Qu’est-ce que le hasard, y a-t-il un lien nombres, hasard ???
Se questionner sur les nombres, hasard en mathématiques ou en géométrie revient beaucoup à se demander si cette science est subordonnée à un rythme sous-jacent auquel elle obéit ou tout au moins à un genre de déterminisme préexistant à son observation.
A contrario, découvrir un rythme caché dans un événement quelconque, circonstanciel doit-il obligatoirement nous faire conclure que le hasard n’existe pas ? Le gagnant du gros lot doit-il se convaincre qu’il y a un ordonnancement occulte qui préside à nos destinées puisqu’il vient de déjouer toutes les règles statistiques – surtout s’il jouait pour la première fois de sa vie !
Alors, nombres, hasard = épineuse question que celle-là !
Avant toute chose, il faudrait commencer par donner une définition de ce qu’on entend par « hasard » sans quoi tout développement de ce sujet ne servirait à rien.
Je me limiterai à la définition (tentative) qu’en fait le site Wikipedia :
« Voici la définition qu’Aristote donne du hasard : « il y a une foule de choses qui se produisent et qui sont par l’effet du hasard et spontanément », mais il affirme que « le hasard, ni rien de ce qui vient du hasard ne peut être la cause des choses qui sont nécessairement et toujours ou des choses qui arrivent dans la plupart des cas » En d’autres mots, pour Aristote, le hasard ne peut provenir que du hasard. Il est intéressant de mettre cette définition en parallèle avec celle que donne Cournot au XIXe siècle, qui définissait le hasard, dans une proposition devenue célèbre, comme la « rencontre de deux séries causales indépendantes ». Les événements en eux-mêmes sont supposés tout à fait déterminés quant à leur cause et à leur effet ; c’est de leur rencontre imprévisible, de l’intrusion d’une nouvelle causalité indépendante dans le déroulement d’un processus que naît le hasard. Par exemple :
si la pluie a fait des dégâts au toit d’une maison, et que de fil en aiguille, de cause à effet, une tuile vient à s’en détacher, on se trouve dans une « série causale » ;
s’il se met à faire beau (« Après la pluie, le beau temps »), et que je décide de partir me promener, on se trouve dans une autre série, une autre « histoire » ;
si je prends la tuile sur le coin de la tête, c’est que le hasard a fait se rencontrer deux processus qui tout d’un coup concordent et dans le temps et dans l’espace.
Cette définition du hasard est à relier à la théorie du chaos qui traite de systèmes totalement déterministes mais qui ont néanmoins un comportement chaotique qui peut s’interpréter comme du hasard. »
Voici la vidéo d’où est parti le questionnement :
Je ne retiendrai donc du hasard pour la rédaction de cet article que »ce qui semble se produire indûment, sans rapport avec les séries causales qui l’ont précédé »
Dans le cas de cette vidéo, on nous démontre donc cette « particularité » qui nous ramène systématiquement au nombre 9 quelque soit l’opération que l’on fasse sur le cercle ou sur une de ses portions.
Degrés, radians, grades : langue des nombres, hasard ou coïncidence ?
Il faut savoir que retrouver le nombre 9 fonctionne si on se place et si l’on reste dans le système des degrés, mais ça ne marche plus si l’on passe dans le système des grades, qui comprend 400 unités pour le cercle entier au lieu de 360° (rappelons nous nos cours de géométrie avec les degrés-radiants-grades – pour les plus vieux bien sûr!). Le système des grades avait été instauré pour faciliter les opérations puisqu’on arrivait avec un angle droit à 100 grades un huitième de cercle à 50 grades, etc… cela dit, à ma connaissance, on n’utilise plus ce système qui pouvait s’avérer intéressant avec des ¼ de cercles et des 1/8 mais qui ne devenait pas plus simple avec des angles plus petits, au contraire.
Mais, là, nouvelle surprise ! : dans le système des grades, on s’aperçoit qu’un tour de cadran nous donne 1,2,3,4 pour l’équivalent d’angles à 90°, 180°, 270 et 360° et nous donne 5,6,7,8 si on refait un tour avec les ½ angles des précédents = 50, 150, 250 et 350 grades (45°, 135°, 225° et 315°)…
J’en arrive à la conclusion suivante, et c’est ce qu’il faut en déduire :
Il n’y a pas de hasard seulement dans le cercle et la manière de le mesurer en degrés mais dans tout son ensemble !
La totalité des calculs est régi par un rythme et une harmonie visible à condition de regarder au bon endroit !!!
L’EXEMPLE DE LA PÉDAGOGIE WALDORF
en 1998, je me suis impliqué dans une association dont le but était d’implanter une école alternative dans la région des Laurentides, au Québec. Avec un noyau de parents déterminés, nous avons constitué un groupe et mené des activités informationnelles pour nous familiariser avec la philosophie qui avait été retenue, il s’agissait de la pédagogie Waldorf développée par Rudolf Steiner.
La motivation des adultes alors impliqués était clairement d’offrir à nos enfants un enseignement « différent » de ce qui était offert, mes enfants ont suivis en partie un cursus scolaire alternatif au primaire, mais pas dans ce projet d’école qui vient de voir le jour, il y a seulement 2 ans – ils sont maintenant au niveau universitaire : heureusement que nous avons pris un plan B plutôt qu’attendre !
Mais là où je veux en venir est sur la manière que les multiplications sont révélées aux élèves qui étudient les mathématiques dans ces écoles Steiner – Waldorf ; je vous engage formellement à regarder le vidéo ci-dessous, découvrir le rythme caché dans une suite apparemment machinale et abrupte de tables de multiplications est une découverte extraordinaire pour la plupart des gens : on s’aperçoit soudain que la vie est quelque chose qui ne semble rien devoir au hasard, ou alors, le hasard est si régulier qu’il en devient magnifique : l’ordre émerge soudain du chaos sous nos yeux !!!
Je voudrais conclure en faisant remarquer que nos nombres conventionnellement commencent par le 0 et finissent avec le 9
Ces deux nombres ont des points communs, principalement, quand ils sont additionnés à un autre nombre, la réduction théosophique donne tout le temps la valeur du nombre avec lequel ils sont associés :
0+4= 4
9+4= 13 = 1+3=4
9=0
On peut également faire un lien entre les nombres et les lettres, auquel cas, le 0 et le 9 sont aussi l’alfa et l’oméga…
L’étude des nombres, en marges des mathématiques est une pratique propice aux questionnements métaphysiques.
Annexe (Alors les nombre, hasard ou pas ?) :
Nous faisons remonter à Pythagore l’étude du Nombre en tant que principe, pour lui en effet, le Nombre se différenciait du chiffre en cela que les chiffres n’était qu’un outil comptable et commercial alors que les Nombres sont chacun associés à une figure particulière et à un principe différent des autres.
Dès lors, il y a les Nombres, les rapports entre eux que les pythagoriciens nommaient des harmonies et l’ensemble constituait la Géométrie.
Pythagore est considéré comme étant celui qui a introduit la philosophie en Grèce, il a développé pendant vingt ans un enseignement essentiellement oral dans la ville de Crotone basé sur ce principe de connaissance tirée de l’étude de ces Nombres et des harmonies ainsi que leur application concrète sur notre mode de vie et de pensée.
Sa devise était fort judicieusement choisie : « Tout est nombre ».
Il me plaît d’imaginer qu’il fut à l’origine de tous les chercheurs en symbolisme qui se sont succédé après lui, bien qu’il soit loin d’être le premier à avoir étudié ce domaine connu depuis les débuts de l’antiquité et présent dans toutes les civilisations, Pythagore représente le symbole pratique de cette discipline, ne serait-ce que pour les Francs-Maçons par exemple.
L’étude des Nombres est passionnante car elle rapproche la mystique, l’art et la science en un Tout qui ressemble furieusement à la recherche de tout ce qui est épars pour peu que notre esprit aille vagabonder sur les sentiers de la nature, de la botanique, de la physique – les sons et les couleurs, je me suis replongé dans le livre de Goethe »Le traité des couleurs » que je trouve totalement hallucinant et inspirant, une façon resplendissante de regarder la physique froide et dévitalisée ordinairement, ce qui me convient parfaitement.
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