La vraie nature de la censure – Entre propagande et  respect

La vraie nature de la censure – Entre propagande et respect

À l’Usine C du 16 mars au 9 avril, à partir de demain donc, on verra Robert Lepage, l’acteur, deux fois plutôt qu’une au cours des prochaines semaines à Montréal. Dans un premier temps, il sera le marquis de Sade dans la pièce Quills.

La Presse+ 

« C’est ce qui a attiré Robert Lepage dans ce projet, en plus de l’idée de pouvoir jouer le marquis de Sade au sein d’une troupe.

Quelle est la nature de la censure ? La censure politique (limitation par le gouvernement de la liberté d'expression) est différente de la censure indirecte, non officielle, mais sous forme de pression, en particulier une forme de censure économique (due notamment à la concentration des médias, etc.) ; les phénomènes d'autocensure peuvent également être ajoutés.

Quelle que soit la nature de la censure, c’est une privation de liberté

Robert Lepage joue le marquis de Sade dans Quills, une Production Ex Machina, en coproduction avec le Trident, présentée à l’Usine C à compter du 16 mars.
« La nature de la censure s’exerce d’abord et avant tout en défendant certains intérêts, croit-il. La morale n’a rien à voir avec ça. À l’époque du marquis de Sade, on voulait le faire taire. L’excuse était morale, mais la vraie raison était le discours du marquis sur la société française. Chez nous [ndlr : au Canada], la censure des conservateurs pour empêcher les scientifiques de publier leurs recherches, c’était clairement pour servir des intérêts économiques liés à l’effet de serre et au pétrole. »

DE SADE À « JE SUIS CHARLIE » La nature de la censure en question.

Vaste sujet, la censure. Celle qu’on s’impose soi-même, celle des autres. Pour les bonnes ou les mauvaises raisons…
Turquie, 100 ans après, que devient-elle  ?

Turquie, 100 ans après, que devient-elle ?

« Turquie, née de l’Empire Ottoman », plus de 100 ans après la naissance de la Turquie moderne dans le sang du génocide arménien, ce pays se cherche encore une image. 

 

La Turquie joue actuellement un jeu très dangereux dans sa position clé entre les mondes orientaux, slaves et européens, il ne faudrait pas qu'elle se brûle en voulant gagner sur tous les tableaux.

La Turquie un pont entre l’Orient et l’Occident ici symbolisé par le pont du Bosphore, lien entre les deux

La Turquie nous promet un beau feu d’artifice sur le Bosphore !

La Turquie, un état laïc

LaTurquie, il faut comprendre que cette république, la République de Turquie, est un tampon entre le Moyen-Orient musulman, la Russie Orthodoxe et l’Europe qui serait chrétienne, mais on ne sait plus trop pour l’Europe….
Cette position entre le Bosphore et les Dardanelles, coincée entre deux détroits est une belle métaphore de ce que vit actuellement ce pays que Mustafa Kemal Atatürk a voulu moderne et laïc.

(suite…)

La guerre est à nos portes, qu’on se  le dise

La guerre est à nos portes, qu’on se le dise

Ce matin nous entendons parler de bombardements sur un hôpital dans le nord de la Syrie, les regards et les accusations se tournent toutes vers l’arme syrienne ou russe, rien n’est encore prouvé mais, en attendant, la guerre est à nos portes !

La guerre est à nos portes, on ne peut plus le nier Avant la crise financière de 2008, l'Islande était au premier rang des pays les plus développés au monde selon l'indice de développement humain (IDH) de 2007 et 2008. Son économie est fondée sur un système d'économie mixte où les services, la finance, la pêche et les industries sont les principaux secteurs. Le pays est membre de l'ONU, du Conseil de l'Europe, de l'OTAN, de l'AELE, de l'OCDE et de l'EEE. L'Islande a déposé sa candidature à l'entrée dans l'Union européenne le 17 juillet 2009, mais celle-ci, gelée à partir du 13 juin 2013, est officiellement retirée le 12 mars 2015.

La guerre est à nos portes !

La guerre est à nos portes, la Turquie est un cheval de Troie.

La guerre est à nos portes, ce qu’il faut se demander c’est :

« à qui profite le crime quand la guerre est à nos portes ??? « 

Bizarrement il y a eu des raids qui ont été menés par la Turquie dans cette zone à ce moment-là mais je n’insinue rien je n’en sais pas plus que tout le monde mais ça prouve que guerre est à nos portes…
Ce que je sais c’est que les médias ont eu tôt fait d’incriminer un camp sans avoir de preuves, le communiqué de MSF mentionnant qu’ils n’avaient pas pu identifier ces avions observés au moment des frappes.
Je me rappelle que le dernier événement qui ressemblait à ça a été le bombardement d’un hôpital de MSF par des avions américains le 3 octobre dernier  – ce qui a été reconnu par le Pentagone comme une « erreur » mais n’a toutefois pas fait l’objet d’excuses officielles malgré les nombreux morts !!!
 Voilà d’ailleurs ce qu’on pouvait lire à ce sujet sur le site « LE MONDE.FR
Manipulation des masses – Machiavel doit être très fier

Manipulation des masses – Machiavel doit être très fier

Tous les hommes politique de ce monde ont lu «Le Prince » cet essai de Nicolas Machiavel. 

 

Parce que l'ouvrage « e Prince » de Machiavel ne donnait pas de conseils moraux au prince comme les traités classiques adressés à des rois, et qu'au contraire il conseillait dans certains cas des actions contraires aux bonnes mœurs, il a été souvent accusé d'immoralisme, donnant lieu à l'épithète « machiavélique ». Cependant, l'ouvrage a connu une grande postérité et a été loué et analysé par de nombreux penseurs.
 Que l’adjectif machiavélique fasse référence à cet auteur n’est nullement un hasard. 
 
De prime abord, il faut, je pense, retirer une grande partie de connotation péjorative dont est affublé ce qualificatif.
Car c’est avant tout une œuvre de réalisme en science politique, une illustration implacable de la maxime « Qui veut la fin, engage les moyens »
VIVRE DANGEREUSEMENT – D’après « Effondrement » de Jared Diamond

VIVRE DANGEREUSEMENT – D’après « Effondrement » de Jared Diamond

Je voudrais consacrer le thème de mon prochain article sur un sujet qui m’est particulièrement cher et que je considère primordial (allez savoir pourquoi?) .

Jared Diamond est né à Boston le 10 septembre 1937. Diplômé de l'université Harvard en 1958, il obtient sa thèse en 1961 à l'université de Cambridge en physiologie. Il est nommé professeur de physiologie à l'UCLA Medical School en 1966. Il commence alors une seconde carrière de biologiste en étudiant l'écologie et l'évolution des oiseaux de Nouvelle-Guinée. Puis il s'intéresse à l'histoire de l'environnement et devient professeur de géographie à l'UCLA, poste qu'il occupe toujours actuellement.
On se prend à imaginer ce que put être l’état d’esprit du Pascuan qui abattit le dernier palmier au moment précis où il l’abattait.

 

Je fais allusion à l’impact des sociétés humaines dans notre environnement et plus précisément sur leurs comportements et sur les effets induits par ces pratiques. Le premier constat qui saute immédiatement aux yeux réside dans les différences significatives en fonction des époques de nos civilisations mais surtout des coutumes, pratiques et habitudes de fonctionnement à travers les âges.
 
Si notre empreinte écologique n’a pas évolué significativement jusqu’à l’époque de la révolution industrielle c’est pour la bonne raison que ses répercutions étaient facilement compensées par la capacité d’auto-régulation de la planète. C’est maintenant loin d’être le cas au point où le débat ne se situe plus, sauf rares exceptions – pour prendre un exemple d’actualité – sur la réalité du réchauffement climatique subséquent à l’activité industrielle humaine qui semble avérée, mais plutôt d’évaluer à quel niveau son impact et sa responsabilité sont impliqués dans ce processus de réchauffement.
Nous avons ici un débat typique d’argumentations qui n’est absolument pas nouveau dans l’histoire humaine, c’en est même navrant de récurrence quand on sait que de nombreuses sociétés avant la notre se sont cassé le nez sur des problèmes similaires et où les différentes parties en contradiction n’ont jamais trouvé un terrain d’entente et sont allées jusqu’à l’effondrement !