par Michel Mougenot | 7 Avr 2016 | Mon Carré De Sable, Psychologie - sociologie - philosophie
DES LIVRES QUE J’AI AIMÉS : MOURIR DE DIRE LA HONTE
de Boris Cyrulnik ; aux Éditions Odile Jacob, Paris, 2010, 260 pages
D’aprés une analyse de Catherine RÉAULT-CROSNIER
Le sentiment de honte est un des sentiments les plus déroutants dans la panoplies des afflictions émotives humaines. Boris Cyrulnik est un auteur que j’apprécie énormément, il a abordé beaucoup de sujets passionnants ; dans cet ouvrage, j’ai trouvé des réflexions très sensibles qui m’ont à plusieurs reprises interpellées…
Par exemple, le fait de ne pas parler de ses émotions qui sont à l’origine d’une honte, ou plus précisément de la crainte du regard de l’autre, ce regard perçu comme inquisiteur et qui m’a longtemps fait penser que le fait de parler de ce qui me troublait ou me dérangeait, non seulement ne me procure aucun soulagement mais bien au contraire, il me semble revivre une deuxième fois mon « traumatisme ». Le fait de chercher dans le don de soi à se construire ou se reconstruire m’interpelle beaucoup également, surtout qu’il mentionne que ce sentiment de malaise peux durer quelques minutes ou 20 ans.
Connaître l’autre est si complexe, deviner ce qu’il peut vivre ou ressentir prend toute une vie d’attention soutenue et surtout d’écoute attentive et aimante : un travail à temps complet où on peut très facilement se perdre soi-même, s’oublier…
J’ai adoré cet ouvrage, un classique de Cyrulnyk, avec celui traitant de la résilience que je vais également traiter très prochainement !
Après de très nombreux livres qui ont connu un grand succès comme Les Vilains Petits canards, Parler d’amour au bord du gouffre, De chair et d’âme, le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, directeur d’enseignement à l’université de Toulon, vient de publier en 2010, « Mourir de dire la honte » pour nous aider à dépasser un sentiment de culpabilité qui peut gâcher notre vie et à mieux nous comprendre en vue de nous reconstruire.
Mourir de dire la honte ; excellent livre de Boris Cyrulnik ! |
« Tant qu’il souffre, un blessé ne parle pas il a honte ! » |
par Michel Mougenot | 7 Avr 2016 | INDIVIDU, Les Arts et Cultures, Mon Carré De Sable, MONDE
Je l’adore cette petite impertinente !
Elle incarne la métaphore de la lutte contre la bêtise humaine qui peut s’emparer des adultes quand ils s’aperçoivent qu’une gamine IMPERTINENTE de 9 ans est investie de cent fois plus de vivacité, de capacités de débrouillardise et de bien plus d’esprit d’initiative que 80 % de la population adulte moyenne, et je pense être conservateur !
(Pas au sens politique, s’entend bien!).
Encore plus fort, elle serait même le bouc émissaire d’une société prête à s’indigner devant tant de compétences et d’efficacité concentrées dans cette ravissante petite tête blonde qui en devient du coup horrifiante de trop de maturité indécente !
Une journaliste de neuf ans sort des scoops et mouche ses détracteurs de manière vraiment impertinente
(suite…)
par Michel Mougenot | 5 Avr 2016 | INDIVIDU, Les Arts et Cultures, Mon Carré De Sable, Oniropédie, Spiritualité - Âme
Le livre « Le Petit Prince » est le plus vendu au monde, le plus traduit ; il fête ses 75 ans !!!
J’adore ce passage, mais il y en a plein d’autres !
En fait, tout le texte est un bijoux de simplicité, de tendresse et de sagesse !
Éloge de l’Amitié et de la fidélité dans cette amitié …
…/…
C’est alors qu’apparut le renard.
– Bonjour, dit le renard.
– Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
par Michel Mougenot | 25 Mar 2016 | Les Arts et Cultures, Mon Carré De Sable, MONDE
Les dernières actualités me font penser à un roman que j’apprécie énormément, L’Étranger d’Albert Camus.
Les thèses développées dans ce roman dont l’action se passe au temps de la colonisation de l’Algérie par la France, sous-tendent la friction larvée entre deux cultures et un rapport obligatoirement conflictuel puisque tout peuple dominé, entend bien s’affranchir un jour où l’autre avec d’autant plus de violence séparatrice que le colonisateur utilisera la force et la répression pour maintenir son autorité et ses privilèges.
Il faut que les Européens prennent conscience de cette frustration et cette révolte qui a embrasé toutes les anciennes colonies, les exemples sont nombreux, inutile de les rappeler ici.
De plus en plus d’Européens ressentent que cette situation d’occupation se renouvelle mais, cette fois-ci, à leurs dépens.
Il ne faut effectivement pas négliger le fait que le flot de migrants qui arrive toujours de plus en plus nombreux sur notre continent est perçu comme une menace par les autochtones qui constatent qu’il y a déjà un grand soucis au niveau de l’emploi, des sans abris et surtout du choc provoqué par les gouffres culturels, là aussi, des exemples multiples.
(suite…)
par Michel Mougenot | 17 Mar 2016 | Les Arts et Cultures, Mon Carré De Sable, Psychologie - sociologie - philosophie
Pourquoi la quête du bonheur n’est pas un luxe ou une simple nécessité, mais notre devoir existentiel ?
«Pour décider si la vie est digne d’être vécue et pour répondre à la question fondamentale de la philosophie»,la quête du bonheur- écrivait Albert Camus dans son essai philosophique Le Mythe de Sisyphe en 1942.
« Tout le reste … n’est qu’un jeu d’enfant »; nous devons tout d’abord répondre à la question « Une des plus célèbres lignes d‘ouverture que le XXe siècle capture : l’un des défis philosophiques les plus durables de l’humanité – la quête du bonheur – l’impulsion au cœur des méditations de Sénèque, sur la vie et les essais intemporels de Montaigne, les réflexions de Maya Angelou et une richesse d’enquête humaine entre les deux.
Mais Camus, le deuxième plus jeune lauréat du prix Nobel de littérature après Rudyard Kipling, relance cette question de la quête du bonheur avec un courage inégalé et une grande conviction et tente de mieux comprendre les aspirations inconciliables de l’esprit humain.
La quête du bonheur pour Camus :