Carl Gustav Jung, fondateur de la psychologie analytique et penseur influent, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont je ferai quelques commentaires dans des prochains articles.
Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Sagesse
« Il est essentiel de le comprendre : l’homme moderne est en fait un curieux mélange de caractères acquis au long d’une évolution mentale millénaire. Et c’est de cet être mêlé de cet homme et de ses symboles qu’il nous faut nous occuper, et qu’il faut examiner la vie mentale avec la plus grande attention.
Le scepticisme et la conviction scientifique co-existent chez lui avec des préjugés démodés, des manières de penser et de sentir, dépassées, des contresens obstinés, une ignorance aveugle.
Peut-être n’ai-je pas vécu en mon propre corps : peut-être ai-je vécu la vie des autres », écrit Pablo Neruda pour présenter ces souvenirs qui s’achèvent quelques jours avant sa mort par un hommage posthume à son ami Salvador Allende. Les portraits d’hommes célèbres – Aragon, Breton, Eluard, García Lorca, Picasso – côtoient les pages admirables consacrées à l’homme de la rue, au paysan anonyme, à la femme d’une nuit. À travers eux se dessine la personnalité de Neruda, homme passionné, attentif, curieux de tout et de tous, le poète qui se révèle être aussi un merveilleux conteur.
Le frondeur enthousiaste
Je sens s’approcher ta tendresse sur mon sol,
elle guette mes yeux, mon regard, et s’enfuit,
je la vois s’arrêter pour m’accompagner jusqu’à l’heure
de mon silence pensif et de mon désir pour toi.
La voici, ta tendresse aux yeux doux dans l’attente.
La voici, c’est ta bouche et les mots jamais dits.
Je sens pousser en moi la mousse de ta peine
qui pousse en tâtonnant dans mon cœur infini.
Pablo Neruda adore parler des fleurs et des rose en général dans ses poèmes
Pablo Neruda, l’auteur de ce magnifique poème « Il meurt lentement« , nom de plume de Ricardo Eliécer Neftalí Reyes Basoalto, est un poète, écrivain, diplomate, homme politique et penseur chilien, né le 12 juillet 1904 à Parral (province de Linares, Chili), mort le 23 septembre 1973 à Santiago du Chili. Il est considéré comme l’un des quatre grands de la poésie chilienne (avec Gabriela Mistral, Pablo de Rokha et Vicente Huidobro).
Il meurt lentement, Pablo Neruda
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux. Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider. Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
ou ne parle jamais à un inconnu. Il meurt lentement
Le désert d’Atacama représente un univers extrême d’où la vie semble éternellement bannie.
Le soleil, intense disque doré, darde sa despotique brûlure et ne tolère que le monde minéral dans ce domaine où il règne en maître incontesté.
Pour cette raison, le désert à toujours fasciné les hommes, il représente la métaphore, l’épreuve initiatique ultime, terre de contrastes absolus pour tous les chercheurs de vérités en quête de sens, il est le Creuset alchimique symbolique qui abrite jalousement la Pierre philosophale.
Mais, la vie n’a pas dit son dernier mot. Surgissant quand on ne l’espère plus et là où on l’attend le moins, elle exploite une petite goutte d’eau née du contraste entre les nuits glaciales et le retour du soleil voyageur.
Comme par miracle, il se produit une explosion de magnifiques fleurs multicolores, éclats étourdissants au milieu des ocres ternes. En l’espace de quelques heures, se créé, croît et explose une métamorphose d’embryons que l’urgence de vivre transforme en une source abondante, généreuse et joyeuse
dans ce panorama grandiose.
L’artiste aimée a saisi ce contraste rare et plein de sagesse. Ces 53 œuvres nées de son introspection, chrysalide intérieure, exprime l’exubérance presque impudique de cette vie dans un environnement aussi hostile à son expression…
Ces créations sont chacune le témoin que l’espoir, la persévérance et l’amour sont invincibles !
Même dans les cas les plus désespérés, il y a toujours une infime petite source de vie primordiale…
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