En ce temps nouveau pour beaucoup

En ce temps nouveau pour beaucoup

Témoignage émouvant d’une amie d’une grande Sagesse.

Aujourd’hui, cet article revêt une dimension toute particulière pour moi dans la mesure où j’ai décidé de partager un texte d’inspiration, plutôt un billet d’humeur d’une amie qui fait le lien de la situation que nous vivons actuellement dans cette atmosphère anxiogène de pandémie généralisée et un épisode très sombre de l’Histoire européenne qui s’est déroulée il y a quatre-vingts ans, que nous connaissons comme ayant été l’occupation de la France par les troupes allemandes.

Les similarités que l’ont peut établir entre ces deux époques différentes tiennent principalement sur la différence de comportement humain concernant une situation particulière :

Deuxième Guerre mondiale et lutte contre la COVID19, même combat ?

Dans les années 1940 – 1945 ; l’occupation allemande a scindé la société (en simplifiant à l’extrême) en un groupe de « collabos » et un groupe de « résistants » tels qu’il est coutume de les qualifier depuis lors.

À notre époque, 2020, ce même clivage idéologique reproduit cette même rupture sociale entre des partisans des mesures de sécurité sanitaires – qui sont déterminées par le pouvoir en place (et nous y reviendrons plus loin car ce point est crucial) et qui adoptent donc une attitude de docilité, voire d’obéissance sociale, étant persuadés que ces restrictions sont bonnes pour la population, ce qui devrait être le cas considérant que ceux que nous avons élus ne cherchent que le bien de leurs électeurs. Malheureusement, ces mesures coercitives sont loin de faire l’unanimité et créent même toute une catégories de personnes qui s’opposent à ces mesures pour différentes raisons.

La principale est que le pouvoir politique légitime ces mesures – impopulaires puisqu’elles apparaissent fortement liberticides – par l’obligation scientifique d’agir ainsi afin de stopper la propagation, d’éradiquer le virus SARS-CoV et de revenir le plus rapidement possible à la situation normale, qui est celle de nos sociétés avant que ce virus ne soit apparu sur l’écran du radar il y a un peu plus d’un an.

L’État agit sous la responsabilité d’une « instance scientifique »

Or, il s’est créé un immense litige au sein même du monde scientifique, à un point tel que le débat a quitté les enceintes savantes (d’où il n’aurait jamais dû partir) et s’est transféré sur les réseaux sociaux, les ondes radios et les émissions « télé-réalité » des chaînes d’infos continues du monde entier.

Afin d’ajouter à la confusion, il existe autant de Vérités scientifiques immuables qu’il existe de politiques nationales officielles de gestion sanitaire du virus (en Europe la distanciation sociale est de 1 mètre et la quarantaine est de 7 jours, au Canada c’est 2 mètres pour se prémunir du virus mais 14 jours de quarantaine …) le tout résulte en un gigantesque gazouillis scientifique, totalement à l’opposé de ce que doit être le pragmatisme des sociétés savantes, démontrant ainsi que personne ne maîtrise ni la communication ni même ne possède une connaissance au moins approximative du comportement du virus, de sa dangerosité ni même de sa létalité.

Mais, cette « instance scientifique » ne semble pas maîtriser ses connaissances

Donc, sensation que la science ne maîtrise pas ou peu la connaissance réelle de cette pandémie, les dissensions qui sont apparues entre scientifiques ont soulevé également une forte suspicion à l’égard des Ministères de la Santé et de certains groupes pharmaceutiques très puissants qui ont semble t’il privilégié certaines options bien plus rentables financièrement que d’autres qui ont fait de l’ombre à leur produits phares et à qui on a reproché également de ne pas mettre l’emphase sur l’importance de solutions préventives traditionnelles (zinc, vitamines D,C,…, importance d’une saine hygiène de vie, oxygénation, exercice afin de développer ses défenses immunitaires, etc).

Communication déplorable, suspicion d’incompétence et ou de prise d’intérêts ou de conflits le tout en bafouant le plus élémentaire principe de précaution en violation totale du Serment d’Hippocrate, tentative de museler et même de censurer la liberté de traitement et de prescrire des médicaments des médecins, nous avons assisté à des scènes d’horreur dans le milieu médical ce qui a créé un malaise prégnant et qui s’inscrira obligatoirement dans le temps : il y aura un avant et après Covid19 dans l’Histoire médicale et scientifique mondiale, c’est indiscutable.

Gaffes, bévues et boulettes à tous les niveaux

Il est apparu assez rapidement un climat délétère entre les deux factions, l’une accusant l’autre de crétinisme, d’incapacité de faire preuve d’intelligence, de ne pas être capable d’aligner deux idées directrices pour ceux qui ne faisaient pas partie de son camp de base, ce comportement dépeint les propres limitations de ceux qui font ces critiques en faisant une généralisation, tristes limites de la propension humaine à dénigrer tout ce qui l’insécurise dans la mesure où c’est souvent bien plus simple de railler autrui et de le traiter d’ignare que de remettre son propre jugement en cause.
Mais si l’on prend un peu de recul, comment ne pas être interpellé par toutes ces alertes, tous ces soubresauts, toutes ces incohérences, surtout quand on sait qu’il est question de notre santé, de notre survie ; il est alors parfaitement logique d’adopter un minimum d’esprit critique, car nous sommes la personne concernée au premier chef, sur nous seul repose le soin de préserver notre intégrité physique et il est hors de question de sous-traiter cet aspect au risque de devoir également déléguer sa propre liberté à autrui.

Un aspect philosophique de la défense de nos libertés fondamentales

Cet aspect « philosophique » fait partie également de l’attitude de certains résistants vis-à-vis de la politique sanitaire gouvernementale, cette crainte d’une surenchère totalitariste est parfaitement compréhensible dans la mesure où les tensions sont exacerbées entre les partisans d’un contrôle accru des limitations de déplacements, des suppressions d’activités (loisirs, sports, culturelles et cultuelles,…) et ceux qui sont attachés à préserver une certaine qualité de vie argumentant fort justement qu’un corps sain et en forme se défend mieux qu’un corps contraint.

Il est évident que cette pandémie a dépassé le cadre sanitaire, elle a atteint notre espace intime, social et politique, en l’espace de quelques semaines cette polémique a creusé une frontière permanente entre deux sous-catégories humaines qui s’opposent comme dans malheureusement beaucoup d’exemples que nos prédécesseurs ont pu nous léguer.

La première frange est assimilées aux anciens collabos, ceux qui ont « pactisé avec l’ennemi » ces personnages dont certains, à la suite de trahisons commises auprès de leurs compatriotes ont été lynchés à la libération, des traîtres à la République, dans le meilleur des cas (elles s’en sortaient bien tout de même) beaucoup de femmes ont été tondues pour avoir couché avec un (ou plusieurs) Allemand, les enfants nés de ces unions contre-nature ont porté le blâme du péché originel et certains sont restés parias toute leur vie…

Les Résistants eux, ont eus raison trop tôt, beaucoup ont payé de leur vie et souvent dans des souffrances atroces le fait de se rebeller contre un choix de société fait par un gouvernement dont ils n’approuvaient ni la compétence, ni la légitimité de cette instance. L’Histoire est écrite par les vainqueurs, retenons cette évidence, nous sommes à un carrefour de cette histoire, nul ne sait qui sera glorifié dans les manuels qui tenteront de refaire la chronologie des événements d’ici un ou deux siècles.

Personnellement, je ne crois pas que les instances officielles, les politiques, les OMS, CDC et tous les organismes, intervenants, Fondations de toutes sortes en sortiront indemnes, il y a trop de fumée pour ne pas soupçonner un feu qui couve.

Complotistes et résistants mêmes batailles ?

Je ne manque pas de faire le lien entre ceux que l’on nomme complotiste, théoricien du complot, ce citoyen ordinairement sous-éduqué (qui n’a généralement pas fait d’études supérieures, c’est dire son niveau de connerie!) qui crois habituellement que des avions diffusent des traînées de substances chimiques pour modifier le climat, qui a cru à une époque que les Twin towers étaient un attentat sous « faux drapeau », quelle ignominie ; et ces fiers combattants dont la mémoire est préservée au frontispice de certains monuments devant les mairies, des rues ou des écoles qui portent fièrement leur noms.

Ici encore, la Patrie reconnaissante préfère mettre l’emphase sur ses héros plutôt que sur ses traîtres, mais les deux restent tout de même dans les mémoires. Les seuls qui ne laisseront pas de traces demeureront ceux qui sont restés tièdes, qui se seront laissés balader par les vents ou ballotter au fil du courant, bref, ceux qui auront assisté au déroulement des événements en s’économisant la moindre action, la moindre opinion, ils auront fait le moins de vagues possibles et c’est bien ainsi, il en faut.

Maintenant, place à ce texte dont je partage totalement l’opinion !
Merci à toi !!!

En ce temps nouveau pour beaucoup, je constate qu’il ne l’est pas pour moi.

Je fus conçue au début de la 2ième guerre mondiale, j’étais un tout nouvel embryon quand mon père est parti prisonnier en Allemagne.

Ainsi, ma mère a vécu sa grossesse seule, sans famille autour d’elle.

Elle était dans la Résistance et, à bicyclette avec son gros ventre elle allait de temps en autre dans le maquis apporter de la nourriture à un couple de professeurs résistants recherché par la Gestapo.

Presque en face de notre maison se trouvait la petite école maternelle qui fut réquisitionnée par la Gestapo.

Ce lieu servait aux Allemands pour les interrogatoires et les tortures sur le peuple résistant.

Parfois, nous pouvions entendre les cris, les hurlements de souffrances des Français sous des tortures terribles, mais également, les cris des Allemands, c’était terrifiant !

J’ai tout enregistré pendant mes neuf mois prénataux et pendant toute la fin de la guerre jusqu’à la Libération.

Ma mère m’a transmis la fibre de ce qu’elle était, une Résistante… pas une complotiste, mon sang refuse ce mot, car il ne correspond pas à la vérité, à la réalité !

Mes premières années de petite fille se déroulèrent dans une atmosphère très lourde, avec beaucoup de tristesse ; on comptait les morts, les disparus, le racisme était à son point culminant, les corps des blessés gisaient là, on voyait la torture…

À son retour de prison en Allemagne, mon père ne put jamais retourner au travail… pensionné de guerre…..

S’ensuivirent toutes les conversations enflammées du peuple français sur cette affreuse guerre, ses injustices, ses sévices, ses hontes !!!

La Liberté d’expression était totale !

Pendant cinq ans, notre société a tenté de déterminer à quels camps ont appartenu nos morts et nos survivants : nous avons alors eu des héros de la Résistance qui sont maintenant glorifiés sur les places des mairies ; les plus valeureux ont même, hommage ultime, donné leur nom à une place, une rue ou une école ; et puis, il y a le camp des traîtres à la Nation, des collaborateurs qui ont pactisé avec les envahisseurs – et même pire – de sombres individus qui ont dénoncé des compatriotes aux soldats allemands, ceux-là, l’Histoire a pudiquement décidé de les oublier, de les nier, le temps fera bien son affaire…

Aujourd’hui c’est pareil :

Aujourd’hui, «nous sommes en guerre…» (Macron) et je retrouve des Résistants et des collaborateurs, tout comme il y a quatre-vingts ans , des mots différents pour dire la même chose …

Résistant est simplement devenu complotiste et collabo l’ensemble de ceux qui véhiculent des informations tronquées et d’un public qui se conforte dans la crédulité, il est tellement plus simple d’abandonner son esprit critique au vestiaire quand la peur est instillée dramatiquement dans nos esprits par les médias et par nos dirigeants !

Dois-je sourire ? Non, car je pense à tous ces résistants, hommes et femmes qui doivent se retourner dans leur tombe… Soyez bénis et remercié pour votre courage, pour le don de votre Vie !

La France a été Libérée et elle le restera, courage, courage.

Et des Résistants bien vivants sont encore là, soutenus de  » l’autre bord  » par nos Anciens Résistants de la 2ième Guerre et par l’ensemble du chœur de tous ceux qui ont, avec abnégation, offert leur Vie – sacrifice ultime – dans le but vénérable que leurs semblables et les générations suivantes bénéficient de la Liberté de vivre dans une société affranchie !

Ensemble, avec cette 3ième Guerre nous faisons bloc face à l’adversité et le carcan de la tyrannie et de la peur !!!

Avec ce témoignage puissions-nous entraîner, contaminer les endormis, vers la Liberté, l’Égalité, la Fraternité !!!

Auteure ayant souhaité garder l’anonymat.

Théorie de la dictature

Théorie de la dictature

Théorie de la dictature est le nouvel essai de Michel Onfray qui, à l’occasion des élections européennes de 2019, livre une lecture philosophique et politique de l’œuvre de G. Orwell (1903-1950), qui préfigure, à ses yeux, une forme de dictature dont l’Europe de Maastricht serait la réalisation.

« La théorie du genre prépare le transhumain, objectif final du capitalisme »

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Théorie de la dictature Broché – 9 mai 2019 de Michel ONFRAY (Auteur)

Michel Onfray

L’essayiste et philosophe affirme que nous sommes entrés dans un nouveau type de société totalitaire qui détruit la liberté, abolit la vérité ou bien nie la nature.

Exposant ces caractéristiques dans son ouvrage sous la forme de dix commandements, le philosophe avertit que l’écrivain anglais prévoyait son avènement au plus tard en 2050.

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Le paradoxe de la liberté par Erich Fromm

Le paradoxe de la liberté par Erich Fromm

Le paradoxe de la liberté, cette ambivalence entre notre désir d’autonomie et notre recherche de sécurité.

Le paradoxe de la liberté : le grand philosophe, humaniste et psychologue Erich Fromm évoque la solitude morale et une anxiété souvent présente vis à vis de notre recherche sauvage d’autonomie en contradiction avec la tentation de se sentir protégé dans une cage dorée…

« L’homme moderne est toujours anxieux et tenté d’abandonner sa liberté aux dictateurs de toutes sortes, ou de la perdre en se transformant en un petit rouage dans la machine. »

Le paradoxe de la liberté : le grand philosophe humaniste et psychologue Erich Fromm sur la solitude morale et notre plus grand antidote à la terreur

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Wetiko, le“virus” de l’égoïsme selon les Amérindiens

Wetiko, le“virus” de l’égoïsme selon les Amérindiens

Le Wetiko, selon les Amérindiens, est un mauvais esprit qui envahit généralement l’esprit de l’être humain.

Wetiko désigne le “virus” de l’égoïsme, un pathogène psychique qui force la personne à alimenter ses propres nécessités tel un être affamé qui n’est jamais satisfait. Cette présence nous conduit à une sorte d’involution où tôt ou tard l’humanité devient notre pire ennemi…

Le Wetiko et son lien avec le psychanalyste des profondeurs Carl Gustav Jung

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