La pratique du détachement, non attachement est une pratique qui mène à la libération.
Ce n’est pas une analyse philosophique à laquelle on adhérerait, mais une pratique continue, découverte par le Bouddha, qui libère l’esprit et mène à la paix suprême.
Attachement, détachement, non-attachement, les différences…
Cette paix provient du détachement, non-attachement, lorsque l’on cesse de s’accrocher, quand notre esprit ne s’attache à rien. Nous ne sommes pas liés par les expériences, mais par notre attachement à ces expériences.
Nous devons donc ne pas nous attacher pour ne plus souffrir.
Détachement, non-attachement, attachement
« Un sage prit la parole et dit: »
» C’est ainsi qu’il faut concevoir notre relation aux personnes et aux choses : Il nous faut apprendre à cultiver l’esprit de détachement, qui nous rappelle que nul être ne nous appartient, que chaque personne suit sa destinée. Ne laissons jamais le poison mortel de la possessivité envahir notre âme. Si nous ressentons de la jalousie, travaillons sur le détachement.
. Il nous faut donc apprendre que tout est impermanent et éphémère, que nul ne nous appartient. Gardons aussi à l’esprit, que nous sommes seuls que nous sommes nés seuls et que nous mourrons seuls. Ne cherchons pas à fuir cette solitude existentielle en nous attachant de manière excessive dans une sorte de fusion, avec un autre être. Sachons que nous devrons tôt ou tard être séparés.
Il en va de même pour tout : Profitons de ce que la vie nous donne d’agréable – Santé, maison, travail, mais ne nous y attachons pas de manière excessive. Soyons prêts à perdre ce qui nous a été donné. Cette attitude juste, procure ce qu’on appelle « l’équanimité » : Une distance sereine face aux événements de la vie, agréables ou douloureux. Celui qui parvient à cette équanimité, est le plus libre de tous les hommes. Rien ne peut atteindre sa sérénité. Il pourra certes ressentir tristesse et colère, plaisir et déplaisir, crainte et espoir, mais plus rien ne troublera le fond de son âme, qui demeurera dans la paix. Plus aucune émotion ne le submergera au point de lui faire perdre cette joie et cet amour qui le relie à l’Âme du monde. »
FREDERIC LENOIR.
L’AME DU MONDE. ( Ed. NIL et Pocket)
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