Le canari du nazi- Collectif d’auteurs de l’UPC

Le canari du nazi- Collectif d’auteurs de l’UPC

aprés la fin de Bernard Werber, j’enchaîne avec un collectif d’auteurs, Michel Onfray et ses amis de l’Université populaire de Caen :

 » Le canari du nazi  » Essais sur la monstruosité… 

Titre intriguant ce titre, Le canari du nazi, mais Onfray dévoile le sens dès l’introduction du livre : c’est parce qu’Himmler, quand il rentrait tard le soir chez lui retirait ses chaussures et faisait doucement pour ne pas réveiller son canari endormi : Le canari du nazi
Je lis actuellement un article concernant Lilith, très intéressant … 
 

Le canari du nazi, un essai sur la monstruosité de l’homme  

« Afin de condamner le comportement antisocial des femmes insoumises, peut-on lire dans le canari du nazi, des figures féminines légendaires ont été altérées par les promoteurs d’une image tantôt insipide tantôt diabolique de la féminité. Tel fut le sort jeté à Lilith, figure originelle de l’insoumission, transformée en monstresse infernale, en démone nocturne, en épouse du Mal avant d’être revalorisée au cours du XXième par des écrivaines et des artistes qui s’en emparent pour dire l’émancipation de la femme moderne. »
 

 

Le canari du nazi : Lilith (en hébreu : לילית) est une figure démoniaque de la tradition juive. Elle est à l'origine un démon féminin mésopotamien. Dans les légendes juives qui se répandent au Moyen Âge, Lilith est présentée comme la première femme d'Adam, avant Ève. Elle constitue une figure récurrente dans les rituels magico-religieux car elle représente un danger pour les femmes enceintes et pour les enfants que l'on protège grâce à des amulettes.

Le canari du nazi, un livre de Michel Onfray et un collectif d’auteurs de l’Université populaire de Caen

Dans le livre Le canari du nazi, Lilith serait l’incarnation féminine du mal, du vice et de la tentation.    
Cet ouvrage, Le canari du nazi, publié sous la direction de Michel Onfray dans la collection Universités populaires et Cie, se propose de questionner les concepts de monstre et de monstruosité à travers douze articles issus d’un cycle de conférences organisées par l’Université populaire de Caen. Pour parvenir à cerner au plus près cette notion complexe et généralement assez peu étudiée, les divers « essais sur la monstruosité » convoquent de multiples disciplines : littérature, art, histoire, psychanalyse, économie, sociologie… : « Nous ne manquons pas de voie d’accès à l’éternelle monstruosité des hommes », écrit à ce propos Michel Onfray dans son introduction du canari du nazi, (p. 6). Car il n’est pas uniquement question, dans cet ouvrage, de créatures mythologiques et fabuleuses. La notion de monstruosité est aussi appliquée à l’être humain, et même à la société toute entière, remettant ainsi en cause le préjugé selon lequel le monstre est inhumain par nature : « le pire n’est pas que le monstre soit, mais qu’il n’ait pas toujours la tête de l’emploi… Quand il ressemble à ce qu’il est, la chose devient facile. Mais la plupart du temps, le monstre arbore une figure humaine… » (p. 5 du canari du nazi). Les enjeux majeurs de cet ouvrage seront donc de parvenir à situer et à définir la monstruosité, qu’elle soit extérieure ou propre à l’être humain, d’en étudier les manifestations mais aussi, et peut-être surtout, d’en comprendre les causes.