Sexe, mort et lotus bleu

Sexe, mort et lotus bleu

Sexe, mort et lotus bleu : signification dans l’Égypte ancienne

Les mystères de la signification du lotus bleu dans l’Egypte ancienne…
Il y a 3000 ans, les tombeaux de l’Egypte ancienne étaient ornés de dessins dont certaines de leurs significations nous échappent encore aujourd’hui.

Sexe, mort et lotus bleu : signification dans l’Égypte ancienne

En effet ; Sexe, mort et lotus bleu sont couramment associés dans beaucoup de peintures, sculptures et bas-reliefs dans l’Égypte ancienne. Parmi ces représentations, l’une d’entre-elles était particulièrement récurrente. Il s’agit du lotus bleu qui garda longtemps son mystère, jusqu’à ce qu’une étude soit menée afin de comprendre son lien avec la mort et l’amour.

D’après un article de l’excellent site Elishean

Retour aux pyramides – Sexe, mort et lotus bleu par GUERRIER-DRAGON

Tout d’abord, il est important de comprendre que les représentations qui figurent dans les chambres funéraires – Sexe, mort et lotus bleu – n’étaient pas destinées à illustrer la vie en Egypte, mais bien d’aider le défunt à trouver sa place dans l’au-delà.

Sexe, mort et lotus bleu : Un classique d'Hergé Tintin et le Lotus bleu

Sexe, mort et lotus bleu : Un classique d’Hergé Tintin et le Lotus bleu

Ainsi, le fait que des dessins et des objets évoquant la sexualité soient présents au sein de ces tombeaux indique probablement qu’ils encourageaient le mort à procréer dans sa nouvelle vie afin d’y renaître.

Pour autant, ces représentations sont pour le moins codées, et il est plus que certain que nous n’en saisissons pas encore toute la portée.

A ces symboles sexuels, on soupçonne le lotus bleu d’en faire partie. En effet, un papyrus découvert non loin de Louxor et qui dénombre de nombreuses positions sexuelles indique que cette fleur semblait être souvent associée aux pratiques de ce type.

Mais, il semblerait que le lotus était en fait bien plus qu’un symbole et d’une offrande aux dieux. En effet, certains chercheurs pensaient qu’il était également apprécié pour ses vertus narcotiques, comme nous pouvons le voir sur certaines représentations.

Pour tenter de valider cette hypothèse, les scientifiques prélevèrent des morceaux de tissus organiques sur la momie d’une femme qui officiait au temple et qui était donc potentiellement en contact avec cette fleur haute en symbolisme. Cet examen des prélèvements permirent ainsi de de mettre en évidence une éventuelle trace de cette substance sur son organisme.

Pour autant, ces premiers tests se sont révélés négatifs.

Pour vérifier si cette personne aurait pu consommer cette fleur durant son vivant, les chercheurs durent retrouver un lotus proche de l’espèce qui existait à l’époque afin de pouvoir en connaître sa composition exacte et donc d’en déduire si un usage narcotique aurait pu en découler.

Bien qu’aucun narcotique ne fut retrouvé, les analyses montrèrent la présence de phytostérols et de bioflavonoïdes riches en propriétés médicinales. En effet, cette plante aurait le pouvoir de lutter contre les effets du vieillissement en éliminant les radicaux libres et en stimulant la circulation sanguine. Elle permettait de plus de stimuler l’érection à l’instar du viagra.

Bien que les analyses faites sur la momie ne permirent pas de mettre en évidence clairement des traces de phytostérols ou de bioflavonoïdes, nous savons grâce à des représentations murales que les égyptiens trempaient régulièrement cette fleur dans de l’alcool avant de le boire.

Ceci tenterait donc à montrer que cette fleur était appréciée non seulement pour ses vertus médicinales, mais également pour le plaisir qu’elle apportait par son odeur.

Il est important de saisir ici la notion de plaisir, qui selon certains spécialistes est à relier avec l’activité sexuelle sur certaines fresques.

Par ailleurs, des études réalisées sur des momies ont montré que contrairement aux représentations que l’on peut voir sur différents murs, les conditions sanitaires étaient à l’époque déplorables et la maladie était donc un point central de la vie de l’égyptien.

Cette découverte vient donc renforcer notre hypothèse concernant la consommation de la fleur de lotus qui devait être d’autant plus appréciée pour ses vertus médicinales.

Pour conclure, comme nous l’avons vu, une simple représentation peut avoir des significations très profondes, comme c’est le cas pour le lotus bleu. A la fois symbole de santé, de régénération et de sexualité, il était également au cœur de la vie des égyptiens de par ses vertus curatrices.

Il est de plus fort probable que de nouvelles découvertes à son sujet fassent surface d’ici quelques temps…

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