névrose, la religion, l’imagination, l’hystérie, la morale, la répression ou la famille sont d’une grande splendeur.
Sigmund Freud continue aujourd’hui d’être un des esprits les plus clairs et audacieux de notre civilisation.
Son oeuvre n’aura jamais de cesse d’être étudiée, et ses idées seront toujours source d’inspiration pour les générations futures.
Personnellement, j’ai un peu vieilli depuis mes premières lectures
concernant Sigmund freud et je dois avouer que je me sens beaucoup plus proche des positions jungiennes et de toute son approche concernant l’esprit humain et son âme, sans que je ne récuse l’immense apport de Sigmund Freud, bien évidemment. Je crois que l’éclosion de la doctrine de la psychanalyse s’est produite tout à fait parfaitement au bon moment au bon endroit et a permis à toute une génération de prendre conscience du mode de fonctionnement de l’individu, de sa psyché et aussi du mode de fonctionnement social dans nos sociétés traditionnelles et bourgeoises.
Il y a encore une grande communauté scientifique qui adopte les préceptes freudiens, surtout dans le domaine de la psychanalyse qui s’exerce en France, assez différente des méthodes qui sont privilégiées dans les sociétés anglo-saxonnes, Royaume et États-Unis.
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