Bouddhisme, accéder à la libération émotionnelle

par | J Fév, 2016 | Spiritualité - Âme, INDIVIDU, Mon Carré De Sable | 0 commentaires

Le bouddhisme est une piste pour permettre d’accéder à la libération émotionnelle totale

Le bouddhisme nous livre des enseignements remplis de sagesse et, si certains semblent parfois très difficiles à concevoir pour beaucoup d’occidentaux, il n’en demeure pas moins qu’il sont d’une grande efficacité quand on en a retenu les principes de base.

Bouddhisme : La Thérapie par les champs de pensée TCP (Thought Field Therapy TFT) et sa version simplifiée, la Technique de libération des émotions TLÉ (Emotional Freedom Techniques EFT), sont deux approches

Bouddhisme un art de vivre et de se comporter que dépasse les civilisations

éloge de la douceur pour soi et pour les autres, bouddhisme, carpe diem

Un de ses « enseignements » du Bouddhisme porte sur notre gestion des sentiments affectifs, un des domaines les plus déroutants pour nous, car nous sommes bombardés d’émotions contradictoires depuis notre prime jeunesse ce qui fait qu’arrivés à l’âge adulte, nous n’en avons souvent que l’apparence physique… 

Mais que recherchons-nous au juste dans le bouddhisme ? 

Un des premiers axiome à retenir est notre attitude dans les relations de proximité, une des première condition peut d’emblée sembler être un paradoxe inconciliable avec une relation amoureuse, j’avoue être longtemps resté bloqué devant ce dilemme…

Le but ultime d’une relation pour lebouddhisme est d’arriver à la libération émotionnelle totale !

C’est tout ? 

Mais attendez un peu, comment ça la libération ? 

L’indifférence ???

Effectivement, pour beaucoup, le paradoxe se présente dès cette étape : Comment vivre pleinement une relation intime avec un être pour qui on a envie – non, on a besoin ! – d’une symbiose parfaite, d’un accord fusionnel, manger dans le même bol, boire au même verre et surtout dormir collé-serré contre lui, ou elle, ou les deux si on est exigeant ! Mais, essayons de régler le cas d’un couple, on verra dans un article prochain les problèmes qui pourraient être spécifiques aux transports en commun.

Pour lebouddhisme, nous nous devons de cultiver l’indifférence !

Vous comprenez tout de suite où je veux en venir : être touché par l’émotion de l’autre fait partie de notre fraternité/sororité humaine, le bouddhisme colle à ce concept. En être submergé au point d’être réduit à l’inaction, c’est tout à fait autre chose. Un peu comme si, quand vous voyez quelqu’un se noyer, vous lui jetiez une pierre plutôt qu’une corde. Dans un cas, vous le faites couler, dans l’autre, vous l’aidez à s’en sortir.

Le bouddhisme est comme un fruit mûr sur un arbre, il se laisse cueillir quand il est juste le temps de le faire

L’empathie et la sympathie se réfèrent à des processus d’identification à un “autre” le bouddhisme avance des pistes de réflexion.
Ce mot peut vous sembler dérangeant comme je l’ai vécu moi-même et je continue à le vivre d’ailleurs ; C’est pourquoi je proposerais un mot de substitution car celui-là me dérange : empathie consciente (mais non sympathie) à la place de ce mot «indifférence» qui évoque une certaine froideur, voire même de l’égoïsme émotionnel…et pourtant, même s’il n’en est rien, je lui préférerai les mots « empathie consciente » .

Le bouddhisme recommande l’empathie consciente

Être empathique conscient, ce n’est pas se défaire de tout ce qui compte pour nous, en détruisant les liens affectifs ou les relations personnelles que l’on entretient avec les gens que l’on aime. Être empathique conscient, c’est tout simplement savoir aimer, apprécier et s’investir de manière plus équilibrée et plus saine ; c’est se libérer de ces excès qui nous emprisonnent, qui nous ligotent. Qui nous coupent les ailes.
Se libérer émotionnellement, c’est se donner la possibilité de vivre plus honnêtement, en accord avec ses besoins.
Il s’agit donc de se donner la possibilité de grandir, d’avancer en connaissance de cause, et ce sans faire de mal à quiconque, et sans que personne ne nous passe, à notre insu, les chaînes de l’amour passionnel, filial, voire maternel.

Première loi du bouddhisme : Nous sommes tous et chacun responsable de nous-même ; soyons un Acteur

Goethe a écrit une très belle réflexion: « on peut faire de très belles choses avec les pierres qui entravent notre chemin », mais, personne ne va écarter à votre place chacune des pierres que vous trouverez sur votre route, ne va respirer pour vous, ni ne va se proposer de porter vos peines ou de ressentir vos douleurs…
Vous-même êtes l’artificier de votre propre existence et de chaque pas que vous faites, c’est à vous de faire de votre vie un feu d’artifice, n’en soyez donc pas le spectateur, soyez-en l’acteur !
Ainsi, la première loi dont vous devez tenir compte afin d’être empathique conscient, consiste à assumer résolument le fait que vous êtes pleinement responsable de vous-même.
Ne considérez pas que votre bonheur dépend des autres. Ne pensez pas que pour être heureux dans cette vie, il est essentiel d’être en couple avec quelqu’un qui vous aime, ou de toujours bénéficier de la reconnaissance de votre famille. Vous devez commencer par le début, avant d’envisager une vie à deux harmonieuse, commençons donc à bien nous entendre avec nous même – et pour bien nous entendre, ça implique tout simplement de bien nous écouter, CQFD.
Notre bonheur est bien trop important pour le laisser gérer par n’importe qui d’autre que vous !
En résumé : CARPE DIEM.

Deuxième loi du bouddhisme: vivez le moment présent, acceptez, assumez la réalité

Dans cette vie, rien n’est éternel, rien ne demeure, tout coule tout passe. Le plus souvent, nous ressassons le passé, ce qui finit par peser sur le présent.
Tels désaccords familiaux, tel traumatisme, perte, échec sentimental ou frustration non digérée, sont des ancres qui nous tirent vers le bas, qui enchaînent nos pieds et crochètent notre âme. Ça finit par devenir une substance toxique qui nous empêche d’avancer en liberté, et dans la plénitude la plus totale. Acceptez, assumez, et même si cela vous coûte, apprenez à pardonner.
Ainsi, vous vous sentirez plus libre, et vous pourrez vous concentrer sur ce qui compte réellement, le «Ici et Maintenant», ce présent où réside votre vraie chance. Alors, qu’attendez-vous pour la saisir ? (sans vous griller toutefois!)

Troisième loi du bouddhisme :

prônez votre liberté et permettez aussi aux autres d’être libres !

Très important, PRIMORDIAL ! Assumez le fait que la Liberté, c’est la forme la plus pleine, intègre et saine de profiter de la Vie, c’est à mon sens la seule voie possible vers la sérénité durable vers le sentiment d’avoir réussi sa vie le jour du dernier bilan, mais aussi de la vivre dans toute son immensité, la mort viendra bien assez tôt.
Néanmoins, cela n’empêche pas que l’on puisse tisser des liens affectifs avec d’autres personnes, car cela fait aussi partie de notre croissance personnelle. Il faut savoir aimer et savoir recevoir l’amour.
Cependant, l’empathie consciente implique que vous ne devez jamais vous sentir responsable de la vie des autres, de même que les autres ne doivent pas non plus vous imposer leurs principes, leurs astreintes ou leurs chaînes personnelles pour vous attacher à eux. Alexandre Dumas disait que : « les chaînes du mariages sont si lourdes, qu’il fallait toujours être deux pour les porter…
Et parfois trois ! »
C’est là que commencent les vrais problèmes et les souffrances, pas quand on devient trois, quand on se substitue à autrui ou vice versa …

À l'école, les enfants pratiquant le  bouddhisme qui font preuve d'empathie sont à l’écoute des points de vue divergents et sont capables de considérer des solutions pacifiques. Lorsqu'ils voient un camarade victime d'intimidation ou de violence, ces enfants refusent d'être de simples spectateurs : ils interviennent. Les jeunes qui possèdent un fort sens de l'empathie tendent la main et prennent position pour la diversité, l'égalité et la justice.

Le bouddhisme, la voie de la modération et de la tranquillité de l’âme

Maître Eckhardt nous propose de cultiver notre paix intérieure grâce à la méditation

Les dépendances affectives intenses ne sont jamais saines. Pensons à ces parents obsessionnels qui surprotègent leurs enfants et qui les empêchent de pouvoir mûrir et d’avancer avec assurance pour explorer le monde. Dans ces cas-là, le besoin de «se détacher» est vital, étant donné que chacun de nous doit sortir des limites de la certitude pour apprendre de l’imprévu, et de l’inconnu. En cinq mots : Il faut pouvoir se perdre !

Quatrième loi du  bouddhisme: ne niez pas l’existence des pertes

On en revient une nouvelle fois à la même idée : accepter que, dans cette vie, rien n’est éternel. La vie, les relations, voire même les choses matérielles, finissent par se dissiper, pareilles à la fumée qui s’échappe d’une fenêtre ouverte, ou à l’eau fraîche qui glisse entre nos doigts. Mais le contraire est valable aussi : l’eau peut s’échapper d’un robinet ouvert et la fumée vous glisser entre les doigts ; c’est de la haute philosophie tout ce que j’écris !
Les gens s’en vont, les enfants grandissent, certains amis finissent par ne plus l’être, et certaines amours filent entre vos doigts chauds comme l’eau qui fume… A ce sujet, voyez mon excellent article sur les étapes du deuil sur mon excellent blog « Mon carré de sable » : LES ÉTAPES DU DEUIL

Tout cela fait partie de l’indifférence, que j’ai renommée empathie consciente et on doit apprendre à l’assumer pour l’affronter avec plus d’intégrité, avec plus de force et finalement plus de bonheur dans le détachement .

NOTE DE BAS DE PAGE :

J’ai ajouté des liens ci-dessous vers la boutique Amazon, sur le dernier livre de Matthieu Ricard coécrit avec Christophe André et Alexandre Jollien, « Trois amis en quête de sagesse »
Il y figure aussi « Plaidoyer pour l’altruisme » qui est un classique et également « Du bonheur » écrit par Frédéric Lenoir que j’ai vraiment adoré ! Lenoir fait le tour des philosophes et des écoles spirituelles en donnant des pistes de réflexion sur les attitudes favorisant le bonheur et comment l’atteindre.
Après les définitions des termes de départ, approche classique en philo, on voyage très agréablement au fil des chapitres à travers les différentes notions et particularités des recherches du bonheur, ça se lit comme un roman, très belle lecture, on aimerait presque que le livre sois plus épais…

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