Si ce sont des roses elle fleuriront, si ce sont des épines, elles piqueront
Si ce sont des roses… Comme le disait si délicatement François Mitterrand, il est « nécessaire de laisser du temps au temps ! » mais il faut avouer que nous sommes à l’époque de l’instantanéité des informations, des communications et beaucoup d’entre nous voudrions trouver cette même spontanéité dans l’émergence de nos sentiments.
Si ce sont des roses elle fleuriront…
Pour cette raison, la patience est une vertu bien contestée, elle semble être contre-productive, inutile voire même nuisible dans nos sociétés basées uniquement sur la productivité de masse, souvent au détriment de la beauté et de l’harmonie.
si ce sont des roses ; Éloge de la lenteur: Et si vous ralentissiez ? Poche – 21 août 2013
de Carl Honorétre contre-productive, inutile voire même nuisible dans nos sociétés basées uniquement sur la productivité de masse, souvent au détriment de la beauté et de l’harmonie.
« Se son rose, fioriranno, se son spine, pungeranno ! »
Nous devons aux Italiens ce proverbe très imagé qui illustre parfaitement le fait qu’il est souvent très utile d’attendre avant de juger une situation qui est en train de se dérouler. Il est effectivement souvent délicat de présumer de l’issue d’une histoire, d’une aventure alors que nous n’en sommes qu’aux prémisses et que beaucoup de choses peuvent encore se produire…
Si ce sont des roses elle fleuriront…
Quoi de plus beau que les roses pour représenter la beauté et l’harmonie ? Dans certains milieux ésotériques elle en est même la synthèse poétique, il suffit d’étudier un tant soit peu les rituels ésotériques de la Franc-Maçonnerie symbolique ou de la Rose-Croix traditionnelle pour en être immédiatement convaincu. La Rose a accompagné toute l’histoire de l’humanité, en Égypte elle était utilisée dans les rituels de momification, elle était le symbole de la régénération et de l’éternité des cycles de vie, son attrait était également très vif chez les Romains et bien sûr dans la chrétienté.
Si ce sont des roses elle fleuriront, si ce sont des épines, elles piqueront
Ce dicton nous avertit qu’il faut surtout prendre le temps d’observer la situation et de faire preuve de confiance envers le temps qui s’égrène et qui est notre ami ! Si une chose est juste, alors, elle aura de bons résultats mais si cette même chose n’est pas favorable ou en contradiction avec des « lois supérieures », alors, les conséquences pourraient être néfastes, l’avenir seul le dira.
Mais, avant tout message de prudence ou de circonspection, j’ai perçu ce dicton comme un immense message de confiance et d’espoir en l’avenir et surtout d’une promesse de Rendez-vous potentiel dans un contexte de séparation, paradoxalement !
Si ce sont des roses elle fleuriront…
Tout ce qui nous arrive dans la vie, les pires comme les meilleures choses, dépend en grande partie de la manière dont nous les accueillons et si nous n’avons qu’une influence relative sur ce qui nous arrive, nous avons par contre une profonde maîtrise quant à la façon dont nous allons être influencé par les aléas de nos vies respectives. Tout dépend de l’éclairage que nous donnons à notre vie, nous sommes les seuls techniciens lumière du film de notre vie !
En ce jour d’anniversaire pour moi, j’ai découvert ce dicton : merci à la vie (et à sa jolie messagère!) de l’avoir mis sur le chemin de mon histoire, et comme l’a écrit magnifiquement Goethe : «On peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin » quel superbe message d’espoir
Si ce sont des roses elle fleuriront
« Indien het rozen zijn, bloeien ze, als het doornen zijn, prikken ze ! » me rappelle que nous nous sommes promis de garder les mains libres, c’est une marque très forte de confiance en nos capacités de résilience et une allusion à peine voilée au fait que l’amour, non seulement n’est pas dissipé mais qu’au contraire il se trouve concentré dans la quintessence du bouton floral qui peut s’épanouir spontanément dès qu’un printemps polisson viendra le réveiller. Et peut-être alors que le parfum enivrant de la fleur phœnix viendra à nouveau flatter nos sens dans l’émergence d’un petit matin où l’aurore aura succédé au travail nocturne de la belle et secrète Mélusine …
Si ce sont des roses elle fleuriront
« Если это были розы цветут, хотя есть шипы, они пробуждают »
Je voudrais dire que j’ai eu plusieurs joies immenses ces dernières heures, certaines liées à des décennies de vie qui on prit un élan de renouveau, certaines qui concerne un bonheur qui a germé il y a une centaine de mois et certaines qui sont nées il y a quelques jours, trois ou quatre semaines, toutes ayant pourtant un point commun : l’amour !
La Rose, encore une fois en est la représentation là aussi traditionnelle, bien sûr elle a des épines, c’est ce qui en fait sa profondeur et qui enflamme notre fascination, la beauté est associée au risque, au danger, à l’interdit et donc aux déconvenues, aux déceptions !
Les roses ont cette majestueuse beauté qui parfois viennent nous foudroyer en un instant et qui fait pourtant que plus jamais nous n’en oublierons ni la complexité de leur parfum, la majesté de leurs robes, l’éclat de leurs couleurs et la langueur que leur absence fait naître…
Si ces roses n’avaient aucune épines seraient-elles aussi désirables ?
C’est une autre question, elle est intéressante, comme toutes les questions concernant la Condition humaine…
A Chantal :
Un hommage particulier à la Rose qui a fleurit toute ma vie, depuis que je l’ai découverte alors que j’étais un tout jeune homme et que sa beauté était en plein épanouissement !
Chantal je te vouerai toujours un amour immense, on ne doit pas couper les fleurs, on doit les laisser avec leurs racines afin que leurs pétales puissent être caressés par le soleil, les vents, la pluies et les regards, car leur beauté, leur parfum doivent être exposés en toute liberté !!!
Et leurs épines sont là pour démontrer que la Vie est un Tout …
« Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles. Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire… »